On est bien dans la tendresse, aucun doute ! On sent que l'opéra reprend sa place dans l'histoire... et je me demande jusqu'où. :P

L'opéra est donc plus qu'un déplaisir pour Matt, mais y a aussi une dimension d'attachement. C'est intéressant, je ne me souvenais pas que c'était évoqué dans les chapitres précédents. Je pensais, jusque là, c'était juste la symbolique de la peur de perdre Artus - car c'était la voie qu'il voulait entreprendre au lieu du rock. Je me demande si c'est ça qui le bloque pour écrire pour Artus car ça lui rappelle sa mère. Ca serait un bel hommage s'il parvient à mettre par écrit ce sentiment fort (je reste persuadée que ça serait la vraie déclaration ^^ ). J'apprécie toujours autant ces scènes de vie simple et tendres entre eux. Je n'ai plus le dégoût que j'ai eu pour Artus y a quelques chapitres suite à son geste envers Shelley. Et l'énervement face aux comportements limites de Matt. Comme si tous les deux ensemble, ils parvenaient à effacer leurs mauvaises facettes.

L'opéra c'est juste difficile à écrire, même pour Matt. C'est une histoire complète avec un scénario, des acteurs, de nombreux instruments. Et Matt n'a pas d'objectif précis (outre sa promesse, il n'y a pas d'enjeu financier ou affectif, pas de contrat) donc il prend son temps. Je ne parle jamais des parents de Matt et ça m'agaçait un peu, parce que ceux d'Artus ont beaucoup plus d'importance - notamment Eliaz qui est responsable à la fois de la dépendance affective d'Artus pour Matt, des mauvaises relations d'Artus avec son fils, de son complexe d'infériorité/supériorité (selon les contextes) et d'un dernier élément qui intervient dans le dernier chapitre. Mary est plus effacée mais Matt l'évoque et elle au moins elle a une bonne relation avec Junior. C'était une bonne mère et une bonne grand-mère.