La deuxième moitié de ta nouvelle nous a néanmoins moins convaincus. L’éditeur bascule très rapidement dans la panique, et le lecteur a du mal à le suivre à ce moment. Une question de crédibilité se pose : comment l’auteur a-t-il eu accès au téléphone de la femme de l’éditeur ? Dans le dernier chapitre, le fait que l’enfant va être menacé est assez prévisible, et l’attente avant que cela n’arrive est donc un peu longue. Enfin, la nouvelle se termine en suspens : comment se fait-il que la fameuse page 99 soit arrivée dans le cahier de l’enfant ? Qui est donc cet auteur ? Il y a là matière à bien plus qu’une courte nouvelle et nous sommes ressortis assez frustrés de notre lecture.
Félicitations en tout cas pour ton parcours dans ce flash-concours,
Camille, équipe Fyctia
Sébastien DIDIER
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Il y a 7 ans
Bonjour Camille,
Merci pour ce retour sur ma nouvelle. En effet il me tardait d'avoir votre point de vue. Effectivement il m'aurait fallu un peu plus de 3 chapitres (ou plutôt un peu plus de 7000 caractères par chapitre) pour peaufiner la nouvelle telle que je le souhaitais. Pour répondre à vos questions : concernant le téléphone de la femme de l'auteur je voulais suggérer qu'il avait pu la suivre le matin au garage ou elle s'était rendue et qu'il avait réussi à s'en emparer. De même pour la petite fille, il est ensuite allé à son école et à réussi à prendre le cartable (qui avait disparu) pour y insérer la page. Bon cela reste des suggsestions laissées à l'imaginaire du lecteur. Je voulais surtout jouer sur la tension qui s'installe entre l'auteur et l'editeur. Encore une fois merci ce retour.
Fyctia
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Il y a 7 ans
Bonjour Sébastien,
Comme promis, voici le retour du jury sur ta nouvelle !
L’idée de reprendre le fameux concept de la page 99 qui devrait permettre de juger un livre nous a séduits dès le pitch : bravo pour ce point de départ original !
Le début in medias res nous jette immédiatement dans l’action, surtout avec le dialogue rythmé que tu instaures ; nous l’avons apprécié, mais nous nous sommes néanmoins demandé si des problèmes de compréhension ne se seraient pas posés à des néophytes du monde de l’édition. La vision du milieu que tu présentes est cependant crédible : on sent que tu connais ton sujet ou que tu as tout du moins fait des recherches efficaces !
L’auteur qui menace l’éditeur a une vraie caractérisation : on sent sa préciosité à travers son insistance sur la grossièreté de son interlocuteur, son calme crée chez le lecteur une angoisse glaciale… Quant à son bégaiement, il traduit un rapport difficile à la langue qui laisse de l’espace à l’imagination pour expliquer les raisons de son basculement dans le harcèlement ; cela met également à distance tout texte qu’il lit, empêchant le lecteur réel de se plonger dans les mots de l’auteur fictif, une manière intéressante de gérer le roman dans le roman.
Sébastien DIDIER
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Il y a 7 ans
Lol oui
Lesage dominique
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Il y a 7 ans
Belle chute , je n'ai senti venir celle la ... encore un enfant traumatisé à vie
Sébastien DIDIER
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Il y a 7 ans
Lol oui c'est mieux comme ça le smiley looool
alexia340
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Il y a 7 ans
;)
alexia340
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Il y a 7 ans
Bien joué ;(
Sébastien DIDIER
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Il y a 7 ans
Arf oui j'avais vu le 'une main' trop tard. Merci, ravi que ça t'ait plu :)
Elo Robert
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Il y a 7 ans
Répétition d'une main dans le paragraphe "L'étau autour de..."
Ta fin est géniale ! Totalement inattendue et on reste avec quelques interrogations. J'adore :)
30 commentaires
Fyctia
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Il y a 7 ans
Sébastien DIDIER
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Il y a 7 ans
Fyctia
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Il y a 7 ans
Sébastien DIDIER
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Il y a 7 ans
Lesage dominique
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Il y a 7 ans
Sébastien DIDIER
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Il y a 7 ans
alexia340
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Il y a 7 ans
alexia340
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Il y a 7 ans
Sébastien DIDIER
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Il y a 7 ans
Elo Robert
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Il y a 7 ans