Fyctia
Chapitre 19
Deuxième partie : Los Angeles, Californie.
Jane Anderson était flic depuis plus de six ans maintenant. Elle faisait équipe avec John Perkins depuis deux ans. Ils étaient dans la voiture en direction du Building de Bailey, Travis et associés. Il y avait eu un crime, et deux victimes avaient été retrouvées. Perkins roulait comme un dingue, gyrophare en action, pendant que Jane Anderson buvait son café. Ils étaient à cran. Il fallait dire que la canicule faisait rage, et les crimes étaient en nette augmentation. Le gyrophare et la sirène menait tambour battant le cœur de cette jungle sans foi ni loi. Il purent apercevoir au loin les voitures de police qui quadrillaient le quartier. Il y avait des journalistes partout.
– Ne me dis pas que ces enfoirés de journalistes sont déjà là ! Fit Perkins
– Eh si mon vieux !
– Fait chier ! On va encore faire les premières pages !
– Oui mais au moins tu auras fière allure avec ta nouvelle cravate !
– C'est un cadeau de Lucia !
Il regarda sa cravate et la prit entre ses doigts.
– Je déteste les cravates !
Elle lui tirant la langue en se moquant de lui. Il lui tira la langue à son tour. Ils roulèrent jusque devant un officier de Police. Pointèrent leur badge par la fenêtre, et rentrèrent dans le périmètre balisé par un ruban jaune. Puis, ils poussèrent avec leur voiture la foule qui faisait chier en klaxonnant. Enfin, ils se garèrent devant l'immeuble, et sortirent de la voiture sans oublier d'éteindre la guirlande. Ils pointèrent droit devant des officiers de police. L'équipe scientifique faisait des photos de la scène. Il y avait des petits plots numérotés un peu partout.
– Qu'est-ce qu'on a ? Fit Anderson
– Eric Bailey ! 43 ans.
– Oh et merde ! Dis moi pourquoi je le savais déjà !
– Ton don médiumnique sans doute !
– Commet il est mort ?
– On l'a poussé par la fenêtre à l'aide de balles d'AK 47. Sa mort remonte à la nuit dernière. John regarda en haut, Il vit la vitre fracturée.
– Drôle de façon de s'envoyer en l'air ! Fit il en regardant Anderson.
– Mmm... Fit elle en souriant.
John Perkins se baissa sur le cadavre et le tata à l'aide de gants de protection.
– Je vais voir en haut ! Fit Jane.
– Ok, je te rejoins !
L'ascenseur s'arrêta au 8ème étage. Une nouvelle équipe se tenait là, il y avait du monde pour examiner ce merdier. Il y avait du sang au sol, et le capitaine Holmes fumait son cigare avec son café en guettant par la vitre. Au sol gisait une femme blessée. Anderson s'approcha alors qu'ils levaient le brancard.
– Elle est vivante ?
– Oui mais elle a perdu beaucoup de sang. Son état est grave.
– Vous m'entendez ! ... Elle peut parler ?
La femme avait un masque à oxygène autour de la bouche.
– Nous devons l'emmener d'urgence sinon elle va mourir.
– Bon très bien je passerai la voir à l'hôpital.
– Ou est Anderson ? Entendit-on du couloir.
– Oh Merde ! Fit Jane.
– Je vous ai entendu ! Fit Holmes !
– Bonjour Capitaine !
– On se casse les couilles 24 heures sur 24, 7 jours par semaine pour stopper des fils de pute comme ce crétin d'Eric Bailey, et c'est une équipe de nettoyeurs qui nous prend l'affaire !
– Mieux vaut eux que le FBI !
– Je suis pas d'humeur Anderson ! J'ai le maire sur le dos et ce connard me fait chier comme c'est pas permis.
– On a interrogé Franck Travis ?
– Il a un alibi en béton armé. Des gens pour le confirmer. Il était au Philmore Hotel. Et devinez quoi ? Cet enfoiré l'a racheté il y a deux mois de ça ! Et vous savez ce que ça veut dire ...
– Que ses employés ne sont pas fiables !
– Ces enfoirés bossent avec des salopards de la Fox ! C'est Joe Schenck qui doit être aux anges !
– Ce salopard nous file entre les doigts, et j'aime pas beaucoup ça ! Fit il en buvant son café.
Jane observait à travers la vitre.
*
Les journalistes affluaient sur les marches de l'entrée du building. Franck Travis était en train de sortir de l'immeuble. Des journalistes se mirent à courir vers lui. Les flash bondissaient dans tous les sens, et les questions aussi.
– Monsieur Travis, est-il vrai que votre associé Eric Bailey...
– Monsieur Travis...
Il passa tant bien que mal accompagné de Ronnie Mitchell, l'avocat de Bailey, Travis et associés. Ils se dirigèrent vers une voiture gris métallisée. A nouveau une journaliste arriva et posa une question.
– Monsieur Travis juste une question s'il vous plait !
– Vous n'êtes pas forcé de répondre ? Fit Mitchell.
– Deux secondes...Sinon ils ne nous foutrons pas la paix !
– Juste une question !
– Est-il vrai que le meurtre de Eric Bailey est en lien avec la procédure fédérale visant à démontrer que votre groupe serait en cause dans divers blanchiementd'argent avec divers paradis fiscaux ?
– Non. Nous ne possédons aucuns compte sur des paradis fiscaux. Tout ce que nous faisons est purement légale.
– Et que dites-vous des accusations qui reposent sur votre groupe en ce qui concerne le trafic de drogue et d'armes ?
– Bailey, Travis et associés n'a jamais mis les pieds dans ce genre d'affaires.
– Est-il vrai que vous avez signer des contrats d'envergure internationale afin d'obtenir de nouveaux terrains sur le sol européen en ce qui concerne l'industrie immobilière et la marine marchande ?
– Oui.
– En quoi ces contrats favoriserait votre expansion ?
– L'économie actuelle se dirige vers une globalisation marchande internationale. Traiter avec les pays européens ainsi que d'autres pays du Moyen-Orient favorisera le libre échange commercial ainsi qu'une meilleure entente entre les pays en voie de développement.
– Ce n'est pas ce qu'Eric Bailey a déclaré à la D.E.A. Ainsi qu'au juge William Caldérone. Il aurait stipulé que cet accord favoriserait un accord secret visant a réaliser des des transactions illégales d'armes et de drogue entre les Etats-Unis, l'Europe, ainsi que des pays émergents !
– Toute cette affaire n'est ni plus ni moins qu'un énorme coup monté par des représentant syndicaux qui désirent juste nous voir tomber pour leur propre profit. Nous n'avons rien à cacher et nous le prouverons lors de l'audience. Maintenant veuillez nous excuser ...
Ils grimpèrent dans la voiture gris métallisée. Les flash continuaient à shooter dans tous les sens.
– Monsieur Travis ...
Puis, la voiture partit en démarrant et roula le long du trottoir, et s'éloigna à l'horizon. Jane regardait la voiture partir d'en haut. Puis, son regard revint se poser sur la scène de crime. Des flics faisaient des examens d'usage. Elle fit le tour d'elle même en se frottant le visage, et regarda un peu partout.
– La secrétaire déclare n'avoir rien vu ni rien entendu. Fit Perkins derrière.
Jane examina le lointain.
– Jane ça va ?
– Pourquoi on fait ce job John ? Il s'approcha d'elle doucement.
– Surement que nous sommes les derniers anges de cette ville. Elle se leva et lui lâcha un sourire éclatant.
– La cité des anges hein ?
Ils se mirent à contempler l'horizon. Le panorama était aussi excitant que dangereux. Des grattes ciels, des palmiers, du soleil, l'océan. C'était un monde entre rêve et réalité...
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lab.n0resa
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Il y a 2 ans
ooorianem
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Il y a 2 ans
LouiseLysambre
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Il y a 2 ans
Caroline gayant
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Kevin Karbowiak
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fleurdesprit
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Jeanne Arrow
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Il y a 2 ans
Kevin Karbowiak
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Il y a 2 ans