{"ops":[{"insert":" Le vieil Elfe Blanc débarqua enfin au sein du cercle de fée sous le bosquet. Son nez se froissa en appercevant la Régente et s'inclina aussitôt, le front sur le sol. \n << Oh, relève toi donc ! Décidément, vous vous ressemblez tous les deux, Souffla Aldruina.\n - Je l'ai quasiment élevé, S'esclaffa le vieux mentor avec des plis dans le coin des yeux, J'imagine que vous lui avez dit pourquoi on est là ?>>\n La droiture dans le regard de la Régente lui indiqua que non, ses épaules se redressèrent et il laissa la femme souveraine indiquait une main acceuillante à sa nièce. \n <>\n Palais était un grand mot. \n Il ne restait rien du somptueux berceau de lune demeurrant sur Aestro, une île d'étoile envahie par la végétation. Les longs et hauts couloirs noirs aux architectures gothiques se faisaient écarter par les plantes et les fortes racines, parfois, une bourrasque de vent venait s'infiltrer à travers des trous. Un véritable gruyère à ciel ouvert. Les débris jonchaient le sol pillé de son or, un crime des Elfes Blancs. La lumière du ciel donnait l'impression de se tenir dans un cimetièrre. \n L'horizon s'effaça, et le son de leurs pas hantèrent comme des pleures sur leurs âmes. Il n'y avait plus personne, il fallait bien croire qu'ils étaient les derniers. Plus aucuns gardes, ni de domestiques souriants, de plats chauds. Quand elles n'étaient pas détruites, le temps s'était arreté dans les salles, des couverts encore en place, des chaises en bois renversés, des lustres écroulés sans plus aucun bijoux. Les cadavres ont du être déplacés et brûlés sur une embarquation comme le voulait la tradition mortuaire. \n Veil n'afficha rien sur son visage. Elle ne reconnaissait rien, bien trôp jeune pour se souvenir du temps ici avant la guerre. Dans ses lettres, Aldruina lui parlait d'un monde qu'elle ne connaissait pas, perdu dans les décombres et survit d'un autrefois. Seuls ses parents étaient aussi clairs et intemporels dans ses souvenirs. \n Aprés l'île du protecteur, les Elfes Blancs avaient entrepris de détruire la capitale Aestro, forçant les habitants à se réfugier en AL, et en une seule et unique île, détruisant leurs espoirs et esprits. Plus que quelques rares Elfes vivaient ici, pour entretenir les rares endroits vivables, sans compter la mission la plus important ; se receuillir sur la tombe de la famille royale. \n Au centre de ce que fut jadis un magnifique jardin étincelant avait été baties trois grandes statues. La plus grande était son père, l'ancien Rå au nom de Igdn portait la robe longue que tous les autres porteurs revêtaient, ainsi qu'une couronne imitatrice de la couronne d'obsidinne transmie à chaque héritier, ou héritière. Là encore, les Elfes Blancs l'avaient pris. Son visage était féminin et d'une douceur paternel, elle se souvenait encore de ses yeux bleus et de ses longs cheveux corail qu'elle s'amusait à tresser. \n A sa droite, la Reine d'Enebris Aslnä se tenait plus meançante, bien plus guerrière que son mari. Une lance à chaque main, son regard était droit et juste. Ses cheveux blancs courts et rasés sur les côtés avait toujours eu une senteur boisé, allant de paire avec ses yeux maquillés. Sa tenue se composait toujours d'un pantalon large et d'une chemise, ainsi que le châle bleu des Liens. C'était à ça qu'on reconnaissait qui avait été choisi pour épauler le protecteur. \n Et au milieu... Une fillette qui connaissait encore la naïveté et l'innocence, portant à bout de bras une étoile. \"Veil, princesse héritière\" était gravé sur la stèle. \n << Si je t'ai enfin appelé, c'est car la chance que nous avons toujours attendu et voulu m'ait parvenue. Grâce à notre espion en Aion, j'ai pu apprendre que la reine cherche pour son fils, l'actuel Rå, un Lien, Fit Aldruina en ne quittant pas le visage de sa soeur. \n - Tu veux insinuer que..., Commença Veil. \n - Que tu infiltre Aion, que tu fasse tous pour être désigner comme Lien du Prince Maudit>>. \n Le coeur de la digne souveraine râta plusieurs battements. Enfin ... Enfin, l'heure était venue. \n <>. \n Aldruina tourna sa tête vers elle, la couronne frontale en argent brillant sous la pénombre était l'unique indice sur son statut. \n <>. \n La Régente sourit une fois de plus. \n << Exactement. Tu retrouveras notre contact, il t'emménera avec lui jusqu'à la capitale d'Aion, Aether sous une nouvelle identité. Je me fie à lui pour s'occuper de tout ce qui se passera là bas. \n - Comment feras-t-elle pour se faire passer pour une Elfe Blanche ?, Questionna le mentor.\n - Je me tailladerais les oreilles et me les cicatriserais avec du feux de là bas, cela m'innondera de leur magie. Mes cheveux ont beau être blanc, ma peau noire me sauvera la vie. \n - et ton dos ? Sans Ailes, je doute que ton secret soit caché longtemps. \n - Alors on me l'ouvrira, et on recommencera. La queue peut être facilement cachée, mais s'il le faut, je la couperais aussi. Aie foi, cela ne sera qu'une formalité. \n - Que tu le dise de manière aussi légère..., Murmura l'Elfe Blanc pour lui même>>. \n Aldruina ferma les yeux. Elle venait de condamner sa nière, sa dernière famille... \n << Ainsi soit-il, je vais dire au Faucon de se tenir prêt. Veil, héritière du trône d'obsidienne, ton sacrifice ne sera jamais oublié>>. \n"}]}

3 - part 3 - Veil