Fyctia

Un matin de plus sans toi, sans ta présence près de moi. Noël approche à grands pas, et mon plus beau cadeau serait de te retrouver, que tu réapparaisses dans ma vie.

— Cher Père Noël, si tu existes vraiment, ramène-le-moi.

24 jours avant ce jour fatidique, 24 jours avant de passer ce premier Noël sans toi.

Je pris mon manteau, mon écharpe et mon bonnet. Sous ce temps froid, j'arpentais les rues longues et sombres, éclairées par les étoiles et les quelques décorations de fête de fin d'année. J'ai mis des affiches à chaque coin de rue, à chaque panneau et poteau que je croisais.

"Chat roux, 1 an et demi, répondant au nom de Rio. Si vous l'apercevez, contactez-moi"

— Ils n'auront qu'à arracher la petite étiquette avec mon numéro et me contacter. Espérons que cela fonctionne.

Tout en collant chaque affiche que j'avais imprimée, je l'appelais, mais rien n'y faisait. Où es-tu ? Pensais-je. Plus d'une heure s'écoula, le froid m'ayant complètement gelé les doigts. Je décidai de rentrer, avec tristesse de ne pas avoir retrouvé mon meilleur ami.

Une fois rentrée chez moi, je m'installai sous mon plaid, essayant de me réchauffer tout en me rappelant des merveilleux moments passés avec Rio. Durant ses 1 an et demi, les souvenirs me réchauffaient le cœur, tout en me donnant les larmes aux yeux. La crainte de ne jamais le retrouver me brisait le cœur, et me voilà à fondre en larmes de nouveau. Le vide chez moi se faisait ressentir, le fait de ne pas pouvoir le prendre dans mes bras en cette froide soirée, de le sentir se blottir contre moi.

Mon téléphone se mit à sonner, me sortant de mes pensées. Je toussai pour rendre ma voix plus claire et répondis.

— Oui, allô ? Qui est-ce ?

J'entendais une respiration au bout du fil, mais personne ne parlait, jusqu'au moment où on me raccrocha au nez.

— Un petit malin qui s'amuse.

Je savais les risques en publiant mon numéro sur des affiches, mais aussi sur les réseaux. Mais si cela me permet de te retrouver, alors je ferai avec.

Mais je sais qu'au fond de mon cœur, tant que je n'aurai pas retrouvé Rio, je continuerai à espérer, car chaque souvenir, chaque instant passé avec lui me rappelle qu'il est toujours là, quelque part, attendant d'être retrouvé.

Je m'endormis sur cette pensée.