2/ La fille d’une de mes cousines : Elle a vingt-cinq ans, est infirmière puéricultrice et travaille dans un hôpital. Elle est en charge de l’accompagnement des nouveau-nés. Pour son mémoire de fins d’études son thème était l’accompagnement des personnes en fin de vie et le ressenti du personnel soignant donc elle a bien réfléchi au sujet et j’ai moi-même participé à la relecture de son projet.
Elle m’a donc dit que son service n’est pas touché par de nombreux décès car en cas de difficulté avec un nouveau-né, celui-ci est dirigé dans le service réanimation. Elle a été confrontée une fois au décès d’un nouveau-né et une fois à une mère atteinte d’un cancer et décédée lors de l’accouchement. Dans son cas, elle m’a dit que le fait de ne pas avoir en général de décès ne les prépare pas à cette dure réalité et elles peuvent avoir certaines difficultés à gérer le décès de l’enfant et dans le cas de la mère à faire face aux réactions du père et de la famille. Toutefois quand je lui ai relaté la réaction de ma première personne (elles se connaissent toutes les deux) elles m’a dit que cela ne l’étonnait pas car dans des services où le personnel est confronté régulièrement à la mort, le personnel suit des formations afin de faire face à ces situations, est suivi par un psychologue et souvent ont cette attitude détachée face à la mort.
Dans le cas de ton héroîne Mila, je l’aurais plutôt vue comme la première personne que j’ai interrogée. Dans ton histoire, elle a dû faire face à deux décès en peu de temps donc je suppose que malheureusement ces cas ne sont pas uniques et donc ta description devrait être peut-être un peu moins dans l’émotion sur le décès des enfants, à moins comme je te l’ai dit au début que tu ais ta propre expérience professionnelle dans le monde médical et donc ce ressenti.
Nota : je voudrais rajouter qu'il est très certainement difficile de voir partir des enfants qui ne devraient avoir que la vie devant eux et augmenter ce ressenti mais là également les personnes doivent forcément se faire une carapace s'ils ne veulent pas avoir le contre-coups de ses décès sur leurs propres santés... 😊
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
1/ La meilleure amie de ma fille. Elle a vingt-sept ans et est infirmière en hépatologie (cancer du foie). Je la connais depuis le CE2. Dans son métier, comme tu peux l’imaginer elle est confrontée très régulièrement à la mort. Selon son témoignage, elle compte au moins quatre décès par semaine. Elle a été également confrontée à de nombreux décès lors de la fin de ses études, ayant été affecté au service covid en 2020. Elle m’a dit que si une personne veut faire ce métier, il faut ne pas s’attacher aux patients, se forger comme une carapace. Elle ne peut se permettre de s’apitoyer sur elle-même à chaque décès et garde une grande distance envers ses patients afin de ne pas avoir le contre coup des décès dont elle devra faire face chaque semaine.
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
Je me suis dit dans un premier temps que la description que tu fais de Mila est peut-être trop impliquée émotionnellement par les décès de ses patients, bien que je pense que son état émotionnel du premier décès est très certainement un peu lié à sa dispute avec Alex. Je me suis dis également que peut-être as-tu ou pas dans ta vie personnelle un pied dans le monde médical. Si oui, tu es certainement à même de connaître ces émotions. Si non, moi ne travaillant pas dans le monde médical, il m’est difficile de porter un jugement. En revanche, ayant dans mon entourage des personnes travaillant dans le médical, je les ai sollicitées pour m’éclairer sur la question et voici ce qu’elles m’ont répondu :
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
Dans le chapitre 14.2 : après avoir sauvé Jana, la petite de Noah et être repartie aux urgences pour répondre aux demandes de soins des malades, le soir Mila revient le regard fatigué, ce qui paraît logique puisqu’elle vient de faire de nombreuses heures de garde. Mais, au-delà de la fatigue, elle semble complétement abattue (elle a besoin de faire une pause, demande que s’il y a d’autres urgences de faire appel à son collègue Jerry. Même Alex sent qu’il n’y a pas que la fatigue qui joue sur son moral. On a le sentiment qu’elle est fragilisée par les évènements qu’elle est en train de vivre : son urgence s’est mal terminée. Mila parle dans le chapitre 14 de journée éreintante. Au chapitre 15.1 : Mila se confie à Alex sur sa tristesse du décès du petit garçon, elle dit que c’est compliqué de se sentir impuissante face à la tristesse des parents. 😢
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
Dans mes prochains commentaires, je voulais te parler des sentiments que ressent Mila pour ses patients : rappel des points vus dans ton histoire :
Chapitre 9 : Mila répond à Alex avec une certaine émotion qu’elle essaye de cacher en parlant de la petite Lily 7 ans, pour laquelle elle a quitté le domicile d’Alex en pleine nuit en lui empruntant sa voiture sans l’informer de son départ afin d’essayer de la sauver d’une péritonite. Malheureusement la petite n’a pas survécu. Après avoir pris la tête à Mila pour le fait qu’elle se soit mise en danger, Alex ressent dans sa voix une profonde tristesse, de la culpabilité, mais aussi une colère sincère. 😊
Nina Fenice
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Il y a 9 mois
Et on l’aime aussi cet Alex un peu moins lourd! On dirait qu’on passe un cap, leur relation va évoluer! 😍
Laura Luceo
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Il y a 10 mois
Ils se rapprochent… tout doucement certes, à la vitesse d’une tortue, avec pas mal d’aller-retour, mais je sens que cette fois c’est la bonne !
Elodie Crommelinck
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Il y a 10 mois
Tu as un bon pressentiment.
CM Wonder
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Il y a 10 mois
J'ai bien aimé ce chapitre : on sent que Mila et Alex sont en train de créer du lien...
14 commentaires
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
MONTENOT Florence
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Il y a 9 mois
Nina Fenice
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Il y a 9 mois
Laura Luceo
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Il y a 10 mois
Elodie Crommelinck
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Il y a 10 mois
CM Wonder
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Il y a 10 mois
chiara.frmt
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Il y a 10 mois