Fyctia
Chap.42 : Le vampire
(Quelques instants avant que Nella soit de retour chez elle ).
Le mouvement rapide et brusque du vampire l'a surprise.
- AAH !
- Ne me fais pas de mal !
Nicolas qui a bloqué la jeune femme contre la porte , lui murmure à l'oreille
- Chut . Ne pleure pas . Je ne te ferais pas de mal.
- Pourquoi tu ne me laisse pas partir alors !
- Je ne dirais rien mais s'il te plait, laisse moi m'en aller.
- Nella...calme toi, j'entends ton cœur qui bat trop vite et ton sang qui pulse dans tes veines.
Ils étaient toujours dans la même position , la jeune femme contre la porte , dos a Nicolas,parlant au creux de l'oreille de Nella.
La prise du vampire finit par se relâcher et elle put se retourner.
Elle le fixa de ses prunelles grises.
- S'il te plaît ne dis rien à mon sujet ...
- Qui me croirait ?
- Beaucoup de monde.
- Je ne suis pas capable de t'aider à redevenir humain !
- Je suis sûre que si.
- C'est pour ça que tu ne me tue pas...parce que tu as besoin de "mes pouvoirs" ?
- Ooh Nella, je n' ai absolument aucune envie de te tuer.
- Tant que je ne t'ai pas aider en tout cas ...
Le vampire bougea vite et vint lui encadrer le visage de ses mains.
- Stop ! Je te le répète, je ne te veux aucun mal .
- Tu m'hypnotise !
- Absolument pas. Ce que tu ressens ne vient que de toi.
- Pourquoi je me suis évanouie si je suis si " magique" que ça ?
- C'est sûrement dû à la première utilisation de tes dons.
- J'arrive pas à y croire . Je suis en train de rêver !
- Écoute moi , Nella ...
Il mit son visage à hauteur du sien .
- Les types que tu as éliminer n'étaient pas les seuls . Ce sont des chasseurs de créatures et d'autres vont venir . Tu es en danger .
- Qu'est ce que je suis moi ?
Nicolas haussa les épaules
- Une sorcière comme ta mère et ta grand mère avant toi.
Nella se passa encore une fois la main sur son visage.
- Tu devrais rencontrer le coven de ta mère pour apprivoiser tes pouvoirs.
- Hors de question...je ne quitterais pas ma famille pour ces conneries !
- Je m'en fous de tout ça ...les vampires , sorcières,BLA BLA BLA.. J'ai tué ces types ! Je ne veux pas de cette magie !
- Arrête tout de suite de culpabiliser . Tu t'es défendue !
Nella ouvrit les yeux en pensant soudain à quelque chose d'important.
- Attends ...tu as été invité chez moi ! Tu peux venir t'en prendre à nous !
La jeune femme posa les mains sur son torse pour tenter de le repousser plus loin d'elle.
Le vampire soupira , presque excédé.
- Tu ne risques rien . Combien de fois je vais devoir te le dire.
- Arrête de bloquer mes mouvements !
- Arrête de paniquer alors.
- Je te dirais tout ce que tu veux savoir mais je n'aurais pas forcément toutes les réponses aux questions que tu te poses.
Nicolas récupéra ses clefs de voiture :
- Viens je te ramène.
- Qu'est ce que tu préfères dans le fait d'être...ce que tu es ?
Surpris par ce changement de ton , l'homme se tourna vers elle.
Il y avait bien une chose qu'il aimait plus que tout au monde .
Le vampire pouvait lui montrer tout de suite.
Il s'approcha .
- Ferme les yeux .
- Pourquoi ?
- Fais moi confiance .
Nicolas aurait voulu ajouter un surnom affectueux mais il se retient.
Nella obéit cette fois et ferma les paupières.
C'était très particulier de le sentir s'approcher d'elle sans le voir.
Elle sentit ses bras autour d'elle et être légèrement soulevé du sol.
Les pieds de la jeune femme reposaient à présent sur ceux de l'homme.
Nella pensa qu'elle ne devrait pas apprécier d'être entouré ainsi par lui mais bizarrement, elle se sentait protéger.
Stop ! Se dit d'elle .
La jeune femme avait visiblement des dons et n'avait pas besoin d'un sauveur.
- Je te dirais quand ouvrir les yeux .
Ils allaient voler ensemble.
C'était comme être passagère d'un avion.
Au début ,elle ne savait pas à quoi s'attendre.
Nella ressentit le moment du décollage.
Il y eut le vent dans ses cheveux et sur son visage.
Sa chevelure blond polaire volait dans tous les sens.
Afin de se protéger , elle enfouit son visage dans le cou du vampire.
Nicolas adorait ce moment où ils étaient juste lui et elle.
Nella , elle se sentait vivante , plus que jamais en fait .
Voler , c'était comme avoir le monde à ses pieds.
Une sensation à la fois effrayante et grisante .
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