Fyctia
"Alice"
lice se réveilla couverte de sueur. Encore se cauchemars. Celui où sa mère meurt. La jeune fille avait toujours été plus proche de sa mère que de son père. Sa mère la comprenait, l'aidait et l'aimait, elle était parfaite. Ce genre de personne belle à l’intérieur autant qu'à l’extérieur. Alice n’était pas bien différente. Elle avait hérité de la chevelure blonde et bouclée de sa défunte mère et des yeux bleus de son père. Seulement, comme tous les gens le disent, Alice avait la même personnalité que sa mère. Elle était aimante, aidante, et surtout courageuse. Le seul trait de caractère qu'elle tenait de son père était sa curiosité.
Malheureusement, quand Alice avait fêté ses 7 ans, sa mère avait disparu. Sans mot ni rien. Après 10 ans de recherches, elle et son père, avaient abandonné l'idée de la revoir un jour.
La jeune fille encore dans son lit regarda son réveille. Il était encore tôt, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas se rendormir. Alice, se leva donc et se dirigea vers sa salle bain.
Ayant quand bien même 19 ans, Alice vivait encore chez son père. Tout simplement car elle travaillait dans sa société. La jeune fille adorait ce qu'elle y faisait et elle comptait bien reprendre Odoror, une compagnie de stylisme, à la mort de son père.
Après être sortie de la douche et avoir enfilé une de ses robes de travail, Alice descendit en bas. Son père l'y attendait déjà. Il prenait son petit-déjeuner.
Après la disparition d'Annie, sa mère, Julle, son père s'était complètement enfermé dans son travail. Bien que cela avait grandement aider la compagnie qui avait fait un remarquable bond, Alice s'était retrouvée seule, sans mère et sans père. Celui-ci avait engagé une femme de ménage pour s'occuper de sa petite fille. Il la voyait comme un boulet qu'il devait traîner en permanence. Un boulet qui lui faisait penser à sa femme. Les cheveux noirs du père d'Alice contrasté énormément avec sa peau très pâle. Couleur de peau qu'Alice avait reçu. L'homme aux yeux bleus et au visage dessiné, presque sculpté, avait du être désiré dans son jeune temps.
Alice prit le petit-déjeuner que l'homme d'affaires s'était forcé à préparer. En effet, depuis qu'Alice avait soufflé ses 18 bougies, il avait pensé que la femme de ménage ne servait plus. Bien qu'Alice puisse très bien s'occuper d'elle-même le départ de sa bonne avait été douloureux. Tania, la femme de ménage, avait remplacé sa mère depuis l'âge de 7 ans et la voir partir est bien plus que difficile. Mais Alice n'avait pas versé de larmes, elle devait se montrer forte pour prouver à son père qu'elle pouvait reprendre Odoror . Elle voulait être aussi forte que son père. Si seulement elle savait que presque toutes les nuits l'homme, qu'elle pensait fort et courageux, pleurais encore la mort d'Annie. Il n'était plus le même depuis la disparition de sa femme. Alice n’était pas la seule à le savoir. Lui-même l'avait remarqué, mais il n'avait rien fait pour changer.
- Que dois-je faire aujourd'hui père ?
Alice a toujours appelé son père ainsi. Pourtant d'aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle appelait sa mère « maman ».
-Eh bien, nous devons revoir la proposition de SHICPOTS.
- Quelle proposition.
Alice était étonnée de ne pas en avoir entendu parler. Elle n'était pourtant pas qu'une simple secrétaire.
- Eh bien, j'ai très longtemps hésité avant de t'en parlé, mais SHICPOTS nous propose d'installer Ordoror à Londres.
Alice n'en croyait pas ses oreilles. C'était une chance pour Ordoror, l'entreprise de son père et bientôt la sienne, elle devait seulement lui parler de ça. Une chose en son temps pensa-t-elle.
- Eh bien, c'est une excellente nouvelle.
M. Ordoror, son père, souria. Il était très content de la manière dont sa fille prenait la nouvelle.
- Je compte accepter et comme je suis le patron, je vais devoir y aller pour l'installation et le lancement, je devrai partir 6 ou 7 mois tout au plus...
Alice resta muette, il allait encore la laisser toute seule, elle pensait qu'il changerait si elle travaillait avec lui mais..
- ...Et je voudrais que tu viennes avec moi.
La déclaration de l'homme cloua sur place la pauvre enfant. Elle était partagée entre la joie de partir avec son père et le sentiment de tout laisser derrière elle.
- Mais je ne peux pas partir moi, l'entreprise ici...je..mais.
- Jean se chargera de tout, rajouta son père pour la convaincre.
- Pourquoi pas Marc ?
- Il vient avec nous.
Voyant que la jeune fille allait répliquer, il rajouta.
- Tu viendras avec moi, un point c'est tout. Ai-je besoin de te dire de faire tes valises.
Alice se leva en colère.
Comment peut-il m'obliger, je n'ai plus 8 ans, pensa-t-elle ?
Mais malgré ses réticences Alice monta dans sa chambre. Si elle voulait avoir l'entreprise de son père, elle devait le suivre, elle le savait.
La jeune fille ruminait tout en faisant ses bagages.
« Je vais à Londres, je vais vivre à Londres »
6 commentaires
WarriorCatWoman
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Il y a 9 ans
WarriorCatWoman
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Il y a 9 ans
Every_Diamond
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Il y a 9 ans
Gallylauteur
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Il y a 9 ans