Fyctia
Chapitre 13.1 ( TW ) - Livia
Livia.
Juillet 2024, 3h54. Dans un enfer.
Partie 1
! Attention, ce chapitre contient des TRIGGER WARNING important !
— Est-ce que tu me prends pour un con, Livia ? commence-t-il, des éclairs pleins les yeux.
— Écoute… je vais t’expliquer.
— Tu dors avec un autre… le soir où on s’embrasse en plus.
Mais… comment il a su ?
— Alan veut que tu me quittes ? Il a raison quand il a dit que j'allais partir en vrille.
Le putain de connard, il a écouté notre conversation… Ou Alan lui a tout dit ? Non, ça n’aurait pas de sens… Je sais que je suis fautive dans l’histoire, enfin, on a dormi qu’une seule fois ensemble et je n’avais pas le choix, mais je suis quand même fautive.
— Je n’avais pas le choix de dormir avec, ma sœur m’a virée de ma chambre et j’allais dormir ici quand il est arrivé. J’allais mourir de froid et-
— Je m’en bats les reins de tes excuses à la con ! crie-t-il, tellement fort que ça me fait sursauter.
Je descends du billard en lui faisant face.
— Ne me crie pas dessus comme ça ! je suis désolée, ok ? Mais on n’était même pas ensemble ! Et je n’ai pas eu le choix, je sais que je n’aurais pas dû mais-
Il me coupe encore, en tapant du poing sur le billard, me faisant sursauter à nouveau et je recule. J’ai peur de lui maintenant. Après tout, je ne le connais pas, je ne sais pas qui il est. J’ai peur du garçon qui est en face de moi. Mais ce n’est pas Tom. Ce n’est pas lui, ce n’est pas possible. Ses yeux qui étaient si beaux et si doux, sont maintenant remplis de haine, remplis d’éclairs… je ne les reconnais même pas.
— Tu as peur, Livia ?
— N-non, bégayais-je.
Il se rapproche de moi quand je recule encore, jusqu’à atteindre le mur. Je sens mon cœur battre de plus en plus fort. Il met ses deux bras de chaque côté de ma tête. Je suis coincé.
— Tu me prends pour un gros con, tu m’as trompé et tu oses me dire que tu n’avais pas le choix ! Fallait dormir ta gueule dehors ! Et quand il a voulu t’embrasser, tu as eu des frissons, hein ? Et des papillons dans le ventre ? Tu veux que je te donne des frissons moi aussi, Livia ?
Il a une lueur dans son regard que je n’aime pas du tout. Un regard sombre, rempli de colère et d’envie. Et en plus, je suis prisonnière, je ne peux pas bouger. Des frissons de dégoût me traversent tout le corps.
— N-non, s’il te plaît, Tom, laisse-moi partir.
— Si tu crois vraiment que je vais te laisser partir, tu te mets le doigt dans l’œil, petite pétasse. Je vais te donner des frissons comme personne ne t’en as jamais donné, dit-il en rigolant, avec un sourire de pervers. Et là, tu verras que ce mec n’était rien d’autre qu’un profiteur ! il veut juste ton cul, tandis que moi… moi je veux une vraie relation, Livia. Dis que tu m’appartiens.
— Mais… je ne suis pas à toi. Laisse-moi partir.
— Tu es à moi. Et à personne d’autre. Tu m’appartiens, Livia. Toi, tout entière, tout ton corps est à moi.
Il plaque son corps contre le mien et c’est le mouvement de trop, alors je m’énerve.
— Mais t’es complètement taré ma parole ! lâche-moi, espèce de pervers-
Et il me gifle. Tellement fort que je tiens ma joue qui doit être bien rougie et qui me brûle. Je suis même sûr que demain, j’aurais un coquard. Je n’ai jamais reçu de coup pareil. Il plaque une main sur ma bouche, l’autre autour de mon cou et je l’implore des yeux. Je le supplie du regard pour qu’il ne me fasse pas ça. Pitié. Ça ne peut pas m’arriver à moi.
— Écoute-moi bien. Cris encore une fois et c’est mon poing que tu auras dans la gueule, compris ? Tu as voulu jouer les petites garces ? Tu vas payer maintenant. C’est ta faute ce que je fais, Livia. Tout est ta faute.
Je fais oui de la tête.
Comment ? Comment un garçon que je pensais si sage et même un peu timide au début est en fait un putain de pervers ? Un putain de psychopathe pervers. Je ne sais pas comment me sortir de là, je suis prise au piège.
— Enlève ton haut, me dit-il.
— Quoi ? Non, pourq-
Je reçois son poing dans la figure. Je m’écroule par terre face à la force du coup-de-poing que j’ai reçu. Je suis dans les vapes et je commence à voir flou. Je sens mon corps me lâcher.
Ne dors pas, Livia… reste éveillée…
Mon cœur bat à une vitesse inimaginable. Au point où je crois que je vais faire un arrêt cardiaque. Ce ne serait pas plus mal après tout. Je préfère mourir que de devoir subir ça. Mais je sens ses mains sales sur moi, en train de me toucher la poitrine après avoir enlevé mon haut de force. Mon haut préféré, qui sera maintenant un de mes pires… Je prie pour que ça n’aille pas plus loin, pour qu’il s’arrête seulement à me toucher la poitrine, ce ne serait pas si grave. Mais quand je sens sa main descendre et déboutonner mon pantalon, je ne peux m’empêcher de crier :
— NON !
4 commentaires
M.B.Auzil
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Il y a 3 mois
Mapetiteplume
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Il y a 3 mois
DIANA BOHRHAUER
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Il y a 3 mois
lorrely
-
Il y a 3 mois