Fyctia
Chapitre 30
Jane et Roscoe arrivèrent au domicile Anderson. Arrivé à l'intérieur, il tomba sur une chaise dans la cuisine, et se tenait ses blessures qui lui faisaient vraiment mal.
– Vous saignez encore ! Bougez pas je reviens !
Jane disparut pour aller dans la salle de bains. Roscoe avait un mal de chier et avait envie de pleurer. Puis, observant le salon en face, il vit le meuble à DVD.
– Wah!
Il se leva.
– Aie!
Il partit en direction des DVD et observait avec nostalgie les titres qui se trouvaient ici.
Jane ouvrit l'armoire à pharmacie. Elle en eut pour même pas une minute, et quand elle revint, elle prit une bouteille de whisky dans la cuisine et deux verres.
– Putain ! Fight Club trop bien ! entendit-elle du salon.
Il ouvra le DVD. Puis, il fut pris d'un froid. La traduction française était approximativement celle ci: Cravache moi si tu peux !
– Roscoe ?
Il referma le DVD aussi sec.
– Oui?
– Que faites vous ?
– J'examinais votre collection de DVD.
– Oui je suis une dingue de films, Allez venez !
Roscoe vint s'asseoir. Il avait vraiment mal. Il se rassit sur la chaise. Il ressentait la fatigue, la douleur, la chaleur, et le fait qu'il faille toujours rester debout dans ce monde de dingue commençait à le faire pleurer. Il se demandait ce qui n'allait pas chez lui ? Pourquoi il était toujours sur une autre planète ?
– Enlevez votre maillot et tournez vous !
Roscoe se retourna, et souleva son T-Shirt. il avait un mal de crane pas possible. Elle lui passa du produit antiseptique sur ses plaies.
– Aie!
– Tenez, buvez ça !
Elle enleva un bout de verre, il était encré dans la chair.
– Aie ! Fit il à la limite de se remettre à pleurer.
- Oh la la vous êtes dans un drôle d'état !
Jane lui refit son pansement. Il regardait Jane qui lui imbibait de l'alcool à 90. Il eut un nouveau cri. Ca lui faisait mal.
– Pas facile d'être un héro.
– C'est quoi un héro hein ?
Elle était décoiffée, les cheveux ébouriffés un peu partout, et fumait une clope en apportant de quoi nettoyer la plaie de Roscoe. Elle était très jolie comme ça. Puis, il vit l'aiguille s'approcher dans l'arcade.
– Oh non ! On est vraiment obligé !
– Vous êtes ouvert ! Bougez pas.
Il sentit pénétrer l'aiguille.
– Bougez bas ... Fit elle sur un ton doux.
– Vous vous appelez Jane c'est cela !
– Ouais !
Elle but un coup dans de whisky.
– Je m'appelle Roscoe.
– Je sais
– ...
– J'ai vu votre amie Linda. Elle était terriblement inquiète pour vous !
– ... Aie ! Linda ?
– Elle est à Los Angeles,...
– Attendez qu'est-ce qui lui est arrivé ?
–...
– Répondez !
–...
– Elle s'est fait tirée dessus.
Roscoe commençait à grimper en panique. Il avait de mal à respirer.
– Elle va bien ! Ne vous inquiétez pas !
– Peu importe ! Fit il en se levant
– Restez là ! Fit elle en le repoussant.
– Elle...
– Ne vous inquiétez plus, elle est repartie à l'aéroport pour revenir en France ! Elle est hors de danger maintenant. Mais comment vous vous êtes retrouvé dans cette galère ?
– En regardant TCM.
– Hein?
– Il y avait un voyage en jeu pour aller à Los Angeles sur TCM et j'ai gagné ! Aie !!!
– Pardon ! Excusez moi !
– Y a pas de mal ! J'adore me faire charcuter par des femmes flic aussi séduisantes que vous !
Roscoe s'alluma une cigarette au bord de la fenêtre pour admirer un certain panorama de L.A, résidentiel mais pas trop cossu du centre ville. La télé se mit à diffuser le journal de la nuit. L'information qui suivit le mit dans un état d'alerte imminent.
« Un incendie spectaculaire s'est déclaré cette nuit sur les docks de Los Angeles. La catastrophe serait survenue après une mystérieuse fusillade. Les raisons demeurent encore floues, mais la Police ne prédispose d'aucun élément sérieux et déterminant. Le mystère reste entier. En direct, Phil Baxter. Phil ! A t on du nouveau à propos de ce terrible incident ?
– Pour l'instant, les causes de ce massacre restent un véritable mystère. Trois hommes ont trouvé la mort, et quatre autre sont à l'hôpital dans un état critique. La police a retrouvé le portefeuille d'un français de 30 ans. Ce jeune homme avait été kidnappé aujourd'hui lors de la fusillade du Philmore. Les autorités recherchent activement les suspects.
*
Linda s'essuyait le corps avec un serviette d'un hôtel minable dans lequel elle avait pris chambre vingt minutes plus tôt. Elle regardait les informations dans une chambre de motel, et vit le scoop qui concernait l'accident portuaire, et aperçut la photo de Roscoe, et il était mort, retrouvé dans un tas de cadavres carbonisés. Elle se mit à crier et à pleurer comme une dingue, assise en position foétale contre le lit. Elle vivait une douleur épouvantable.
*
Roscoe observait les les images des caméramen. Les infos continuaient.
- Le juge Calderone, qui s'occupe de cette affaire actuellement, et qui pourvoi au poste de sénateur pour l'année prochaine, tient à faire la lumière cette affaire. Une nouvelle enquête dirigée par l'officier Jane Anderson de la D.E.A, a réussi à rassembler de nouvelles preuves concernant le trafic de cocaïne et d'héroïne, et dont l'enquête fut confiée aux officiers Ricardo et Parker membres eux aussi de la D.E.A.
– Monsieur Fergusoe, Est-il vrai que vous disposez des preuves contre ...
- Pas de commentaire ... »
Roscoe avait mis les pieds dans la merde. Soudain, il put voir une personne qui ne lui était pas inconnue trainer autour des décombres. C'état Caldérone, et il avait vu ce type faire le deal.
Roscoe était à Los Angeles. Et on le croyait mort. Après tout, ce n'était qu'un pauvre type.
Aux yeux des tous, Roscoe n'était probablement plus qu'un souvenir. Ca voulait dire une nouvelle renaissance. Il pouvait enfin devenir quelqu'un d'autre. Un rêve de gamin. Lui, ici, dans l'inconnu total. Il s'était fait son plus beau cadeau en venant à Los Angeles ...
Linda devait probablement être repartie. Il se rappella ce titre de Raymond Chandler, et le dit à voix haute en s'allumant une nouvelle cigarette .
– Adieu ma jolie !
Anderson s'approcha par derrière Roscoe. Il se retourna et se retrouvèrent en face à face. Un silence lourd les poussa mituellement à se rapprocher.
*
Linda pleurait allongée, dans le lit du motel, elle observait une photo d'elle et Roscoe.
*
Le ventilateur tournait pour évacuer la chaleur, mais Jane et Roscoe s'embrassaient. Elle se rapprocha de lui doucement, se posa sur ses genoux, lui enleva sa braguette, et se frotta contre lui. Elle émit un petit gémissement. Elle commença à se contorsionner en arrière, et Roscoe descendit sa langue par son cou, et alla lécher ses seins. Elle se reposa tête contre lui, et il se mit à l'embrasser. Puis, il la mit debout contre la vitre, leva ses bras tout en continuant son baiser humide. Roscoe la souleva, et fit des mouvements de bassin de plus en plus brut. Son corps était brulant et son désir ardent. Les griffes de Jane arrachaient le dos de Roscoe qui propulsait son bassin d'un mouvement régulier et lent. Jane, la bouche entrouverte, convulsait les jambes accrochées au bassin de Roscoe.
6 commentaires
natha_lit
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Il y a 2 ans
Ninon Amey
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Il y a 2 ans
KateLyse
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Il y a 2 ans
lab.n0resa
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Il y a 2 ans
Laura Collins
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Il y a 2 ans
fleurdesprit
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Il y a 2 ans