Fyctia
3
− Crois- moi, je ne l’ai pas oublié. Il est tellement…
− Canon, me coupe Thalia.
Canon, je ne suis pas sur que le qualificatif lui convienne. Quand je pense à son cousin, les mots qui me viennent à l’esprit sont ; terriblement sexy, enivrant, intense, dangereux. Mais ça, je ne peux pas le dire à voix haute. Je cherche donc une réponse appropriée. Que dire ?
− Disons qu’il a l’air…Mmm… Compétent, pour quelle qu’un d’aussi jeune. Thalia écarquille les yeux les avec un air ébahi sur le visage.
− Compétent, répète-t-elle, comme si je venais de dire une énormité du genre « la terre est plate ». Mon cousin est le meilleur dans son domaine, je te l’accorde. Tu sais…
Elle sort un élastique de son sac, bataille un instant avec sa longue tignasse pour la mater. Avant de reprendre avec un ton conspirateur :
− En générale ce n’est pas, ce que les femmes retiennent en premier quand elle rencontre Noam.
La fille d’avant, lui aurait tiré la langue en lui rétorquant : Tu m’en diras tant ! Puis on aurait éclaté de rire. Aujourd’hui, je me contente de haussé les épaules.
− Quand dois-tu le revoir ?
− Je ne sais pas. Il doit me recontacter d’ici quelques jours.
Un silence, doux, emprunt de compréhension s’installe entre nous. Quand Tal se lève du banc, son regard est inflexible.
− Je suis sur que Noam va accepter. En attendant il faut que tu penses à autre chose si non, tu vas devenir folle. Donc, ce soir tu viens diner à la maison, en suite on ira boire un verre dans la nouvelle boite de nuit au centre ville.
Elle agite un doigt sous mon visage, comme si elle s’adressait à un enfant récalcitrant, avant de reprendre.
− Interdiction de refuser !
− Je ne sais pas, soufflai-je. Je dois absolument consulter les petites annonces si je veux trouver un autre poste rapidement. Je n’ai pas le droit à l’erreur si non, Mickael restera…
− Je sais, m’interrompt-elle. Mais tu as le droit de vivre aussi. Bon sang ! Regarde dans quelle état tu es ! Tu n’es plus la jeune femme pétillante qui croquer la vie à pleine dents. Mais, une personne dont les problèmes ont pris le dessus. Je m’inquiète beaucoup pour toi, tu dois faire une pose.
Elle à raison, pourtant une part de moi, lui en veux, de me rappeler à quel point je suis ensevelie sous le poids des soucis. Quand je lui réponds, mon ton est plus acerbe que je ne le voudrais.
− Ne parle pas de chose que tu es incapable de comprendre ! Tu n’as ni frère ni sœur, la souffrance de Mickael est mienne au même titre que son bonheur. Si je ne me battais pas pour lui, je ne pourrais plus jamais me regarder dans une glace.
Ma respiration est saccadée, mes muscles sont tendus par une rage qui me brule de l’intérieur. Je sais que Thalia, voulais juste, être bienveillante à mon égard, en voyant l’air blessé de ma meilleur amie, je regrette immédiatement mes propos blessant.
− Je t’en prie Tal, pardonne moi. Je pose une main sur la sienne en l’étreignant. Pardonne-moi, répétai-je, plus affirmée. Je ne sais pas ce qui m’a pris, tu as raison, il me faut une pause. Si ton invitation tient toujours, l’ingrate que je suis, accepte avec plaisir.
Le silence qui s’ensuit me désarme, je ne peux pas perde l’estime de Thalia. Elle ma toujours soutenu. Aujourd’hui si mon projet est envisageable c’est grâce à elle.
Thalia ma mis en relation avec son cousin, en m’assurant qu’il ne me facturerait pas ses honoraires. De toute façon, je n’aurais jamais eu les moyens de le payer. J’ai d’abord envisageai de refusait son offre mais les quelques économies que j’ai mis de coté, sont destinés au futur appartement que moi et mon frère allons avoir besoin, si un juge accepte ma requête.
− Je n’ai peut être pas de sœur de sang. Et tu sais quoi ? Je m’en fou ! Car, je suis chanceuse contrairement à beaucoup de personnes. J’ai pu choisir ma sœur.
Elle retire sa main de la mienne, d’un geste, vif et sec pour désigner son cœur.
− La sœur que mon cœur à choisi est intelligente, courageuse, se bat comme une lionne pour une cause dont personnes ne se soucis. Elle choisit ses combats avec son cœur et non par facilité. Tu es exceptionnelle Sarah, tu es la sœur que mon cœur à choisis, je t’… Tu vois.
Une unique larme coule sur ma joue, ses paroles me réconfortent comme peu de personnes y arrivent. Je ne mérite pas l’amour que Thalia me porte, songeais-je, en me levant pour l’étreindre.
Dans notre relation elle est toujours le pilier qui me soutien, tandis que moi je suis une énorme brèche dans sa vie. En prenant conscience du déséquilibre de notre relation, je me fais le serment, d’être digne de cette fille hors du commun, que le destin à mis sur mon chemin.
Tal me repousse gentiment, enfile ses lunettes de marque, au carreau teinté qui cache ses prunelles larmoyante. La pluparts des personnes la d’écrivent comme une fille froide, sans cœur. En réalité, quand on apprend à la connaître on s’aperçois vite du contraire. Mon amie à juste appris à ne pas dévoiler ses sentiments, résultats d’une éducation dépourvue de chaleur.
− Bon assez des larmes de crocodile, on va être en retard en cours. En plus, on va avoir besoin de toute notre énergie pour ce soir. Je t’assure que notre soirée va être mémorable !
− Mémorable, comment ? Demandai-je, en la suivant à l’intérieur du bâtiment ou nous avons cours.
Elle tourne la tête pardessus son épaule en retirant ses lunettes, me fait un clin d’œil avant de répondre en riant :
− Carpe diem !
**************************
Merci à tous ceux qui prennent le temps de me lire. Pour moi c'est une première, ce n'est pas évident de partager une histoire avec un public anonyme, on a toujours l'appréhension que ça ne plaise pas, des critiques... pourtant c'est une expérience enrichissante que je ne regrette pas, qui me permet de progresser ;)
Bisous ❤❤❤
21 commentaires
Veronica Mars
-
Il y a 7 ans
Marjo' V
-
Il y a 7 ans
GlassKiller
-
Il y a 7 ans
SFANS
-
Il y a 7 ans
funckygirl
-
Il y a 7 ans
BbyBarbie
-
Il y a 7 ans
Veronica Mars
-
Il y a 7 ans
Ingrid Day
-
Il y a 7 ans
Veronica Mars
-
Il y a 7 ans
Valerie27( valeriejchesnay)
-
Il y a 7 ans