kleo Pris au piège. chapitre 3

chapitre 3

Isatis :


_ Ce fut un honneur pour moi de travailler avec vous tous et notamment avec toi, mon cher Armand. J’ai côtoyé des personnes formidables et aujourd’hui, c’est avec regret que je les quitte mais une nouvelle vie pour moi va commencer.

Nous l’applaudissons, je suis vraiment heureuse pour elle, elle est si gentille, si proche des gens. Elle continue :

_ Je laisse la place au petit dernier de la famille Louslieg, celui que j’ai connu tout jeune mais aujourd’hui, il a bien grandi et c’est devenu un bel homme qui je n’en doute pas est très compétent. Accueillez chaleureusement Adam Louslieg, le nouveau directeur marketing de notre société.

Et là, nous voyons un Dieu Grec que dis-je un homme tout droit sorti des romans à l’eau de rose. Il est tout simplement parfait, comment décrire la perfection. Je ne pensais pas que cela pouvait exister sauf dans la plume d’un écrivain.

_ Oh my God, ça existe bien ça ? Me demande Léanne, en transe

_ Je pense, oui !

Je regarde autour de moi et à voir les regards, nous ne sommes pas les seules femmes à baver sur l’éphèbe de la soirée. L’espace d’un instant, j’en oublie Sam. Mon Sam

Mes pensées divaguent alors. Je revois notre première rencontre, là aussi dans une boite de marketing. J’avais craqué tout de suite pour ses petites fossettes et son accent américain. Il me manque tellement aujourd’hui. Soudain, je reviens en 2018

_ Ils vont bosser au marketing, maintenant !

_ Il est très exigeant, c’est un connard de première. Je sais je l’ai su par un extérieur, il revenait du Canada…

Encore une fois les rumeurs, toujours les rumeurs. Laissons-lui une chance à cet homme.

***

Le week end passé, j’ai hâte de retourner au bureau. Je ne sais pas ce qui nous attend mais la nouveauté m’attire. Que va donner la première journée de ce « bellâtre ».

Jeans, converses, blouse blanche ethnique, je n’oublie pas mon chignon, enfin mes cheveux remontés avec une pince croco et en route. Je prends mon sac à dos, je n’oublie pas de donner à manger à Zeus, mon chat Maine Cook, enfin, notre chat et je file. J’ai un quart d’heure de marche. J’aime ce moment, cela me permet de décompresser, de faire le vide. Par moment, j’y vais en vélo mais ce matin, le soleil brille, ce qui annonce une belle matinée en ce début de printemps.

J’arrive au bureau, toujours dans les premières, je prépare la café et met la cafetière en route. Je regarde tout en chantonnant les dossiers qu’ils me restent à boucler. Et je remarque que cela va aller vite. J’allume les ordinateurs, je remarque que nous avons une réunion à 14 heures avec lui. Léanne, accompagnée d’Hugo arrive. Nous nous saluons et discutons de notre week-end en sirotant un café. Puis avec l’arrivée de Julien, nous nous mettons au travail. A dix heures, nous le voyons arriver. Affublé de deux « poufs », il traverse les bureaux sans jeter un œil à quiconque. Il pianote sur son portable. Il porte un costume gris perle, sa cravate est à peine nouée. Bordel qu’est ce qu’il en jette.

_ Tu baves, Isa ?

Je reviens sur Terre. Je suis mal à l’aise. Mais je souris bêtement et me remet au travail. Julien reprend alors :

_ Réunion à 14 heures avec lui, vous avez vu ?

Nous lui signalons que nous étions au courant, puis retour au dossier. Pour me concentrer, je place mes écouteurs. La musique gitane m’aide toujours. Elle est si festive. Elle me met de bonne humeur et cela m’aide à me concentrer et à trouver des idées innovantes. Mais avec cela, je ne vois pas le temps passer. C’est Hugo qui m’enlève un de mes écouteurs et me chuchote à l’oreille,

_ La réunion a lieu dans une heure. Va manger, je prépare le café !

Je lui souris et va manger un morceau dans la petite sandwicherie du bas où le patron David m’accueille avec le sourire :

_ La même chose, jolie dame !

_ Oui, et met moi une bouteille d’eau s’il te plaît !

Un clin d’œil, un sourire et je m’accorde une petite demi-heure de pause où mon esprit se vide. Mon téléphone sonne, je regarde.

Paco, je le rappellerai plus tard.

Mon demi-frère représente tout pour moi mais il est envahissant et très protecteur. Mais il tient avant tout à nous, à sa famille et il donnerait sa vie pour nous, c’est-à-dire : son frère, Django ; sa sœur de deux ans mon aînée : Luna et moi, sa demi-sœur. Je le rappellerai ce soir. Je termine mon sandwich et je remonte. Julien me propose un café que j’accepte. Je prends juste le gobelet lorsque Léanne nous dit :

_ Il nous attend !

Je lance une œillade à Hugo et nous y allons. Je n’oublie pas mon gobelet.


Adam


Je les vois entrer tous un par un. Il me sourit mais personne n’ose se mettre à côté de moi, ni en face. Mais je ne la vois pas arriver. Je regarde l’heure sur mon portable.

Elle est en retard, ou juste à l’heure car la voilà avec un mec qui m’horripile déjà car ils ont l’air de bien s’entendre et un gobelet de café. Comme vendredi, je la trouve différente, si bien que Cassandra, la bombasse de secrétaire que j’ai trouvée me paraît fade. Tous deux croisent alors mon regard, puis cherche une place :

Pas de chance, il en reste deux devant moi. Ils s’installent alors.

_ Le café, nous allons éviter pendant les réunions. Je n’aime pas discuter avec des gens affairés à autre chose…

Elle regarde alors sa tasse, elle est probablement très gênée. Elle se relève, sort de la pièce et revient tout aussitôt. Un silence règne alors dans la pièce, tous la dévisagent. J’adore. Je continue.

_ Vous êtes prêtes, maintenant, mademoiselle…

J’hésite sur son nom que je connais parfaitement mais j’aime déstabiliser les gens. Je suis un manipulateur. Elle reprend alors :

_ Mademoiselle Brims, monsieur …

Elle hésite alors sur mon nom qu’elle doit connaître aussi parfaitement puisque c’est le nom de la boîte, j’enchaîne alors :

_ Ah oui celle qu’on surnomme la gitane, la bohémienne, je crois ! Moi, c’est Monsieur Louslieg, c’est facile à retenir, c’est le nom de la boîte. Nous pouvons travailler, mademoiselle Brims, maintenant ?

Elle acquiesce doucement mais ne pipe plus mot. J’ai gagné, je lui ai montré qui je suis. Le règne d’Annie n’est plus. Maintenant, c’est discipline, règle, travail.

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3 commentaires

WadeWilla

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Il y a 6 ans

Je ne trouve pas que ce soit très professionnel ce genre de remarque... À voir s'il est vraiment méchant ou juste hyper maladroit. Quelques fautes, qui se corrigeront vite à la relecture, mais une histoire pleine de possibilité notamment grâce à la double culture d'Isa. Je trouve juste qu'il y a un peu trop de personnages, ça complique la compréhension

Sofia_Storm

-

Il y a 6 ans

Hum... Adam est légèrement "méchant"
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