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Peut-être qu'il ne faut pas le sauver, qu'il va s'en sortir tout seul ?

Re-salut ! Alors, cette suite envoie, on voit bien que Vivien plonge de plus en plus dans le côté sombre de son monde, avec cette embrouille menaçante qui commence à se resserrer autour de lui. Tu as bien installé la tension, mais il y a quelques trucs que tu pourrais affiner pour rendre le tout encore plus efficace. D’abord, au début du chapitre, l’échange avec Cam et Charlotte est sympa, mais il prend un peu trop de place. Pour dynamiser le tout, tu pourrais condenser leur conversation et insister davantage sur ce qui se passe dans la tête de Vivien.

Par exemple, au lieu de détailler les actions de Cam et ses répliques, un truc plus direct comme : « Cam surgit à l’instar d’une bouée de sauvetage, l’attrape par le poignet et l’éloigne de Charlotte. » Ça poserait tout de suite le ton sans trop s’étaler et mettrait encore plus l’accent sur le soulagement de Vivien. Ça donnerait du rythme et recentrerait l’attention sur ce qui suit. Ensuite, la rencontre avec Philippe et Rufus. L’arrivée de Philippe, c’est un moment clé qui mérite une vraie montée en puissance.

Pour ça, tu pourrais jouer avec la scène en décrivant d’abord Vivien qui réalise que quelqu’un l’a suivi dans le couloir. Un détail subtil, comme des pas derrière lui, un silence qui devient lourd, ça amènerait une tension plus progressive. L’exposition de Philippe et Rufus avec les "bons hommes de valeur" est bien trouvée, mais elle sonne un peu trop comme de l’explication directe. Tu pourrais la rendre plus implicite : Philippe pourrait lui lâcher une phrase tordue, du genre : « Dans ce manoir, les hommes de valeurs de ce nom se retrouvent. J’espère que tu comprends. »

Là, ça resterait menaçant sans tomber dans le descriptif. Pour le sortilège, aussi, l’idée est bonne, mais ça manque un peu de visuel pour que le lecteur ressente bien l’impact. Tu pourrais ajouter une description plus sensorielle du moment où Vivien se fait toucher. Par exemple, « Une chaleur poisseuse glisse dans son crâne. Elle s’infiltre comme un liquide gluant dans les tréfonds de son esprit. » Ça donnerait une impression plus intense de l’invasion magique, sans juste en faire une étape de plus.

On sentirait vraiment ce que Vivien endure. Enfin, sur la fin : la fuite par la fenêtre est efficace, mais elle arrive un peu vite. Peut-être qu’il pourrait s’adosser une seconde au mur, son souffle qui se calme, le temps de ressentir encore un peu la peur qui lui colle à la peau. Juste pour ajouter un petit moment de pause avant la sortie dans la nuit, histoire que le lecteur le suive jusqu’au bout de l’émotion. En tout cas, l’histoire reste solide, pleine d’intensité, et on sent bien que ça s’épaissit autour de Vivien. Top boulot !

Merci Anthony pour ses longs commentaires précis... dont je ne sais pas encore ce que je dois faire 😂 J'y reviendrai en temps utiles, sûrement 👌