Fyctia

Chers vous,

Après 90 jours d’écriture, de joie, de doutes, la première partie de cette aventure s’achève. Vous vous doutez que c’est dans cette fin de roman, qui ne vous est pas encore accessible, que se trouvent toutes les réponses à vos questions. Le temps viendra...

Ce concours aura été jalonné de colossales vagues d’émotion, d’une part parce que le sujet si sombre de ce livre ne pouvait m’autoriser à me mettre à l’abri des tempêtes qu’il génère, et d’autre part parce que votre présence m’a touchée, profondément.

Je pense à ma famille, en premier lieu, puisque le temps passé à écrire est souvent au détriment du temps partagé.

Je pense à mes ami(e)s, à mes collègues qui ont été extraordinaires de bienveillance, je pense aux auteurs plus chevronnés qui ont eu la gentillesse de me soutenir, et je pense aux lecteurs. Ceux qui me suivent depuis deux ans maintenant et ceux qui sont apparus récemment sur cette plateforme, pour mon plus grand bonheur. Certes, je n’ai pas eu le temps, durant ce concours, d’être une lectrice assidue alors que de nombreuses histoires ont attiré mon regard. J’y reviendrai, mais un peu plus tard.

Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est d’amener le tapuscrit de Marie le plus loin possible. À ce jour, je ne sais pas encore si cette story restera dans le top 4, et si tel est le cas, si elle retiendra l’attention du jury. Dire que j’en rêve serait un euphémisme, mais mon premier roman ayant été dans le top 4 d’un concours parrainé par Maxime Chattam, je sais pertinemment qu’être finaliste ne suffit pas. Un jour viendra, je l’espère. Je travaillerai sans relâche en pensant à ce que Marie représente pour moi, je me battrai pour la faire vivre.

Je vous remercie, et surtout… je vous embrasse. Très fort.

À bientôt.