Fyctia
Chapitre 34
Roscoe observa à travers les bosquets. La femme rentrait dans sa villa accompagne par ses deux toutous. Il avança en longeant le mur. Il marcha jusqu'à une fenêtre et regarda à l'intérieur la femme qui se mit à causer à une domestique. Elle aquiecait ce que la femme demandait, puis commença à retourner au salon. La femme ouvrit la porte et les deux gardes armés surgirent. La bonne se retourna. Mais il était trop tard. Un des garde sortit un pistolet silencieux et lui colla une balle en pleine tête. Du sang gicla sur des photos, et deux autres balles en plein coeur. Puis, observant la scène avec un rictus, la mystérieuse femme se servit un verre de scotch au bar, et but un coup. Roscoe se rinça l'oeil comme il se devait en observant cette paire de jambes 100% pur salope californienne, ... mais sans oublier oublier son enquête !
Puis, la pétasse alla dans une autre pièce avec ses sbires. Ils partirent en direction du bureau. Roscoe les suivit par les fenêtres. Arrivés à l'intérieur, ils passèrent dans un bureau boisé très joli et style ancien, avec une très grande bibliothèque qui était accessible par échelle, des tableaux ornant le mur,. Il y avait une cheminée au dessus duquel trainait un tableau familial !
Evidement ! Sinon c'est pas drôle !
Ils commencèrent à retourner toute la pièce. Ils cherchaient quelque chose, mais quoi ? Elle prit son combiné de téléphone, et composa un numéro. Roscoe essaya d'examiner les touches, mais il était trop raide pour essayer de bien le faire ! La fenêtre était entrouverte, et il put entendre ce qu'elle disait.
– C'est moi ... On est dans son bureau et on ne voit rien ! ... Bien ! Elle raccrocha puis parla à ses hommes.
– Allons fouiller à l'étage !
Ils sortirent de la pièce. Mais Roscoe n'avait une petite idée de ce qu'ils cherchaient. Mais l'endroit était évident. Il fractura la fenêtre, la poussa et rentra à l'intérieur. Roscoe se demandait bien ce qu'ils pouvaient chercher dans cette pièce. Il regardait la pièce dans son ensemble, mais rien ne semblait prêter indice. Puis, il se retourna et regarda le tableau en haut qui le fixait tout droit. Il se mit à rire, et se dirigea ensuite vers l'échelle de la bibliothèque, et alla grimper en dessous du tableau. Puis, il le retourna, là se trouvait un coffre. Mais comment l'ouvrait-on ? Il se retourna et regarda les alentours ...
*
A l'étage, les meubles étaient retournés sans dessus dessous. Il y avait un brouhaha du diable. La femme de Travis, ou plutôt la femme d'Eric Bailey qui était en train de devenir la pute de Travis, fumait nerveusement une cigarette en buvant son verre, elle regardait ses sbires travailler. Ils jetaient tous les les meubles, objets, bibelots, et autres vêtements par terre. Un des sbire trouva même un god ceinture rose, et appuya sur un bouton. Il se mit à vibrer sous son nez avec un air musical de Shakira.
Puis, il l'éteint à nouveau, le regarda, puis le balança comme tous les autres objets. – Bordel ou est-ce qu'il l'a mis ? Fit la femme.
*
Roscoe s'énervait. Comment ouvrait on ce putain de coffre. Il n'y avait pas de verrou. Il s'alluma une clope, excédé par la situation. Il regarda la bibliothèque.
Mais bien sure !
Puis il jeta sa clope dans la cheminée. Il se mit à faire le tour du bureau pour regarder ce que contenait la bibliothèque. Si un livre n'était pas à sa place ce genre de choses. La cigarette se consumait et commençait à embraser le papier à l'intérieur. Puis, un feu se mit à apparaître progressivement. Roscoe, pendant ce temps, regardait la bibliothèque pour voir si un livre n'était pas à sa place, si l'un d'entre eux ne serait pas mal rangé. Mais visiblement, il n'y avait rien de tel ... – Putain ! Fit il silencieusement ! C'est pas les livres !
Le feu devenait de plus en plus chaud, les flammes de plus en plus hautes.
Clic !
Il se retourna en ayant entendu ce petit bruit.
Le coffre était ouvert. C'était le feu de cheminée qui l'avait déverrouillé. Il se remit à grimper sur l'échelle au premier étage, et se hissa jusqu'au coffre, l'ouvrit, et trouva à l'intérieur des bobines magnétiques, des papiers, et un peu d'argent. Il embarqua le tout et se remit à descendre. Ensuite, il sortit par la fenêtre, et repartit en direction de la sortie discrètement, et descendit la rue.
*
A l'intérieur, un des homme de main vit Roscoe sortir de la maison et s'en aller.
– Merde !
– Quoi?
– Le type d'hier soir, il est encore vivant, et il se barre avec les docs et les bandes.
– Rattrapez le !
Ils se mirent à courir en direction de la sorite, avec Viviane Bailey et n'oublièrent pas de sortir leurs armes.
*
Roscoe marchait en examinant les pièces du dossier.
Mais qu'est-ce que c'est ?
Il feuilleta pages après pages, mais il ne comprenait rien à tout ça ! Pour la comptabilité, c'était du chinois. Soudain, Il entendit derrière lui une voiture démarrer, partir en marche arrière, et faire un frein à main, pour foncer sur lui ensuite. La peur l'envahit. Il se mit à courir aussi vit qu'il le put. La camionnette fonçait sur lui à toute allure. Il fonçait dans la descente, et courir avec une gueule de bois n'a rien de très excitant. Il tourna à gauche pour esquiver ses poursuivants. Il firent un frein à main. Puis se mirent à accélerer de nouveau. Roscoe avait le souffle court.
A pieds, je n'y arriverais jamais !
La camionnette roula jusqu'à son niveau, arrachait les rétroviseurs des bagnoles. Roscoe sauta par dessus le capot d'une Berline pour esquiver au dernier moment la camionnette. Elle freina brutalement. Il le regarda, puis, observa la Berline !
Il cassa la vitre avec son coude en quelques reprises. Puis, il grimpa dedans. La camionnette reculait. Il arracha les fils et tentait le démarrage. La camionnette freina à nouveau brutalement, puis un homme sortit son bras de la fenêtre conducteur. Il tira avec sa mitraillette. Les vitres se brisèrent sous les impacts de balles, et la carrosserie aussi ramassait. Roscoe s'abaissa, et continua le démarrage. La voiture partit enfin dans un burn assourdissant, percuta la camionnette pour passer, et accéléra.
– Rattrape le ! Fit l'un des trois homme.
Roscoe dérapa au coin de la rue, et se mit à accélérer dans le centre du downtown. La camionnette le rattrapait derrière. Il se mit à accélerer de nouveau en zigzaguant sur la route pour esquiver les voitures devant lui. La camionnette suivait derrière sans aucun problème. Des voitures freinaient et dérapaient dans tous les sens sur le boulevard. Roscoe regarda dans le rétroviseur. Le camion était toujours présent. Il roula sur l'asphalte brulante de la rue à fond la caisse, et la camionnette suivait l'allure.
Les hommes de main devaient se débarrasser de lui au plus vite et reprendre les documents.
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