cloclozoccola un amour à Montauban Chapitre 39

Chapitre 39

Hélios

Je me réveille par le soleil qui tape dans mes yeux. Je grogne doucement et essaie de bouger mais un corps est collé à moi. J'ouvre les yeux et aperçoit les cheveux d'Alyssa sur mon torse. Tout me revient par flash. Nous avons couché ensemble et bordel c'était extraordinaire. Comment je vais être rassasié d'elle après cette nuit ? C'est impossible mais pourtant je vais devoir arrêter de penser à elle. Nous avions dit une nuit et j'étais d'accord pour ça en pensant qu'une nuit suffirai. Mais ce n'est pas le cas. Mon sexe d'ailleurs le confirme et pulse contre le draps qui nous enveloppe. Elle et moi.


Je me détache d'elle et pars dans la salle de bain pour me rafraîchir. Elle dort encore quand je reviens dans la chambre et l'avantage c'est qu'il fait de nouveau beau et que nous allons pouvoir rentrer à la chambre d'hôtes.

J'enfile mes vêtements d'hier qui sont à présent secs. Heureusement qu'ils ont mis les radiateurs en marche pour cette nuit bien capricieuse. Ce qui aurait était dramatique c'est de devoir rester ici une journée de plus. Je sais que je n'aurais pas résisté à nouveau. Il faut se l'avouer, son corps me rend faible. Je ne dois pas l'apprécier mais j'ai pu constater sous son apparence de princesse qu'elle avait un cœur et qu'elle était une personne agréable et douce finalement. Et un super bon coup au lit.


J'appelle les cuisines pour nous faire remonter le petit déjeuner. J'ai la dalle et je vais bien prendre un petit déjeuner avant de repartir. Normalement étant donné que nous avons demandé une commande express pour les recevoir dans les trois jours qui suivent.

J'aperçois un bruissement de draps et Alyssa se réveille. Je ne sais pas du tout comment elle va réagir. Va-t-elle regretter ? Va t'elle m'ignorer ? Elle est tellement imprévisible que je ne connais pas les réactions qu'elle peut avoir.

Je la laisse se réveiller tranquillement et le room service arrive. Je dispose tout sur la table basse et Alyssa s'approche de moi d'un pas incertain ses cheveux recoiffer et habillé de sa robe beige qui est de nouveau sèche.

-Salut ça va ? Dis-je sur un ton léger.


Ce n'est pas parce que nous avons couché ensemble que ça va changer les choses entre nous. Je me dois aussi de rester poli. Même si je la désire encore.

-Ça va oui. C'est toi qui a commandé ? Merci j'ai super faim, dit-elle rapidement.


Elle s'assoit et ne me regarde pas. Elle s'active en mangeant une chocolatine et vois du jus d'orange entre temps. C'est vrai qu'hier soir nous n'avons pas vraiment eu le temps de manger.

-Oui c'est moi. Content que tu est atrocement faim. Tu finis de manger et ensuite on rentre ? Ça te va ?


Elle hoche la tête pleinement concentrés sur son déjeuner. Son déjeuner fini, nous sortons de la chambre et remercions l'accueil. L'air est plutôt humide mais ça fait du bien. Plutôt content de ne pas se prendre une rivière d'eau dans la tronche.

-Pour hier soir. Mes parents n'ont pas besoin de savoir. Et ça ne se reproduira pas.


Je ne me retourne pas vers elle pour me concentrer sur la route.

-Bien sur. Cela va de soi. J'ai bien compris que ce n'était qu'une nuit. Je pense l'avoir bien compris.


Je pense que j'ai était un peu trop sec vu son froncement de sourcils. Je ne sais pas pourquoi ça me froisse autant. Le fait qu'elle me rabâche une chose que je n'ai pas envie d'accepter totalement ? Ou le fait qu'elle n'a pas l'air de vouloir remettre le couvert avec moi ? Peut-être qu'elle n'a pas finalement apprécié cette nuit ? A t'elle aimé au moins ?


Merde pourquoi je commence à douter. Elle a gémis, je l'es senti jouir autour de moi. Bien sûr qu'elle a aimé. Il faut juste que je me fasse à l'idée que ça ne se reproduira pas. Je vais faire comme si c'était une nuit sans conséquence et voilà.

Nous ne disons rien du trajet et la musique bourdonne à mon oreille. À peine arrivé et garée qu'elle descend du pick-up sans un regard. Et bien ça promet.

Son père vient à notre rencontre inquiet.

-Vous allez bien ? Je me suis inquiété et je n'arrivais pas à vous joindre. La ligne était coupé.

-Désolé papa. Nous nous sommes réfugié dans un hôtel et avons finalement dormi l'as bas. C'était préférable, on ne voulait pas prendre de risque.

-Oui oui vous avez bien fait. Venez prendre un bon café. C'est journée off, aucun client ne vient et il est temps de prendre un jour de repos.


Il met une main sur mon épaule et sa deuxième main sur celle de sa fille. Nous entrons dans le salon ou sa mère nous attends. Elle aussi inquiète. Ça ne m'aurait pas étonné mais je crois que je la comprends. Si j'aurais des enfants, je serais dans le même état. Et encore plus si j'avais une fille. Les hommes peuvent être des enfoirés et je ne veux pas qu'elle en souffrira.

-Tout va bien ma chérie ? Demande sa mère un regard vers Alyssa.


Je ne remarque que maintenant qu'elle a les yeux dans le vague et pousse des soupires toutes les deux minutes. Je pourrais presque voir la fumée sortir de son cerveau tellement il fonctionne. Est-ce à cause de moi ? De la nuit que l'on a passé ensemble ? Serait-elle préoccupée par autre chose dont j'ignore tout ? Mais je ne pense pas que ça ne me regarde pas et je pense que si je lui demandais je me ferais rembarrer comme jamais. Et ce n'est pas trop mon dada.

-Oui ça va maman. Juste besoin de sommeil et j'ai encore beaucoup de travail avec mon nouveau client, dit-elle dans un baillement presque inaudible.

-Tu peux aller te reposer dans la chambre si tu veux après. Je pense qu'une bonne sieste te ferai du bien, tu travailles énormément. Et puis maintenant que les travaux sont presque finis, tu peux prendre du temps pour toi.


Elle hoche la tête et finis de boire son thé. Elle disparaît rapidement et je me retrouve avec ses parents qui me dévisagent bizarrement.

-Il s'est passé quelque chose entre vous ? Dit son père d'un froncement de sourcils.


Je dois nier. Et tout en bloc. Alyssa me tuerait sinon.

-Non la nuit a été dur pour tous les deux. Je vous inquiéter pas pour elle. Alyssa a juste besoin de sommeil.


Et voilà c'est la première fois que je leur mens ouvertement. Et je n'aime pas ça.

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