Merci pour ce retour détaillé. Pour le vécu de mage, il est là surtout pour faire passer la dualité de Jaïda plus que pour l'exposition : elle sait que ce qu'elle fait n'est pas moral, que la voie sur laquelle Marcel s'engage n'est pas morale mais elle n'arrive ni à arrêter ni à contenir son enthousiasme pour la chose. Elle avertis Marcel à reculons, veut autant le voir devenir un de ses collègues qu'elle les méprise. Le chapitre est moins sur qui est Marcel que sur ce qu'il va devenir : l'histoire est un rise and fall. (ce que le prologue précisera, le lecteur est sensé savoir ou a minima deviner que Marcel va très mal tourner)

Alors, j'hésite à rajouter un prologue pour un peu plus explorer le passé de Marcel (qui ne serait du coup pas de son point de vue à lui). Mais dans l'idée, il est en effet extrêmement "vide" au départ, il fait ce que ses maitres ont décidé pour lui et ne s'est jamais vraiment posé la question de ce qu'il voulait car il n'a rien connu d'autre. C'est là que lui même commence son histoire car il considère ce qui se passe avant comme n'ayant aucune importance. En dehors de la volonté de plaire à son maitre et d'un sentiment de supériorité vis à vis du reste de la population transmise par ce dernier, il n'a pas eu l'occasion de se faire beaucoup de personnalité. Pour ce qui est du dos de Jaïda, je pensais que la description suffisait (il est couturé de cicatrices au point qu'un enfant ne peux pas y poser sa main sans en toucher deux) mais je reconnais avoir été assez avare de descriptions dans ces premiers chapitres. Je prends note.

Du coup dans l'idée : le prologue serait une scène sur Sirecc qui récupère le texte, un récit de la vie de Marcel par lui même après qu'il ait mal tourné. Il décide de le lire pour savoir où lui, en tant que père de substitution, aurait échoué. Cela préciserait aussi l'ironie dramatique qu'implique le titre.