Fyctia
Chapitre 22
Je fixe les plafonds. Je réfléchis.
Pourquoi ?
Ce petit mot avec pourtant bien des sens.
Pourquoi est-il tombé amoureux d'une fille comme moi ?
Pourquoi ses petites attentions ne me laisse pas indifférente mais pourtant elles sont insensibles à mon cœur ?
Pourquoi suis-je incapable de l'aimé en retour ?
Pourquoi est-il si parfait pour moi, mais que je suis incapable de lui ouvrir mon cœur par peur de souffrir ?
Pourquoi suis-je effrayé au point de gâcher ma chance avec celui qui peut faire de moi sa reine ?
Je me coupe dans mes réflexions lorsqu'il vient toquer à ma porte. Je dis qu'il peut entrer et il s'exécute. Il s'assoit au niveau de mes jambes.
-Bien dormi, me demande-t-il ?
-Oui ça va et toi ?
-Oui.
-Tant mieux alors.
Un silence s'installa entre nous, mais il décida de la briser.
-Tu étais déjà réveillée ?
-Oui, et toi tu es levé depuis quelle heure ?
-8 heures 30.
-Et il est quelle heure ?
-11 heures.
-Déjà ?
Je me jette sur mon téléphone. Il est effectivement 11 heures passé.
-J'ai dormi si longtemps ?
-Oui, je n'ai pas osé te lever avant, je voulais que tu te reposes un peu.
-Merci, le remerciais-je.
-Je reviens dans deux petites minutes.
-Je t'en prie.
Et il s'éloigna. Je senti une odeur reconnaissable entre mille. Damien revient avec un plateau débordant de crêpes.
-Et je suis aussi venu te réveiller parce que je voulais que tu les manges encore chaudes.
-Merci, c'est gentil.
Il est si attentionné, mais je ne me remets pas encore en question, je préfère occuper mon esprit avec la nourriture.
-D'ailleurs Damien ?
-Oui ?
-Je me suis toujours demandé, et toi, c'est quoi ton animal préféré ?
-J'aime beaucoup le serpent et toi ?
-Le papillon, il y a une signification particulière sur le fait que le serpent soit ton animal préféré ?
-Pour Christelle et toi ?
-Oui, savais-tu que les papillons était incapable de voir leurs ailes ?
-Non, je l'ignorais.
-C'est pour ça, les papillons sont incapable de voir leur propre beauté.
-Et tu es incapable de voir la tienne, n'est-ce pas ?
-C'est ça.
-Alors je ferais en sorte que tu puisses la voir.
-C'est gentil, mais ce n'est pas la peine.
-Si, tu verras quand je réussirais, tu n'auras qu'à m'offrir une montre et j'en veux une belle !
-Rêve pas, t'en aurais jamais.
-Ne jamais dire "jamais" mademoiselle, dit-il en finissant sa phrase par un sourire en coin.
3 commentaires
Emeline Guezel
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Il y a un an
François Lamour
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Il y a un an
CMoimême
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Il y a un an