leana_bsr03 Prisonnière de son cœur Chapitre 20

Chapitre 20

Je mets la clé dans mon sac, après avoir bien fermé la porte.


Je vérifie la batterie de mon téléphone, 86 %, j'ai bien fait de l'avoir chargé toute la nuit.


Je commence à arpenter les rues, ne sachant pas où est-ce qu'elles mènent.


Il y a de jolies maisons, des anciennes et des plus récentes. Chacune d'elles portant leurs propres charmes.


Je me lance dans ce labyrinthe, tout en m'émerveillant de la beauté des maisons qui m'entourent. Peut-être que j'en fais un peu trop, mais mon ancienne maison de location était vieille et n'avait aucun charme. Ça me change de voir des maisons, comme celles-ci.


Je continue ma route, le centre-ville n'est plus très loin, je l'ai vu grâce à un panneau routier.


Je mets mes écouteurs et continue ma route.


Je finis par tomber sur le centre-ville, il est plutôt sympathique. Il y a plein de petites boutiques, chacune d'elles avec différents commerces. Tout est varié et on y trouve de tout, il y a des magasins de haute et basse gammes, on peut y trouver son bonheur à petit prix, ou dans des magasins dit de "luxe". J'essaye de repérer des petites boutiques manquant de personnel. Peut-être pourrais-je trouver un travail ici.


J'entre dans une supérette feignant de s'intéresser aux produits.


Un vieil homme s'approche de moi, j'en déduis que c'est le gérant.


-Je peux vous aider, me demande-t-il gentiment ?


Il me fait penser à Geppetto, le sculpteur de Pinocchio.


-J'aurais une question.


-Oui je t'écoute.


-Je cherche un travail, est-ce que vous embauchez du personnel ?


-Je suis désolé ma p'tite dame, c'est une supérette familiale, elle se transmet de génération en génération, déjà depuis 3 générations et comme tu ne fais pas partie de la famille, je suis contraint de refuser, même si tu as l'air d'une personne fort aimable.


-D'accord, merci beaucoup.


Sur ces paroles, je sors et réitère la même chose avec l'espoir de trouver un emploi, tout au long de la journée.


Je finis par trouver une boutique de vêtements de seconde main qui à décidé de me prendre à l'essai. J'enregistre le nom et l'adresse sur mon téléphone.


Il commence à se faire tard, je n'ai pas mangé mais j'ai trouvé ce que je voulais, je peux rentrer maintenant. Je commence à rebrousser chemin.


Je guide à l'aide de mes souvenirs, malgré le fait qu'ils ne sont plus très clairs.


Il est plus de 20 h, j'ai intérêt à rentrer vite avant qu'il ne fasse trop nuit.


Après avoir marché plus d'une heure, je me rends compte que je ne reconnais plus le paysage qui m'entoure, j'en déduis automatiquement que je me suis perdue. J'ai beau revenir sur mes pas et faire fonctionner ma mémoire, je n'arrive pas à me repérer correctement.


J'ai été trop bête, je n'ai même pas noté l'adresse de Damien, j'ai foncé vers l'inconnu sans prendre de précaution et me voilà perdue.


Je me souviens que j'ai enregistré son numéro, je décide de lui envoyer un message.


*Salut, désolé de te déranger, mais est-ce que je peux avoir ton adresse s'il te plaît*


*Qui est-ce ?*


*Tu n'as pas enregistré mon numéro ? Regarde les messages précédents*


*Iris c'est toi ?*


*Oui*


*T'es où ? J'ai essayé de savoir où tu étais toute la journée, ça ne va pas de disparaître sans prévenir, imagine il te serait arrivé quelque chose, t'y as réfléchis ?*


*Si, je t'ai laissé un mot et puis je n'ai pas de compte à te rendre, donne moi juste ton adresse*


*Non, toi dis moi où tu es, je viens de chercher*


*D'accord*


Je finis par m'y résoudre, car je sais qu'il ne me l'enverra jamais, je lui envoi donc ma localisation.


Je m'assois sur le trottoir le plus proche et l'attend.

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