Claudie Berbigette M.J.Air Samedi 24 septembre

Samedi 24 septembre

– Bonjour Rose ! Déjà là ?


– Bonjour Marc, assieds toi je t'ai préparé ton petit-déjeuner.


Je passe derrière le comptoir pour l'embrasser avant de m’installer.


– Tiens mon petit, mange !


– Rose je t'en prie, ne m'appelle pas comme ça, j'ai 38 ans !


– Je sais Marc, mais tu seras toujours mon petit, c'est comme ça je n'y peux rien.

Elle me sourit et me regarde manger avant de retourner à ses tâches.


Je ne sais pas ce que tu as fait pour mériter une personne comme Rose. Elle t'aime, c'est évident, tu es le fils qu'elle n'a jamais eu.


– Moi aussi je t'aime Rose !

C'est sorti tout seul sans que je m'en rende compte et elle est la seule personne à part ma mère à qui j'ai dit, je t'aime. Elle revient vers moi pour poser sa main sur la mienne.


– Je sais Marc, je t'aime aussi, tu es mon fils, n'oublie jamais.

Je lui souris en déposant un baiser dans la paume de sa main puis elle quitte la cuisine.


Bien, alors maintenant, comment séduire la blondinette ? Il faut trouver un plan. Je commence à réfléchir quand mon téléphone sonne.


– Jonson !


– Marc, salut, tu as une minute ?


– Bien sûr Maurice, quoi de neuf ?


– J'ai commencé mes recherches sur Clark, je crois que j'ai trouvé un truc, mais je dois quitter le pays pour mes recherches, je te tiens au courant une fois que j'en sais plus.


– A l'étranger ? qu'est-ce que tu as trouvé ?


– Mes infos ne sont pas sûres, je préfère attendre d’être certain avant de te faire mon rapport, mais si c'est ce que je pense, tu devras prendre une décision le concernant.


En général, quand Maurice est si énigmatique, c'est qu'il a trouvé quelque chose de gros.

– OK Maurice, mais fais vite, je commence à croire que toute cette histoire ne sent pas bon pour mon cul.


Il rit.

– Ne t’inquiète pas, je décolle ce matin et j'aurais de nouvelles infos ce soir ou demain au plus tard, j'te rappelle, bye.


Putain ! Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire, Ron me cache des choses, j'en étais sur bordel !


Je passe la journée entre mon bureau et la salle de gym, j'aurais bien envie d'une présence féminine, mais impossible de rappeler Mary et aucune envie de sortir, tant pis, j'attendrais.

Toi attendre ? Tu ne tiens pas plus d'une semaine sans devoir baiser, et ça fait déjà 5 jours, tu vieillis mec !

Tu as aimé ce chapitre ?

9

0

0 commentaire

Vous êtes hors connexion. Certaines actions sont désactivées.

Cookies

Nous utilisons des cookies d’origine et des cookies tiers. Ces cookies sont destinés à vous offrir une navigation optimisée sur ce site web et de nous donner un aperçu de son utilisation, en vue de l’amélioration des services que nous offrons. En poursuivant votre navigation, nous considérons que vous acceptez l’usage des cookies.