J’aime bien sa façon de s’adresser au journal, de lui prêter des pensées. C’est effectivement proche de la façon dont on peut investir un journal intime. Quelques chipoteries / remarques sur qq phrases, qui pourraient être encore améliorées : Mon regard se tourne vers elle – virgule - …et peut-être raccourcir un peu la phrase ou la segmenter différemment ; « lorsqu’il bute (le regard qui bute me fait bizarre. On imagine une action réelle. Accroche ? ) et rencontre ses traits fatigués. Lorsque tu auras terminé / me passera.. Je ne peux empêcher un sourire joyeux de se peindre sur mon visage. J’aime bien les passages introspectifs qui jalonnent le chapitre et lui apportent de la profondeur : (Je ne peux empêcher mon visage de se peindre d'un sourire joyeux. J'adore mes parents. Ils sont ma famille, mon passé, mon avenir, ma vie... et ma vérité. On roule. On roule. La ville défile, défile. Et ma vie aussi…) L’intensité de la lecture s’en trouve amplifiée. On sent qu'une page importante se tourne. Une nouvelle étape se profile à l’horizon…

J'aime l'idée du carnet pour alléger le poids des émotions :)