Fyctia
Rentrée scolaire 🌶️
Jeudi 1 septembre 2022.
Premier jour de cours, j'angoisse un peu. Benjamin m'embrasse en me souhaitant bon courage et file à sa salle de sport ; il ne reprend les cours que dans quelques jours.
Nous avons passé un superbe mois d'août ensemble, toujours collés l'un à l'autre, à notre retour de vacances. Je ne remercierai jamais assez Clara pour avoir orchestré ce petit piège.
Après avoir quitté la chambre pour rejoindre le groupe en bas. Tout le monde nous a applaudis, certains de l'issue de ce huis clos forcé.
Après ces montagnes russes émotionnelles, je suis contente d'avoir retrouvé notre complicité toujours intacte.
Je me sens bien avec lui. Je me retourne une dernière fois et le surprends en train de me souffler un tendre baiser, avant de tourner au coin de la rue.
C'est trop mignon !
Je passe les grilles du lycée et prends quelques minutes pour observer ce lieu à la fois si familier et étranger. Je n'ai plus les mêmes repères, pourtant je suis au même endroit.
Ce sont les mêmes bancs où j'avais l'habitude de me poser avec le groupe, les mêmes bâtiments rouge brique que je fréquente depuis la seconde. Mais je ne m'y sens plus aussi à l'aise qu'autrefois. Il n'y a plus un seul visage familier dans la cour.
Cette année va être un vrai calvaire !
Je m'apprête à entamer mon premier cours ; histoire-géographie, quelle ironie !
Je me pose au fond de la classe et observe les élèves entrer les uns après les autres sans réel entrain. Au moins, je ne suis pas la seule à venir à reculons.
Je reconnais quelques redoublants avec lesquels je n'avais pas vraiment d'affinité.
Une fille s'installe à ma table.
— Salut, moi, c'est Emma et toi ?
— Léna, salut, réponds-je sans même la regarder, fixant toujours la porte d'entrée.
Je ne suis pas réellement d'humeur à sympathiser.
Une fois tout le monde installé, la professeure pose ses affaires sur son bureau. Et mince !
— Bonjour tout le monde, pour commencer, veuillez me remplir la fiche que je vais faire circuler.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Madame Beaunichon.
J'entends quelques rires fuser dans la salle, je repense avec nostalgie à mes amis qui avaient réagi pareil lorsqu'elle s'était présentée l'an dernier.
Sans vraiment réagir, je prends la feuille qu'on me tend et commence à remplir le questionnaire par automatisme.
Je lève les yeux et remarque que certains mecs sont déjà en train de faire leur course.
Ils se font des messes basses tout en pointant quelques filles du doigt, absolument pas discrets.
Ça ne m'étonnerait pas qu'ils dressent une liste pour classer la beauté des filles de la classe, c'est la nouvelle mode ! Personnellement, ça m'est égal !
Mon côté féministe dirait que cela limite le rôle de la femme à un morceau de viande, mais bon, ça me confirme juste que les garçons sont moins matures que nous.
De toute façon, je ne pense qu'à une chose… Retrouver Benjamin à la fin des cours.
Une fois que toutes les fiches sont retournées sur le bureau de Madame Beaunichon, elle nous invite à ouvrir notre manuel.
On passe à tour de rôle pour lire le descriptif concernant la Première Guerre Mondiale. Ensuite, elle nous distribue une carte qu'on doit colorier.
Je sens une tape sur l'épaule, comme pour attirer mon attention. Je hausse un sourcil tout en me retournant vers l'inconnu.
— Salut, moi c'est Arthur, désolé, j'ai oublié mes crayons, tu peux me prêter les tiens ?
Si c'est une technique de drague, elle est pourrie.
Son regard bleu tacheté de paillettes vertes, ancré dans le mien, brille d'une lueur espiègle. Il a un visage enfantin, avec les joues légèrement bouffies, mais ses traits doux le rendent sympathique.
— Tu peux prendre les miens, roucoule ma voisine en lui jetant un sourire mutin.
Tiens, il semble au goût de ma voisine.
Suspendant mon geste pour les laisser flirter, il retient ma main pour récupérer mes crayons.
Je me détache aussitôt de sa prise, lorsque j'entends la professeure crier sur un élève à notre gauche.
—Non ! Non et non, il est interdit de gommer sur une carte. Vous m'entendez tous ! Le premier que je revois gommer sur une carte aura des points en moins sur son prochain devoir.
Des conversations en aparté se créent, tandis que d'autres beaucoup moins discrètes se font entendre dans le fond de la salle.
—Non mais elle est malade celle-là, me murmure Arthur à l'oreille.
Ma voisine, Emma, l'a entendu, car elle ajoute :
—Je l'ai eue l'année dernière, elle est totalement perchée. Les rumeurs disent que le directeur aimerait bien qu'elle soit mutée, mais elle fait de la résistance. Sans mauvais jeu de mots avec le thème étudié du jour.
Je ne peux m'empêcher de rire sous cape face à son humour un peu décalé.
En fin de journée, Benjamin m'attend, un sourire en coin, adossé à la grille.
— À demain Léna, me crie Arthur en scrutant Benjamin du regard.
— C'est qui ce blondinet ? s'énerve Benjamin.
— Un garçon de ma classe qui n'avait pas de crayons ! dis-je pour le calmer.
— Méfie toi de lui, il semble clairement intéressé. me prévient-il.
Il m'emmène dans le parc proche de sa maison. Il a eu la chance d'habiter à quelques pas du lycée, lui évitant les heures interminables de bus.
On se balade main dans la main en se racontant nos journées respectives, je le rassure avec Arthur.
Arrivée sur notre banc habituel, juste en dessous d'un magnifique sol pleureur, je m'installe sur ses genoux à califourchon et plaque ma bouche contre la sienne, tout en me blottissant dans ses bras rassurants.
Il s'humecte les lèvres d'une manière ultra sexy avant de me dévorer à son tour.
La tension est palpable. Quand je sens sa langue me lécher la lèvre inférieure, tout en l'aspirant, une sensation de chaleur m'envahit, m'arrachant un gémissement de plaisir.
Nos bouches se percutent un peu plus violemment, guidées par notre désir naissant.
Je sens son sexe se tendre à travers son jogging. Cherchant son contact, j'ondule légèrement sur lui, sous son regard incandescent. J'aime l'effet que je lui fais !
—Léna, arrête ! Tu vas me faire éjaculer sur place, dit-il haletant.
Je me détache légèrement et pose ma tête sur son épaule, gênée de m'être laissée autant aller.
—Eh chérie ! N'aie pas honte ! C'était bon… trop bon. Tu m'excites trop !
—C'est juste que parfois, j'oublie à quel point ça peut être frustrant pour toi, je suis désolée !
—Stop ! Ne t'excuse pas… J'adore ce que tu me fais. Que tu te lâches avec moi me prouve que tu as confiance. Je te l'ai dit, on va à ton rythme, je ne suis pas en rut. Je sais me contenir. J'aime te sentir réceptive et à l'aise.
En rentrant chez lui, il me propose de rester un peu, ses parents n'étant pas là.
Je ne prends mon bus que dans deux heures, alors j'accepte volontiers.
On s'installe tranquillement dans son lit une place, devant la série Elite.
D'ailleurs, plus on avance dans les saisons, plus ça devient n'importe quoi. Il n'y a que du sexe !
Je mets le self-control de Benjamin à rude épreuve avec toutes ces scènes hots !
21 commentaires
Fanny Nohal
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Il y a un an
Diane Of Seas
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Il y a un an
Mllecycy
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Il y a un an
Lhana1709
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Emeline Guezel
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lea.morel
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Hopeless_
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A l'Encre de mon Sang
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Seph
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Lhana1709
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Il y a un an