Palmyra, en proie à la panique et à la folie, se trouve dans un état de désespoir profond. Après avoir finalement démembré les corps de Mitsy et de ses autres victimes et les avoir donné à manger au crocodile. La maison est silencieuse, mais pour Palmyra, chaque craquement du bois et chaque souffle de vent résonnent comme des accusations. Elle se sent traquée par ses propres démons, les esprits des personnes qu’elle a tuées.

Palmyra, dans un dernier effort pour échapper à sa culpabilité, décide de se plonger dans une tâche qui lui a toujours apporté du réconfort : la danse. Elle met de la musique sur le vieux gramophone de la maison, des mélodies joyeuses et entraînantes qui contrastent avec son état désastreux. Elle se laisse emporter par la musique, dansant avec une frénésie désespérée, cherchant à chasser les fantômes qui l’entourent. Dans son esprit, la danse est un moyen d’échapper à la réalité, de retrouver un peu de la joie perdue de son enfance.

Cependant, plus elle danse, plus la musique devient sinistre, comme si les notes elles-mêmes se moquaient de sa tragédie. Elle commence à imaginer des ombres se déplaçant autour d’elle, des silhouettes qui s’approchent, prêtes à la saisir. Ces visions la poussent à s'arrêter, tremblante et effrayée. Palmyra se rend compte qu’elle ne peut pas échapper à ce qu’elle a fait.

Elle réalise que les cris et les murmures qu'elle entend ne sont pas uniquement dans sa tête. Elle est maintenant confrontée à la réalité de ce qu'elle a fait. Elle se souvient des visages de Judith et de Mitsy, ainsi que de chaque moment où elle a choisi de céder à ses désirs destructeurs. Les visages de ses victimes prennent vie dans son esprit, l'accusant de ses choix. Palmyra, en proie à une terreur et une culpabilité insupportables, se sent à la fois coupable et piégée.

Palmyra, réalisant que la fin est inévitable, commence à avoir une vision de sa propre tragédie. Elle se voit comme une héroïne tragique, mais cette vision est altérée par la folie. Elle pense à tout ce qu'elle a perdu, à tous ceux qui l’ont trahie, et à la vie qu’elle aurait pu avoir. À ce moment-là, elle se souvient de ses rêves de cinéma, de la célébrité qu’elle a toujours recherchée. Elle se demande si, dans sa quête de succès, elle aurait sacrifié tout ce qui était réellement important.

À cet instant critique, elle prend une décision. Elle sait qu’elle doit affronter ses démons, et elle se dirige vers la porte qui se mit à toquer, prête à faire face à ceux qui viennent de l'extérieur. Quand elle ouvre la porte, elle est accueillie par un groupe de voisins, inquiets et alarmés. Au lieu de la résistance, Palmyra lève les bras en signe de paix. Elle se rend compte que sa bataille est perdue, que les conséquences de ses actes la rattrapent enfin.

En se rendant compte que ses rêves sont désormais détruits, elle se met à pleurer. Ces larmes sont à la fois un soulagement et un désespoir. Elle sait que son parcours de violence ne peut que mener à une fin tragique. Les voisins, bien qu'alarment, se montrent compréhensifs face à la détresse de Palmyra. Ils commencent à lui parler avec douceur, cherchant à l’apaiser.

Mais Palmyra, dans un dernier acte de défi, se tourne vers eux et crie : « Vous ne comprenez pas ! Je ne suis pas folle, je suis juste... » Elle s'interrompt, incapable de trouver les mots justes. C'est à ce moment qu'elle réalise qu'il n'y a plus de justification pour ses actes. Elle est confrontée à sa propre tragédie, et la folie qui l’a guidée pendant si longtemps est en train de s’évanouir.

Les forces de l’ordre, alertées par des voisins très inquiets, arrivent sur les lieux. Palmyra, se retrouvant encerclée par des gens qu'elle a blessés et par ceux qui cherchent à l’aider, réalise qu'elle doit faire face aux conséquences de ses actes. Alors qu'elle est emmenée par la police, elle entend des murmures autour d'elle, des voix qui l'accusent, mais aussi des murmures de compassion. L'hésitation entre la haine et la compréhension est trop lourd à porter.

En route vers le commissariat, Palmyra se perd dans ses pensées. Elle se souvient de tous les moments qui l'ont menée ici, de ses rêves de célébrité aux décisions tragiques qu’elle a prises. Elle sait qu’elle ne sera jamais celle qu’elle aurait voulu être. La route qui l’attend est sombre, pleine d'incertitudes, mais elle est également libératrice. Pour la première fois, Palmyra accepte la réalité de ses actions, même si cela signifie qu’elle doit faire face à la punition, juste avant d'aller en prison elle dit au policier cette dernière phrase en rigolant :

"Je suis une enculée de star !!".