Fyctia
Chapitre 7
Tandis que mon père pénètre dans notre bureau, il reste un court moment silencieux avant de nous tendre chacun un épais dossier. Il commence à nous expliquer notre première affaire, et il nous explique que celle-ci ne sera pas si aisée à traiter. Il prend le temps nous expliquer en détail la situation et nous apprenons donc qu'il s'agit d'un périlleux litige familial concernant la répartition de l'une des entreprises les plus prospère en Ecosse. Il s'agit d'une fabrique de whisky, largement réputé, où les enfants en terrible désaccord, se déchirent pour récupérer la gestion et les parts de l'entreprise.
Après avoir longuement discuté avec mon père concernant plusieurs détails précis de cette affaire, il n'a pas manqué de nous donner, d'entrée de jeu son opinion concernant ce dossier. Alors que nous avons récupéré de précieuses informations, il finit par quitter notre bureau, nous laissant seuls pour commencer à travailler en collaboration pour ce client. L'atmosphère ne s'est pas vraiment détendue avec Alexander, néanmoins ceci ne l'empêche pas de conserver sa beauté céleste.
Après cet intermède, je suis agréablement surprise d'entendre la délicieuse voix d'Alexander caresser mes oreilles. Nous nous mettons donc à discuter de notre dossier tous les deux pendant plusieurs heures et je suis très surprise de constater que nous sommes restés tous les deux - sans s'entretuer, ni se sauter à la gorge - pendant plus de cinq heures sans effectuer une seule pause. Nous avons établi notre plan d'action et les détails que nous devons régler pour pouvoir commencer à traiter ce dossier dans le plus court délai.
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Le reste de la semaine s'est plutôt bien déroulée, mise à part qu'Alexander s'applique toujours à conserver une immense distance entre nous. Notre relation est toujours au point zéro et je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'en apprendre un peu plus sur lui, puisqu'il s'applique à ne dialoguer qu'au sujet de notre affaire. - et c'est bien dommage -
Cet homme conserve son mystère tout entier et j'ai fini par croire que c'était peut-être cette facette là, qui lui confère autant de sex appeal. J'ai néanmoins tenté de mesurer jusqu'à quel point, il pouvait rester insensible à mon charme. Au fur et à mesure que la semaine s'écoulait, mes tenues sont passées du strict tailleur du lundi, à la jupe crayon fendue mettant mes fesses parfaitement en valeur, à la robe ultra moulante zipée dans le dos, le mercredi, à la la mini jupe en cuir, le jeudi. Bien que son regard s'est à plusieurs reprises, attardé sur mes longues jambes fuselées, il est resté fidèle à lui-même, s'appliquant à garder son self-control en restant distant et froid.
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| Vendredi 4 Décembre |
Après avoir passé cinq jours consécutifs à travailler en collaboration, nous avons considérablement avancé sur la résolution de notre dossier et malgré plusieurs désaccords, nous avons fini par trouver un terrain d'entente. Aujourd'hui j'ai décidé de jouer le tout pour le tout en arborant une tenue encore plus coquette que les jours précédents. J'ai fini par enfiler avec une certaine malice un bel ensemble de porte-jarretelles sous une mini jupe. Cette fois-ci, je suis certaine de réussir à voir son vrai visage.
Tandis que j'arrive au bureau, je ne tarde pas à le rejoindre dans notre bureau et après un rapide débriefing de la situation, en cette fin de semaine les choses se sont mises en place. Il ne nous reste plus qu'à finaliser les accords du contrat que nous proposerons et il faut que nous appelions impérativement la personne à l'initiative du recours juridique.
Alors que c'est moi qui prends en main l'appel, je suis surprise de découvrir à l'autre bout du fil, que c'est un vieil homme qui me répond. Au timbre de sa voix, faible, essoufflée et déraillante, je devine que c'est un homme d'un âge très avancé. J'apprends sans vraiment de surprise que c'est le père et le PDG de la société qui est à l'initiative du recours et étant un vrai Ecossais, nos échanges en anglais sont plutôt difficiles. Après un cafouillage, c'est Alexander qui prend le relai en Ecossais et je reste absolument stupéfaite de la fluidité de conversation entre les deux hommes. Bien que cette langue ne soit pas la plus délicate, c'est fou comme dans la bouche d'Alexander, tout semble plus doux et sensuel.
Après avoir passé un long moment à écouter attentivement le dialecte gaélique écossais, entre Alexander et le vieil homme, il semble plutôt satisfait à voir son air ravi. Cette scène me fait sourire car il me semble que jusqu'à présent, je n'avais pas eu souvent l'occasion de voir son beau sourire qui se dessine sur ses lèvres. Cette scène est d'autant plus parfaite, ayant quelques mètres de recul, je vois au premier plan Alexander, derrière les grandes vitres de l'immeuble, la neige ne cesse de tomber et la luminosité étant faible, ceci donne une douce lumière tamisée, cette vision lui confère une allure enchanteresse.
Suite à l'appel, nous en apprenons encore un peu plus sur l'affaire et nous savons que nous allons devoir continuer à travailler d'arrache pied si nous voulons avoir bouclé cette affaire avant les fêtes. Alors qu'il est déjà 19h passé, le cabinet est vide, il ne reste plus que nous deux ici. Pendant que je m'installe "l'air de rien" sur le bord du bureau, je sais d'ores et déjà que la naissance de mes porte-jarretelles se devinent et le regard d'Alexander se posent dessus. - j'observe son air ahuri, ses pupilles se dilatent instantanément à cette vision et il semble tout d'un coup très agité - Tandis qu'il effectue une prouesse en gardant un remarquable self-control de lui-même, il se met à faire un rapide point sur la situation. Après cet intermède, nous ne tardons pas à quitter le bureau et la soudaine proximité avec Alexander dans l'ascenseur suffit à me remémorer à quel point je suis sensible à son charme. A sentir la drôle de tension qui s'est installée entre nous dans cet espace confiné, je peux aussi sentir ses efforts pour se tenir à mon écart. Je sais désormais qu'il n'en reste pas moins sensible.
Dès que nous sommes arrivés en bas du grand immeuble, les rues sont enneigées sous une épaisse couche de poudreuse. J'observe Alexander placer sa fine écharpe Burberry autour de son cou avant de m'ouvrir la porte. Alors que je sors, les rues sont d'une pure beauté, tout est blanc. Les rues sont vides, les décorations de Noël sont la seule source de lumière restante et tout semble être d'un calme plat. Nous faisons quelques pas côte à côte et avant que je ne monte dans la berline, je me tourne vers Alexander avant de partir.
-Nous avons fait du bon travail tous les deux cette semaine, passe un bon week-end Alexander. - il m'adresse un doux sourire en hochant de la tête puis pose une main délicate sur mon épaule qui me fait tressaillir à son contact -
-Oui, je n'aurais jamais cru dire ça, mais nous avons fait un excellent travail en collaboration. Passe aussi un bon week-end Anastasia.
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M. Florisoone
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Paupipauline
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Emma Berthet
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Paupipauline
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MusefulMindset
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Fanfan Dekdes
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Cendre Elven / Mary Ann P. Mikael
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Il y a 4 ans