Bedite Marco Alessandro De Guisseppe Chapitre 4

Chapitre 4

Le vieil homme, à terre, n’eut plus la force d’exprimer sa haine et sa frustration. Les passants passèrent et, en même temps, lui demandèrent : « Que s’est-il passé ? Que fais-tu ici ? Et qui t’a infligé une telle violence ? » Les passants remarquèrent tout de suite la caste à laquelle il appartenait et il y avait, entre le bas-peuple et les nobles, un lien de servitude, presque d’esclavage.

La soumission était telle, qu’ils auraient préféré subir cette violence à la place du noble ; sans même connaître cette personne, ils étaient touchés émotionnellement, et peut-être qu’au fond d’eux, ils étaient motivés par le désir de s’enrichir (en aidant le noble), une motivation cupide à laquelle eux-mêmes n’avaient pas accès. L’endoctrinement, enraciné dans leur esprit depuis leur tendre jeunesse, était si puissant qu’en cet instant, ils étaient convaincu de faire le bien


Les minutes passèrent et le vieux noble réussit tant bien que mal à leur offrir une réponse : “Taisez-vous.. Je vous ordonne d’informez le Palais royale que le médecin qui travail à la Prison m’a fait offense. Miséreux ! cessez de me regardez avec ce regard compatissant ! ; je n’ai guère besoin de la compassion de sous-hommes”. Aussitôt que le noble donna ses instructions, ils s’exécutèrent.


Pendant ce temps-là, dans le Palais des Doges, la soirée suivait son cours, lorsque le Roi reçut des échos de la noblesse lui annonçant qu’une odeur nauséabonde se faisait sentir. Cette odeur venait des Piombi (les prisons des Doges) et était perceptible jusqu’au Palais, situé juste au-dessus. C’était la conséquence d’une prison surpeuplée, d’une hygiène négligée et de l’orgueil d’un lourd marteau prétendant imiter la sanction divine au nom d’un supposée maintien de l’ordre. Cette odeur c’était le cri de souffrance et de tristesse des prisonniers, qui étaient accablé par le fardeau de leur pensée, ces pensées défilèrent, à l’instar du cliquetis de l’horloge ou des palpitations du coeur, ils ne sauraient s’arrêter. C’était là, le chatiment le plus dur qu’ils puissent connaitre au délà de la douleur physique, cet douleur était supérieur. Quiconque subissait le traitement de cette prison en sortait prostré, et rapidement, il renoncait à résister.


C’était durant ces instants de silence, où ils étaient livré à eux-même qu’ils avaient des réminiscences fragmentaires d’un passé qu’ils auraient préféré oublier, un passé qui venait torturer leur sommeil tranquille et innocent. Marco en fit l’expérience. Il eut des visions de son père, gisant sur le sol, ensanglanté et troublé. C’était l’image d’une âme inquiète, ce visage de la mort, ce visage qui était si familier pour Marco. Son père le regarda avec ce visage là, lui qui n’était même pas en âge de comprendre ce qui se passait, et, comme par instinct de survie, dans le récit de son inconscient intervint la comptine de Giacomo : « Main, main morte… » lui permettant de s’échapper d’un champ de bataille impitoyable


Son sommeil paisible se poursuivit, mais quelques heures plus tard, à son réveil, Marco se sentit envahi par l’air glacial qui entrait dans la cellule, le bruit des geôliers qui marchait presque à reculons, la texture funeste des murs et des plafonds, la goutte d’eau qui s’échappait à gouttes régulières du robinet dégradé, tout cela le plongea dans une inconsolable amertume, cet ennui incessant était pour un enfant fougueux comme lui le pire des supplices, il en venait presque à regretter son ancien quotidien ébourriffant (rempli de rebondissement/montagne russe).


Du côté de Giacomo,

Giacomo Casanova avait déjà soigné Alessio à l’infirmerie. Ce dernier, grâce à sa jeunesse, avait rapidement repris du poil de la bête.


Alessio ”Je suis guéri, fais moi sortir ! Giacomo je n’aime pas cet endroit, il me file la trouille”

Giacomo : “Allons, tu t’es pris un sacré coup, tu devras attendre au minimum une semaine, écoute moi et fais ce que je te dit Alessio”


Alessio acquiessa et se rallonga dans le lit grincant, il y avait cet atmosphère morne et envahissante dans l’infirmerie si bien que leur esprit ne pouvait être occupé que par des idées noires, incessante et insistante.


Giacomo “En venant de l'extérieur, tu trouves cet endroit(l’infirmerie) déjà suffocant, mais pour les prisonniers qui y arrivent, c'est tout le contraire. Ils font tout pour prolonger leur séjour, car la vie dans leurs cellules est si dure qu'un simple échange avec un infirmier qu'ils ne connaissent même pas devient pour eux une bouée de sauvetage, une bouffée d’air fraiche”


Giacomo “ Peut-être te sens-tu seul ?” lacha giacomo d’un air moqueur


Alessio “ Lache-moi !” s’égosilla Alessio de manière tonique

Giacomo” Cela ne fait rien, j’ai quelqu’un a te présenter, je pense que cet personne aurait vraiment besoin d’une personne comme toi”


Alessio, jusque-là adossé au mur, se tourna finalement vers Giacomo pour l'écouter, affichant une expression à la fois prudente mais surtout curieuse.


Les passants qui était chargé par le vieux noble d’aller raconter ce que Giacomo a fait à celui-ci, était enfin arrivé au palais.


Le passant, haletant, arriva en quelques minute devant la porte du palais. Il réussissent à entrer dans le palais après de longues minutes de justifications et d’explications ils parviennent enfin à remonter l’information concernant l’aggression de Giacomo Casanova jusqu’au général Vittorio Malavita Di Ravello alias le Terrible, cet Homme était connu pour son excellence et pour sa cruauté, on dit que Malavita n’a jamais échoué dans l’une de ses missions ; son influence était telle, qu’il était le seul prétendant pour succéder à la couronne.


Malavita : ” Des témoins nous ont indiqué que le Comte de Ravello s’est fait agresser par un Homme qui répond au nom de “Giacomo Casanova”, ce comte de Ravello c’est Alfredo de Don Alessandro Di Ravello un membre de ma famille, si votre majesté me le permet, laissez moi lavez l’honneur de ma famille. Je vous promet de revenir avec la tête de ce Giacomo Casanova, il va apprendre ce qu’il en coute de s’attaquer au Di Ravello” Après ses mots Malavita se prosterna et prit place devant Sa Majesté, la tête baissée.


Lorenzo de médicis(le Roi) : “Qu’il en soit ainsi. Et pour que cela soit clair, l’échec est intolérable. Tu ne reviendras pas sans m’annoncer la mort de ce Giacomo Casanova. Moi, Lorenzo de Médicis, héritier de la couronne et souverain de la lignée des Médicis qui règne depuis quatre siècles, je prononce sa condamnation à mort !”


Suite à cela, un long silence apparu dans la salle du Roi. Puis un vent froid souffla depuis les longues fênetres entreouvertes. Malavita se redressa mettant fin à ce long silence et se dirigea vers la sortie accompagnée de Matteo et Giovanni, ses deux fidèles lieutenants en direction de la Piombi accompagné de Matteo et Giovanni, les trois marchaient d’un même pas, armé et déterminer à accomplir leur mission.

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3 commentaires

Amphitrite

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Il y a 5 mois

J'avais commencé à te lire et bien apprécié l'atmosphère italienne du texte. Je n'ai pas eu le temps de tout lire...

Amphitrite

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Il y a 5 mois

Petit soutien en cette fin de concours. Si tu souhaites m'aider aussi à débloquer mon prochain chapitre, passe sur Muse Academy!

Bedite

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Il y a 5 mois

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