Fyctia
Chapitre 6 la suite
— Donc, tu interdis à Hanna de vivre sa vie comme elle l'entend, juste pour ton propre intérêt, Ezra ! s'agace mon frère.
— Ça ne te concerne pas, Ulysse ! répliqué-je avec fermeté.
Lili-Rose et Hanna nous regardent, visiblement perplexes face à la situation.
— Ulysse, ne t'énerve pas. Ton frère a seulement besoin de moi jusqu'à Noël, cela arrivera vite. Elle prend la main de mon frère, ce qui m'agace encore davantage.
— Et pour ce qui vous concerne tous les deux, arrêtez immédiatement votre petit jeu ! Je ne peux pas être le mec cocu à cause de mon propre frangin !
Ulysse embrasse Lili-Rose et la joue de Hanna, puis se précipite vers la sortie.
— Attends !!! s'écrie Hanna, tu ne peux pas partir comme ça !
— Je préfère m'en aller, on se téléphone d'accord ?
Il claque la porte derrière lui, laissant Hanna pantelante. Elle se retourne et me lance un regard furieux avant de regagner sa chambre.
— Bon, ma petite chérie, papa va ranger et ensuite au lit, va te laver les dents.
— D'accord papa, est-ce que toi et tonton vous êtes amoureux de Hanna ?
— Non, ma chérie, ce sont des histoires d'adultes. Allez, file, je te rejoins.
Pendant que je nettoie la cuisine, je repense à ce que j'ai dit à table... Elle va sûrement me prendre pour un fou. Avec toutes les femmes sur cette terre, il a fallu qu'on s'intéresse tous les deux à la même. Une fois le ménage terminé, je me dépêche de retrouver ma fille, qui m'attend déjà bien emmitouflée dans sa couette.
— Bonne nuit, chérie, je t'aime, dis-je en lui déposant un bisou sur le front.
— Bonne nuit, mon papa d'amour, je t'aime très fort jusqu'aux étoiles.
En sortant de sa chambre, je me retrouve face à Hanna, vêtue uniquement d'une serviette de bain, sortant de la douche, plus belle que jamais. Ses cheveux encore humides laissent couler plusieurs gouttes d'eau sur son corps. Elle me fixe avec des yeux enflammés, et je ne peux m'empêcher de l'observer de haut en bas.
— Tu aimes ce que tu vois, n'est-ce pas ? En tout cas, tu n'as pas le droit de m'empêcher de vivre ma vie, me cria-t-elle dessus en me pointant du doigt.
Je saisis son doigt, le lève au-dessus de sa tête et la plaque contre le mur. Sa respiration devient plus rapide, et je ne peux pas déterminer si c'est dû au stress ou à la peur ou sûrement un brin d'excitation. Je distingue la silhouette de ses seins, qui sont plutôt fermes, ni trop gros ni trop petits, en réalité, ils sont parfaits.
— Tu aurais dû lire entre les lignes, Hanna, tu aurais compris que tu m'appartiens tout autant que je t'appartiens. Je ne chercherai aucune autre femme pendant notre engagement, dis-je en murmurant près de son oreille.
— Très astucieux d'avoir laissé des interlignes pour que je ne puisse pas voir ce qui compte vraiment pour toi ! Tu es un connard, Ezra, s'écria-t-elle en tentant de se dégager de mon emprise.
De ma main libre, je tire doucement sur la serviette et, à ma grande surprise, elle ne proteste pas, se laissant faire.
— Et dis-moi que tu n'as pas aimé ce que tu as vu l'autre soir dans la salle de bain, petite mateuse.
— Euh... Je n'ai pas voulu le faire, balbutie-t-elle.
Je continue de tirer sur la serviette et je peux maintenant apercevoir son petit téton. Mon Dieu, qu'elle est belle, cette fille est magnifique.
— Mais tu es restée quand même, dis-moi que je ne te plais pas.
— Pas du tout, tu es un égoïste qui ne pense qu'à lui-même...
— Je ne parle pas de mon comportement, mais de mon corps, chérie. Je plonge mon nez dans son cou pour inhaler son parfum, elle sent divinement bon, j'ai une envie irrésistible d'elle.
— Et pourtant, tu restes là, dans mes bras, Hanna.
— Je te déteste…
Je laisse tomber complètement cette serviette, révélant ainsi sa nudité totale. Ce que je découvre me laisse sans voix, son corps est à couper le souffle, ses courbes sont irrésistibles. Je choisis de caresser son ventre tout en plongeant mon regard dans le sien.
— Dis-moi d'arrêter, Hanna, et je le ferai.
— Non, de toute façon, tu n'iras pas jusqu'au bout...
Elle semble me provoquer, cherche-t-elle à me déstabiliser ou m'encourage-t-elle à poursuivre ?
Je descends lentement jusqu'à son intimité, ce qui la pousse à incliner la tête en arrière, m'offrant son cou, où je dépose un baiser.
Je commence à stimuler son clitoris et, une fois de plus, elle ne prononce aucun mot, se contentant d'un soupir de plaisir, elle est encore plus belle à cet instant.
— Continue, me supplia-t-elle.
Cependant, étant donné que je suis un connard, comme elle l'a si bien dit, je m'arrête brusquement. Mon intention était simplement de jouer avec elle, je n'ai pas l'intention de la mener à l'orgasme.
— Non, pour la suite, tu devras la demander à mon frère que tu apprécies tant.
Je me dégage de son étreinte et me dirige vers ma chambre, la laissant dans le couloir, pleine d'excitation. Cela lui apprendra à me provoquer.
— JE TE DÉTESTE !! s'écria-t-elle en claquant la porte de sa chambre.
Néanmoins, je ressens une forte érection, il va vraiment falloir que je me soulage seul ce soir. Cette tension me fait tellement mal, j'ai l'impression de n'avoir jamais suscité un
tel effet envers une femme auparavant…
5 commentaires
SIMONET JUSTINE
-
Il y a 9 jours
Manolo
-
Il y a 10 jours
Philippine.S
-
Il y a 10 jours
Charlyemorand
-
Il y a 10 jours
Philippine.S
-
Il y a 10 jours