Je me demande si chacune de tes nouvelles ne dépeint pas un monde privé d'un élément mais que ces mondes fassent partie du même univers et que, pourquoi pas, tu les réunirais dans une dernière nouvelle et que chacun pourrait pallier aux manques de l'autre... Utopie quand tu nous tiens ! ahah. Je verrais bien le résultat final (suspens) ! En tout cas, c'est toujours bien écrit et toujours aussi agréable à lire. Est-ce que j'ai besoin de te le dire à chaque fois ? Tu as du talent, ça c'est certain ! Trop hate qu'Alice Online sorte, je veux trop lire la finnnn grrrrrr

Une super mise en abyme pour ce premier chapitre. Tu sais à quel point je suis fan de ton écriture et j'ai déjà hâte de lire la suite :D

Alors je dois avouer que sur Fyctia c’est grave chiant de commenter. De plus, je ne sais pas exactement pourquoi j’ai cette impression, du coup je te livre pour le moment mes premières idées mais je viendrai te revoir à ce propos si jamais j’arrive à mieux cerner ce phénomène. Prenons l’exemple du 3e paragraphe pour commencer ! « Je vois une silhouette » nous détache de ton personnage. On n’est pas dans sa tête, on la voit voir. Ce n’est pas : une silhouette s’approche de moi au pas de course, mais je vois… Du coup, on détache. J’ai bien entendu reconnu la voix de mon père. Est-ce qu’en tant que personne tu penserais ça ? « Je reconnais la voix de mon père. » Non, c’est la voix de ton père, c’est tout ! :p Il n’y a pas de question de reconnaissance. Il arrive à ma hauteur, s’agenouille, applique => une succession d’action très méthodiques, très chirurgicales j’ai envie de dire, qui ralentissent la narration et qui donnent aussi l’impression qu’on est « en dehors » de ton personnage, qu’on suit juste une série d’actions réalisée par le père. Appliquer le masque sur le visage, on a l’impression d’un médecin qui essaye de sauver un patient, j’ai l’impression que ce n’est pas le bon champ chirurgical. J’avale l’oxygène à grandes goulées => mouais. Là encore, je trouve que c’est vraiment très technique.

Si j’étais en situation d’asphyxie, je ne penserais pas, j’avale l’oxygèèène à graaandes gouuulées. Je respire, point barre. :’) Ca fait très narré, très pompeux (et ce n’est pas méchant hein, adns certains contextes j’adore ce style), mais là du coup ça me fait d’autant plus me détacher du personnage. « Il fait rapidement effet. » Oui, c’est sûr que quand tu manques d’asphyxier et que tu respires… ça fait effet, oui. Là encore, ça a tendance à nous détacher : c’est un fait, un constat, pas une pensée de ton personnage. Si je suis sur le point de mourir et qu’on vient me guérir je vais pas me dire : ah oui ça fait rapidement effet tiens. « Petit à petit » => t’es en train limite de mourir, et tu penses : oh petit à petit ça fait effet tiens. Non ! D’ailleurs, j’imagine que c’est TROP LONG à faire effet quand t’es en situation de détresse, t’as qu’une envie, que ça s’arrête. Après ça parle d’organisme, de nourriture, c’est une jolie métaphore mais qui m’éloigne d’autant plus du personnage. T’es dans le mal et tu penses à ton « organisme » ? Non … Je pense à mes poumons qui me brûlent, les tâches noires devant mes yeux, la panique… ? Je ne sais pas si au bord de l’évanouissement on reste à ce point chirurgical dans nos pensées. « Je parviens à maîtriser les battements de mon cœur » j’aimerais qu’elle me donne des cours car c’est bien un truc sur lequel j’ai aucun contrôle ^^’

encore je peux maîtriser ma respiration, masi mon cœur… Là pour moi ça me donne l’impression qu’ellen ‘est pas humaine ! (ce qui est peut-être le cas ??) Voilà quelques pistes de réflexion à ce propos… C’est un chapitre extrêmement bien mené au niveau du style, ce sont de jolies phrases pleines de vocabulaire, malheureusement ça instaure avec moi une certaine distance que je trouve étrange ! Et si je prends le temps de commenter dans la profondeur, c’est vraiment parce que j’adore ton histoire et que je pense que tu peux encore améliorer ce chapitre !! ♥ Et puis c’est totalement subjectif…