Fyctia

Son regard change aussitôt prenant conscience de qui je suis. Je lui envoie un coup de pied dans les couilles. Il recule et tombe à son tour.

Je sais c'est bas comme coup, mais ça me fait du bien mentalement de le voir souffrir.

Personne ne parle dans la salle, tellement qu'ils sont omnibulés par la scène.

- J'aurais du m'en douter. Aussi arrogante, provocatrice, et impertinente ça ne pouvait être que toi Clark, mais difficile à reconnaître physiquement.

- Je te retourne le compliment. Aussi arrogant, insolent, et insupportable ça ne pouvait qu'être un enfoiré comme toi.

- Simplement enfoiré ? Ohhh tu peux faire mieux Clark franchement, je t'ai connu plus créative.

Je lui envoie un regard assassin et me penche au dessus de lui.

- Ohh mais ne soit pas naïf Myers ce n'est que l'amuse bouche. Que la guerre recommence, déclare-je en lui faisant un clin d'oeil.

Tous les regards sont rivés sur moi, celui de Patrick en particulier. Ils restent tous choqués par ce qu'il vient de se passer. Je descends du ring, prend mon sac, ma nouvelle paire de gant et disparaît dans les vestiaires victorieuse.

C'est une blague !?

Il n'y a même pas de vestiaire pour femme. Peut importe. J'ai besoin de respirer. Mon corps me fait mal, ma mâchoire et mon ventre en particulier, ce connard ne m'a pas rater.

Je m'appuie sur le rebord du lavabo, et me regarde dans le miroir. Des marques commence à apparaître sur mon corp. Fait chier ! Je me rince la bouche, enfin le sang qui commençait à sécher.

Je relève la tête, et aperçois une silhouette se tenant dans l'embrasure de la porte. Une silhouette torse nue tatouée, des abdos et des pecs parfaitement dessinés, une mèche brune retombant sur se visage que je haïs tellement, plusieurs marque sur le corp qui commence à apparaitre et ses iris bleu qui me fixe à travers glace ne renvoient qu'un sentiment de haine. Lui aussi est pas mal amoché.

- Qu'est-ce que tu veux Myers, un autre poing dans ta gueule ou dans tes couilles cette fois si ? balance-je sans me retourner.

- Tu utilises toujours le sarcasme comme armes à ce que je vois, c'est pour cacher ton manque de confiance en toi, le stresse que tu éprouves en ce moment ou ton manque de reparti ?

Je vais le buter bordel, mais je garde mon calme.

Je me retourne, et me rapproche de lui. Je me mets sur la pointe des pieds, pour êtres le plus près possible de son visage. Il ne bouge pas d'un millimètre, je sens son souffle qui me répugne.

- Le sarcasme sert à combler le manque d'intelligence dont fait preuve la personne en face de nous, c'est pour ça que je l'utilise toujours et spécialement en ta compagnie chéri, repondé-je en le provoquant.

Il me fusille du regard, et m'envoie valser contre le mur des douches.

- Connard !

Je me relève, lui envoie un coup de genoux dans les couilles, lui fais une clef de bras et lui envoie un coup de coude dans l'arcade, et le maintien au sol. L'adrénaline coule dans mes veines. Il se retourne et me bloque au sol à son tour. Il me donne un coup de point dans les cotes et s'écarte de moi. À peine ai-je eu le temps de me rélever difficilement, qu'il me prend par la gorge et me plaque contre le mur. J'essaie de me débattre, il faut qu'il me lache, mais impossible, il est trop fort.

Je dois respirer et garder mon calme.

Et ne surtout pas trembler.

- Ne t'amuse plus jamais à me provoquer Malya et encore moins devant les autres. On est plus des gamins, l'époque où c'était de simples blagues est révolue, et je suis beaucoup moins gentil qu'avant donc un conseil tient toi loin de moi ou tu risque de le regretter.

- Tu vas faire quoi Myers ? Continuer à me frapper, on va en avoir pour un moment, il sert un peu plus ma gorge et se colle plus à moi. Tu n'as pas idée à quel point j'ai changé Lewis. Donc tu me feras le plaisir d'enlever tes sales mains de ma gorge, aussi non je ferais en sorte que tu ne puisses plus jamais te servir de ton joujou favoris.

Mes mains trembles bordel, mais je dois garder le contrôle, surtout face à lui.

Il lâche ma gorge, mais son corp ne s'écarte pas du miens.

Sa proximité me répugne.

- Tu te bats avec une telle rage et haine Malya, qu'il t'ai forcément arrivé quelque chose. Pourquoi tes iris gris sont hantés et pourquoi tes mains se sont misent à trembler dès que tu es en situation d'impuissance ? Je découvrirai ce qu'il t'est arrivé, quoiqu'il en coûte, et une fois que je le saurais, il me fixe intensément, j'ai besoin d'air. Je te détruirai de la plus belle des manières qu'il soit. Juste par pure plaisir de te voir réduite à néant par mes soins, murmure t-il à mon oreille dans le plus grand des calme.

Je rigole jaune.

- Ohh qu'est-ce que tu peux être naïf Myers, tic tac tu arrives trop tard pour ça. Je suis déjà plus que brisée.

Je le pousse pour m'écarter, il m'envoie un regard que je n'arrive pas à décrypter. Je prends mon sac et mes gants et par de là.

Que la guerre recommence Myers, et je ne perdrais pas à ce jeux, je peux te le garantir...