Fyctia
Chapitre 27 - ARIANA❤️🔥🔥🔞
« L’amour, le vrai, l’unique, le pur, l’extase pire qu’une drogue dure : A consommer sans modération, écoute ton corps, oublie la raison ! » (MAXALEXIS)
Je perds la notion du temps et de l’espace. Je ne sais plus où je suis, ni quel jour nous sommes. Tout ce que je sais, c’est que je ne me suis jamais sentie aussi bien, aussi apaisée. Tous mes démons me laissent en paix pour profiter de cet instant magique. Jacob m’embrasse avec passion et il me demande la permission silencieuse d’aller plus loin. Je lui accorde, j’en meurs d’envie. Ses mains descendent le long de ma taille et viennent caresser mes fesses. Je rapproche mon corps du sien et laisse mes mains courir le long de son dos. Jacob n’est pas un homme bodybuildé mais il est encore mieux, je l’aime comme ça. Notre baiser s’intensifie encore et il m’allonge délicatement sur le lit. Il se recule et nos regards s’accrochent. Dans le sien, je lis du désir et de l’amour. Je pense qu’il lit la même chose dans le mien. La petite voix dans ma tête qui me fait tant douter s’est mise en sourdine et évite que je me pose des milliers de question.
- Tu es tellement belle, me dit-il dans un souffle.
- Aujourd’hui, je te crois.
Il sourit et commence à descendre mon pantacourt, toujours en me regardant.
- Si tu veux que j’arrête, à n’importe quel moment, n’hésite pas à me le dire.
- Merci, Jac. Je n’ai aucune envie que tu t’arrêtes.
Il sourit de plus belle et continue à retirer mon bas. Je me redresse et retire mon débardeur rose. Son regard s’assombrit.
- Tu…tu as mis cette lingerie en pensant à moi ?
Je regarde mon ensemble pourpre en dentelle et je souris d’un air que j’espère sexy.
- C’est possible, dis-je en me mordant la lèvre.
Je sais que ce geste le rend fou et cette fois ne fait pas exception à la règle. Il capture mes lèvres de nouveau avant de descendre de mon cou jusqu’à ma poitrine. Je me rallonge pour lui laisser l’accès à mon corps. Ce corps dont je n’ai plus honte en cet instant. Il pose ses grandes mains sur mes seins galbés et s’amuse à en tirer les pointes avant de les mordiller. Je gémis et l’orgasme arrive déjà.
- J’ai l’impression d’être au paradis, me dit-il.
Je suis clairement au paradis. Il continue de s’occuper de ma poitrine et descend une de ses mains contre mon intimité. Je me cambre pour approfondir ce contact. C’est intense, tellement intense que je me redresse d’un coup.
- Ça va ? s’inquiète-t-il.
- Oui, désolée…c’est tellement…waouh.
- Justement, laisse toi aller.
Je rougis et commence à retirer son polo.
- Tu es bien trop habillé.
Il m’aide et bientôt, il ne porte plus que son caleçon, que je m’empresse de baisser. Je rougis de plus belle. Cet homme est vraiment trop beau et là, il est à moi. Je balade mes mains sur son visage, sur son torse, sur ses bras et m’attarde un instant sur son tatouage loup. Je descends plus bas et il frémit quand je touche son intimité. Il m’allonge de nouveau.
- Tu n’aimes pas ?
- Si, trop même. Si tu fais ça, je ne vais pas tenir longtemps.
Je souris, heureuse de l’effet que je lui fais. Il reprend là où il s’en est arrêté et s’occupe de mes seins et de mon intimité. L’orgasme monte en moi et quand sa bouche remplace sa main en bas, j’explose de plaisir.
- Viens en moi, Jac. Je t’en prie.
Il m’embrasse langoureusement et prend un préservatif dans sa table de nuit. Il l’enfile avant de dire :
- Tu es sûre que c’est ce que tu veux ?
Comment peut-il encore me le demander ? Toutefois, j’apprécie ce respect qu’il a pour moi.
- Evidemment. Et je te rappelle qu’on a déjà couché ensemble.
- Bien sûr. Mais cette fois, c’est différent.
- Oui, c’est différent.
L’instant d’après, il est en moi et le plaisir se déverse dans chaque fibre de mon corps. Jacob et moi ne faisons qu’un, nous sommes en parfaite harmonie, encore plus qu’il y a un an. Chaque coup de rein est mieux que le précédent et quelques larmes s’échappent de mes yeux.
- Pourquoi tu pleures ? me demande-t-il.
- C’est tellement bon, Jac.
- Parce que c’est nous, Ari. Toi et moi.
Il continue à aller et venir en moi et j’atteins un orgasme dévastateur qui emporte tout sur son passage. Il me rejoint quelques secondes après dans un grognement de plaisir et s’effondre près de moi. Nous restons quelques instants, essoufflés sans rien dire. Je profite de ce moment d’apaisement et de bonheur. Jacob m’attire contre lui et je pose ma tête sur son torse.
- Ton cœur bat vite.
- Actuellement, il bat pour toi. Oui, c’est bien moi qui ai écrit le manuel de répliques romantiques.
Nous rions ensemble et cet instant est parfait. Mais ma petite voix intérieure recommence à s’éveiller.
- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- On profite. Cette petite bulle de bonheur est parfaite. Je n’ai pas encore envie d’en sortir.
Je lève le regard vers lui et remarque qu’il a fermé les yeux. J’en fais de même et le sommeil m’emporte…jusqu’à ce que je sois réveillée par des éclats de voix.
Le ciel s’est assombrit et j’ignore depuis combien de temps je dors ni quelle heure il est. Je me redresse et réveille Jacob.
- Jac, je crois qu’il y a quelqu’un devant la porte.
Il ouvre les yeux et s’étire avant de m’attirer contre lui.
- J’adore me réveiller auprès de toi, me dit-il, je pourrais facilement m’y habituer.
- Tu es mignon.
- Mignon n’est pas le terme que je préfère mais puisque c’est toi, je prends.
Il m’embrasse et je me serais volontiers laisser aller à cette étreinte si les voix ne s’étaient pas rapprochées. Jacob se redresse à son tour et lui comme moi, entendons avec horreur, la porte s’ouvrir. J’ai juste le temps de couvrir mon corps nu avec les draps avant de constater que Mathilde entre dans la chambre…suivie de Bruno. Mon sang si chaud il y a quelques instants, se glace d’effroi.
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