Fyctia
Chapitre I du point de vue d'Eliot.
Eliot.
Pfiou. Je n'aime pas cette endroit, c'est vide et froid. la peinture est classique et il n'y a aucune affiche ni aucun cadre pour rendre cette pièce plus chaleureuse. Mais après tout ce n'est pas le but d'un hôpital d'être accueillant ou pas. Les personnes qui viennent ici ne regardent sans doute pas la décoration. Ils sont plus renfermer sur eux même à imaginer le pire des scénarios pour la personne derrière cette porte. Je les comprends. Moi même, assis sur cette chaise en plastique gris pas du tout confortable et qui fait mal au dos, je m'inquiète pour cette jeune femme que j'ai percuté quelques heures avant.
Je ne l'avais pas vue, elle est survenu de nulle part. Il faisait noir, je ne faisais pas attention et puis je n'ai pas eu le temps de cligner des yeux que je voyais son corps à quelques mètres au sol. Je me suis précipité vers elle en courant et j'ai tout de suite appeler l'ambulance. Elle n'était déjà plus consciente. Ses yeux étaient retournés ont en voyait que le blanc. Ses lèvres recouvertes de sang. Et ses mains déjà tout glacées. Je l'ai prise dans mes bras et je l'ai serré comme si mon étreinte allé la faire revenir. A partir de ce moment la je ne l'ai plus lâché. j'ai expliqué tout l'histoire à la police. Et je l'ai accompagné dans l'ambulance pour me rassurer que son état de santé ne soit pas plus critique qu'il ne l'ai déjà. Depuis cette scène, je suis la sur cette chaise en attendant le diagnostique du médecin avec appréhension. ça fait plusieurs heures que j'attend de pourvoir la revoir, lui demander pardon et m'assurer qu'elle va bien.
Les heures s'enchainent. Les médecins passent à tour de rôle devant moi mais aucun ne s'arrête pour me donner des nouvelles de cette jeune femme. J'aimerais pouvoir ouvrir cette porte et regarder comment elle va, ce qu'ils font d'elle et si elle est entre de bonne main. Mais je ne bouge pas. la seule chose que je fais, c'est garder mes yeux fixé sur cette porte pour y revoir sortir le médecin. Je suis rongé par la culpabilité. Si j'avais fais plus attention, si je ne m'étais pas laissé distraire, rien de tout ça serait arrivé et cette femme serait en pleine forme et non inconsciente dans cette salle d'opération aussi morbide que le reste de l'établissement.
il est plus de 4h du matin. Et rien de nouveau ne c'est passé depuis le début de cet enfer. Les médecins ont essayaient de contacter sa famille pour leurs informer de l'état critique de leurs fille, mais il semblerait que tout sa famille soit à l'étranger et qu'ils pourront être présent que demain matin. Ils avaient l'air inquiets et pressé de prendre l'avion pour retrouver leur fille le plus vite possible. Je n'ose même pas imaginer leurs réaction quand ils ont appris que leur fille est à l'hôpital dans un état critique à cause d'un homme qui l'a percuté en voiture. Et cette homme c'est moi. Ils vont me détester et elle aussi va me détester. De toute façon je les comprend, moi même je me déteste.
La porte s'ouvre enfin, un médecin y sort et se dirige vers moi. je prend une grande inspiration pour essayait de cacher ma peur et ma nervosité. Pour vue que ce soit une bonne nouvelle. Pour vue qu'elle aille bien. Le médecin commence à parler et m'explique en douceur et en réfléchissant à chaque mots qu'il emploi pour ne pas me blesser. Après son monologue pour m'expliquer la situation, je n'arrive pas à prononcer un mot. Je suis comme figé. Après 5 bonnes minutes de silence j'arrive enfin à prononcer quelques mots.
- Puis-je la voir s'il vous plait?
5 commentaires
BbyBarbie
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Il y a 9 ans
Melodayy
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Il y a 9 ans
anonyme17
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Il y a 9 ans
RoxanneHLK
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Il y a 9 ans
toulouse o mon pays
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Il y a 9 ans