L’équilibre de ce chapitre est problématique. Il y a trop de descriptions dans les deux premiers tiers qui s’étalent sur une semaine (c’est long pour un chapitre de 7000 caractères) et pas d’interactions réelles avant d’arriver au dernier jour. Même si elle parle de leur lien qui s’accroît, on n’a pas de preuve, c’est pas comme dans un film où les images parlent d’elles-mêmes. Là, on n’a que sa version de narratrice, on doit la croire, on ne peut pas se faire notre propre opinion comme quand on voit les scènes. On ne sait pas pourquoi ils s’entendent si bien, c’est normalement ça qui est beau dans une romance : la complémentarité des personnages, si tu ne fais pas intervenir Haru, il n’a pas de consistance, on a juste une meuf lamba qui dit « ouais j’ai eu un coup de foudre au Japon ». Oui, et ? Normalement, c’est ce chapitre que tu dois consacrer au développement du personnage d’Haru avec des visites-scènes plus lente et plus étoffée. L’anecdote du chien au début aurait été parfaite. Pas de « il m’a expliqué que… » mais de vraies lignes de dialogue, avec ses mots à lui, comme à la fin sur le lac. Son ressenti à lui. Là elle parle de son émotion à elle, mais au final ça aurait été bien de mettre une interaction entre tes deux persos face à cette statue si émouvante.
2 commentaires
Tracy Blue
-
Il y a 8 mois