Mély Sur ta mélodie Chapitre 9

Chapitre 9

Hugo


La fatigue est de plus en plus difficile à gérer...


Cette nuit, le sommeil m'a abandonné au milieu de la nuit, après avoir tourné en rond un long moment je me suis décidé à aller à la fac pour enregistrer la musique que j'ai écrite pour William puis tout s'est enchaîné. Il m’a offert des patins, j’ai failli mourir en les essayant puis il a pris de son temps pour m’aider à patiner, j’ai rencontré son meilleur ami, j’ai revu Wendy, j'ai pleuré et je n'ai pas pu me reposer le midi et encore moins en rentrant chez moi.


Le résultat est que je me sens plonger doucement mais sûrement en même temps que le bateau. La présence de William loin de me déranger, m'apporte plutôt un sentiment de sécurité. Son odeur a envahit mon petit intérieur et il semble à sa place avec McGonagall sur les genoux.


***


Je suis enveloppé dans un cocon de bien-être, bien au chaud et confortablement installé. Je souris et profite de ce réveil parfait, il est rare que je dorme aussi bien.


Alors que j'ai encore les yeux fermés, je me rends compte que mon matelas est bien plus ferme que d'habitude et qu'il bouge de façon étrange.


Attends, comment ça mon matelas bouge ?


J'ouvre brusquement les yeux et tombe sur l'écran de la télé éteint. Oh mon dieu je me suis endormi pendant le film !


Je mords ma lèvre inférieure en réalisant que ce matelas ne bouge pas mais respire parce que je suis actuellement complètement allongé sur William ! Ma tête et une de mes mains sont même posées sur ses pectoraux musclés.


Mais comment on en est arrivé là ?


Pour le coup je suis à présent parfaitement réveillé mais surtout très gêné. Je ne souhaite pas profiter de la situation mais je ne peux m'empêcher de respirer sa douce odeur à plein poumon avant de tenter de m'extraire le plus doucement possible de cette situation délicate.


Je prends légèrement appui sur lui et sur le dossier et me relève lentement. Ma mission est une réussite quand je suis debout face au canapé.


C'est quand même sacrément improbable et gênant que l’on se soit tous les deux endormis sur mon canapé et que l'on ait bougé jusqu'à se retrouver à dormir dans les bras l'un de l'autre… Ce qui est sûr, ce que je ne compte absolument pas lui dire à son réveil. Je vais faire comme si rien ne s'était passé et tenter d'être naturel.


Pour ma crédibilité, j'espère qu'il ne va pas se réveiller tout de suite car j'imagine que je dois actuellement avoir des traces des boutons de sa chemise sur les joues.


Le salon est dans le même état qu'hier soir, nos assiettes vidées par William sont sur la table basse ainsi que nos verres. Je récupère mon portable et constate avec stupeur qu'il est huit heures douze !


La culpabilité m'envahit instantanément, William qui est toujours si sérieux et ponctuel vient de rater son entraînement du matin à cause de moi, j'essaie de me remonter le moral en me disant qu'au moins il n'a pas n’a louper son premier cours vu qu'il commence à neuf heures le vendredi comme moi...


Alors que je ne comptais plus l'approcher, je me retrouve penché au-dessus de son visage à caresser tendrement sa joue. Sa peau est douce mais un début de barbe me picote un peu la main.


- William... William... Il faut se lever… C'est l'heure…


Un petit grognement me répond puis il frotte sa tête sur ma main, comme un chat, il fait la même chose que McGonagall quand je la caresse. Il entrouvre un œil et un magnifique sourire apparaît sur son visage.


- Salut Hugo... Me dit-il en toute simplicité alors que de mon côté, mon cœur est près à sortir de ma poitrine tellement cette vision de lui encore tout endormi est charmante.

- Salut...


Il redresse son torse pour se retrouver assis sur le canapé et s'étire gracieusement laissant sa chemise se soulever légèrement au passage et dévoiler à mon regard innocent un bout de ses abdos. J'espère de tout mon cœur que je ne suis pas en train de rougir comme une pucelle quand il pose les yeux sur moi.


- Il est quelle heure ? Me demande-t-il en se frottant les yeux.


Je me relève et me racle la gorge pas vraiment impatient de lui annoncer la mauvaise nouvelle.


- Je suis vraiment désolé mais il est plus de huit heures et quart...

- Oh ben ça va ! On a le temps de se préparer tranquillement avant les cours... Me dit-il sereinement.

- Tu n'es pas énervé d'avoir raté ton entraînement du matin à cause de moi ?

- Non, ne t'inquiète pas en plus j'ai super bien dormi…


Comme, bien trop souvent à mon goût en sa présence, je me sens rougir. J'essaie de ne pas sur-interpréter ce qu'il vient de dire mais dans les faits j'ai passé la nuit tout contre lui alors j’espère avoir contribué à son sommeil visiblement réparateur...


- En fait, Noé ne fait que ronfler, un vrai tracteur je te jure...


Mon petit espoir retombe comme un soufflet quand je comprends que c’est finalement le silence de mon appartement qui lui a permis de bien dormir...


- Hum... Tu as faim ? Dis-je pour changer de sujet.

- Toujours ! Mais est-ce que je peux me doucher vite fait avant ?


Misère… Ma matinée ressemble de plus en plus à des montagnes russes émotionnelles.

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3 commentaires

Alexandra ROCH

-

Il y a 3 mois

💕

Samantha Beltrami

-

Il y a 3 mois

je suis passée me mettre à jour je repasserais 😋

Mély

-

Il y a 3 mois

A bientôt et merci !
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