Fyctia
Chapitre 1
Une nuit de brouillard, voilà ce qui représente le mieux mon état d’esprit après ce qu’il m’est arrivé.
Imaginez vous marcher dans la pénombre de la nuit, avec seulement la lumière de la lune pour éclairer votre chemin, le brouillard modifiant votre perception du paysage qui se trouve devant vous.
Puis au loin, un escalier qui laisse apparaître une lumière douce et réconfortante, au bout de cet escalier se trouve la solution à tous vos maux des plus facile à combattre au plus compliqué.
Un paradis ou vous pourrez vous échapper, relâcher la pression, et voir vos plus grands rêves se réaliser.
Iriez-vous gravir ces marches ? Moi oui, et je le fais dès que j’en ai l’occasion, je les monte une par une en savourant le moment de liberté qu’elles vont m’apporter, je pose mes douleurs en bas de la première marche là où nous déposons habituellement nos chaussures, et me laisse guider dans ce qui s’apparente le plus à un endroit de bien-être.
Cet endroit est votre esprit.
Il fessait beau ce jour-là, une journée ou n’importe qui aurai eu un sourire plaqué aux lèvres, j’en avais un moi aussi avant de me retrouver enfermer dans la chambre du créateur de toute ma douleur.
Le volet fermé, la lumière éteinte, seulement une petite ampoule qui laissait transparaître un petit filet de lumière rouge.
Il n’y avait aucun bruit à part celui de sa respiration, celle d’un animal, d’un animal prêt à dévorer sa proie même si celle-ci souhaiter continuer à vivre.
- Un jour, tu seras bien obligée de me laisser faire Anna.
J’étais là, allonger sur son lit totalement pétrifié, il m’était impossible de bouger, j’étais incapable de faire le moindre mouvement ou d’esquisser le moindre son.
Le dernier mouvement que j’ai pu effectuer a été de repousser ses mains, en vain, pour lui je n’étais plus qu’une proie faites pour attiser ces désirs, même si moi je n’en voulais pas.
Il s’attaqua à mon cou, mes cuisses et puis mes seins, il m’écrasait de tout son poids me bloquer comme pour empêcher toute réaction de ma part pouvant le faire sortir de sa transe.
Je n’étais plus que spectatrice, je voyais, entendais, sentais, mais ne bouger pas.
Je subissais les attouchements que me faisait cet homme incontrôlable.
J’avais pourtant mis en lui de l’espoir, de la confiance, je me suis livrée dans une bataille contre un adversaire incapable de se battre lui-même.
Mon téléphone sonna, ma mère m’avait toujours venté les nombreux effets néfastes de celui-ci, mais ce soir, il a été mon sauveur.
Il reprenait ses esprits, mais ne réalisa pas ce qu’il venait de briser en moi pour toujours, enfin jusqu’au moment où je trouvai comment recoller les morceaux.
3 commentaires
Valentine0bgn
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Il y a 8 mois
midn
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Il y a 8 mois
Inès k
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Il y a 8 mois