Selya Elmas Lonely 5.3 Betwenn your lips

5.3 Betwenn your lips

Quelqu'un rentre en trombe dans la pièce. Je ne bouge pas d'un pouce et reste là, à califourchon sur lui, mon couteau sous sa gorge à le fixer droit dans les yeux.


- Mec, je savais que tu n'étais pas du genre doux au lit, mais de là à ce qu'une meuf te fasse saigner, je ne savais pas, ricane le mec.


Il me dégage de lui furieux et m'envoie valser contre le mur, il pose automatiquement sa main sur sa gorge.


Mes cotes bordel !


Je reprends mon couteau dans ma main et essuie le sang dessus. Le mec sur le pas de la porte m'observe, et il n'a pas l'air des plus sobre.


- Je n'étais pas en train de la baiser Jay', affirme-t-il d'un ton sec.


- Dommage, parce qu'elle n'a pas l'air mal dans le genre, avoue-t-il en me dévisageant. Si tu ne la veux pas, je me la ferrais bien, après tout.


Il me regarde, en se léchant sa lèvre.


Un double homicide, vous pensez que je m'en sortirai comment ?


Je m'avance vers lui, mais l'autre connard me devance. Sa carrure et sa taille son légèrement supérieure à celle du blond. Il le domine de toute sa hauteur.


- Je la hais mais amuse-toi à la toucher... un rire profond sort de sa gorge, tu es un homme mort, c'est compris ?


Mais pour qui il se prend ?


- Calme ta possessivité Myers. S'il veut m'approcher qu'il essaie, mais c'est à ses risques périls. Je n'ai pas besoin de toi pour me protéger, chéri.


Il bouillonne.


- Pourquoi tu ne la baises pas déjà ? Un caractère comme ça, ça ne doit pas être ennuyeux.


Lewis le prend par le col et le plaque un peu plus contre le mur.


Quelqu'un peut m'expliquer, c'est quoi cette manie de plaquer les gens contre le mur ?


- Tu n'as pas l'air de comprendre ce que je viens de te dire ? Je ne la baise pas. Et tu ne l'approcheras pas. Et je t'assure que si tu savais qui elle est, tu ne le voudrais pas non plus, dit-il d'un ton tranchant.


Un gloussement s'échappe de ma gorge. Lewis s'écarte de lui, mais reste sur ses gardes. Quant à moi, je m'approche du blond, il me regarde avec curiosité.


- Ravie de te revoir Jayden, balancé-je sarcastiquement. Tu ne te souviens pas de moi apparemment, Malya Clark.


Son visage change complètement d'expression. Il m'observe comme si j'étais un extraterrestre. Son regard passe de Lewis à moi, nous interrogeant tous les deux. Je reprends la parole en croisant mes bras sur ma poitrine.


- Alors toujours envie de me baiser Jay' ?


Le blond regarde son meilleur ami d'un air paniqué, tandis que je sens son regard me brûler dans mon dos.


- Euh...


- C'est ce qu'il me semblait, dis-je en lui envoyant une tape sur l'épaule. Ah, j'allais oublier, force un peu moins sur la tequila Jay', ça ne te réussit pas vraiment.


Je quitte les toilettes avec son regard brûlant dans mon dos. Et viens me réinstaller à ma table.


Fait chier ! Mon burger est devenu froid. Il va me le payait.


En parlant du loup, Heckle et Jeckle débarquent et s'installent à la table. Jayden se met à côté de moi malgré le regard menacent de son ami.


Il va falloir qu'il se calme le coco, je ne lui appartiens pas.


- À cause de toi mon burger est froid, ralé-je.


- Tu as qu'à aller te plaindre au paparazzi.


- C'est ce que je comptais faire, mais un certain connard m'en a empêché, sous prétexte que le surnom "princesse" n'était pas assez virile pour lui.


Il me foudroie du regard tandis que son pote glousse à côté.


- Et une certaine psychopathe à sortie un couteau pour s'occuper d'un paparazzi !


- Et de toi au passage. Et je te l'ai dit ! C'était juste au cas où il ne se montrerait pas coopératif ! T'es long à la détente Myers. Et c'est bon, il n'y a pas de quoi avoir peur, c'est juste une simple lame de couteau, rétorqué-je en lui faisant un clin d'œil.


Il va pour répliquer, mais Jay' le coupe avant.


- Bon, vos histoires ne sont pas si ennuyantes, mais vous entendre vous en envoyer plein la gueule, si. Il est temps que vous grandissiez un peu les gars, on a plus 12 ans. Ça ne fait même pas 24 heures que tu es revenue, et vous voilà déjà à vous engueuler.


Il prend nos mains dans les siennes, et nous regarde comme des enfants.


Décidément l'alcool ne le réussi pas.


Je retire ma main et le brun en face fait de même.


Il ne faut pas abuser sur le contact physique, je le tolère, c'est déjà ça non ?


- Les gars faites vous l'amour pas la guerre, propose-t-il en se prenant pour un gourou.


On le fusille tous les deux du regard.


- Finalement , je retire ce que j'ai dit. Ça doit être la tequila qui parle... oue c'est ça en faite, c'est la tequila qui parle. Mais passez y quand même les gars.


Ce mec m'exaspère, même s'il est plutôt drôle. Et je vois que je ne suis pas la seule à le penser vue le visage amusé de son ami.


- Bon... Jay', je vais te raccompagner. Et ne conteste pas, je n'ai pas envie d'enterrer mon meilleur pote demain. Même si des fois ce n'est pas l'envie qui me manque, mumure-t-il.


- Ne t'inquiète pas Papa ours, dit-il en le balayant d'un geste de la main. Je vais me débrouiller tout seul. Va ramener Malya plutôt.


Je croise son regard perçant.


- Je vais me prendre un taxi, proposé-je en m'extirpant de la table.


- Non, c'est hors de question. S'il t'arrive quelque chose, ton frère et le mien me butent. Tu n'iras nul part sans moi, compris ?


- Ça, c'est ton problème Myers pas le mien. Et il va falloir t'habituer à être un peu contrarié.


Il lève les yeux au ciel. Et sans un mot de plus, je quitte le Fast-food en lui jetant un dernier regard, pour lui assurer que tout se passera bien.


J'interpella un taxi au loin et lui demande de me ramener chez moi. Le trajet est calme, je dirais même apaisant après cette première journée mouvementée, je regarde les rues animées de Los-Angeles défilés sous mes yeux. Et il y a une partie de moi qui ne peux s'empêcher de penser, que d'un côté cela m'avait manqué.


Le taxi me dépose chez moi et je lui file 15 dollars. La villa est plongée dans le noir. Ils doivent sans doute dormir ou ne pas être encore arrivés. Je retire mes talons et les prends à la main. Soudain, une lumière s'allume à ma droite.


Je crois bien que Satan à fini son séjour parmi les mortels.


- Tu croyais t'en tirer en douce ?! Ne pas payer les conséquences de tes actes, ne...


- Précilia, la coupé-je. De un, ta voix est insupportable quand tu piailles comme une pie, de deux, fou moi la paix, je suis crevée et de trois, ne fais pas la mére qui s'inquiète pour sa fille, ça ne te va vraiment pas comme rôle.


Avant qu'elle n'est pu rétorquer quoi que ce soit, je suis déjà dans les escaliers pendant que sa voix horripilante résonne dans la maison.


Une fois dans ma chambre, j'enfile un long t-shirt et une culotte puis me glisse dans mes draps en sois noirs. Khaleesi me rejoint dans le lit et me gratifie d'une léchouille au visage. J'éteins la lumière et tombe instantanément dans un sommeil profond, après cette longue journée.

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6 commentaires

margauxxmchl

-

Il y a 2 ans

toujours aussi incroyable 🫶🏻🥹

Eva Boh

-

Il y a 2 ans

Il y a un bon équilibre entre dialogues et récit, c'est rythmé et plutôt sympa jusque là !
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