Fyctia

PREMIERS PAS, PREMIERS SORTILÈGES… OU PRESQUE

Il plisse les yeux, faisant une moue légèrement contrarié par la évènements.

- Tu as réussis à perdre le contrôle sur un exercice de base. Je dois dire que c’est assez inquiétant vu la quantité d’énergie que tu possède en toi. Je savais qu’un léger choc physique te ramènerai à toi parce que tu était plongée dans ton subconscient et donc que tu était en transe. Mais si tu venais à perdre le contrôle une fois éveillée… Je crains que la seule solution pour t’arrêter ne soit de tuer.

Celeste serre ses poings afin de cacher sa peur, mais c’est inutile d’essayer de cacher ses émotions à un Loup. Elle ne répond rien, essayant d’assimiler les conséquences des paroles qu’il vient de prononcer. Le visage d’Orion s’adoucit.

- C’est pour ça que l’on va tout faire pour que ça n’arrive, quitte à t’entraîner deux fois plus. Il va également falloir qu’on fasse des recherche sur ton pouvoir. Il a l’air de fonctionner assez différemment des magies élémentaires classique… Mais ça risque d’être assez compliqué étant donnée que l’existence même de ce pouvoir est inconnu de tous.

Celeste sent l’espoir l’envahir à nouveau, et son cerveau se met à réfléchir. C’est d’ailleurs comme ça qu’elle trouve un début de piste.

- De presque tous. Le Conseil Élémentaire savait pour moi. Peut-être qu’ils pourraient m’aiguiller ?

Orion hausse les épaules.

- Peut-être, peut-être pas. Je ne leurs fais pas trop confiance… J’avoue que j’ai un peu de mal avec les mages élémentaires qui se prennent pour des rois. Mais quoiqu’il en soit, tu peux toujours essayer. Je suppose qu’il vaut mieux essayer toutes les pistes que nous possédons. De mon côtés, j’essayerai de voir si les Anciens ont des livres à ton sujet dans les archives des Meutes.

La jeune femme hoche la tête, elle essaiera peut-être un peu plus tard. Pour le moment il faut qu’ils se remettent au travail… A cette idée, son ventre se met à gronder. Cette séance de méditation magique à du l’épuiser plus qu’elle ne le pensait. En entendant ses grondements, Orion se met à rire.

- Allons manger, il est presque midi et tu as fournis un effort magique des plus intenses.

- D’accord, ça me va ! J’avoue que j’ai vraiment faim.

Celeste essaye de se lever tant bien que mal, vacillant sur ses jambes. Orion lui attrape le bras et l’aide à marcher jusqu’à la cafétéria. Il en vient même à porter son plateau. Mais ce qui amuse le plus la jeune femme, c’est qu’elle est vraiment très petite face à ce géant qui doit mesurer dans les deux mètres de haut.

Les autres étudiants l’observe de façon bizarre. Ca ne doit pas être tous les jours que des élèves de Fraternités différentes se mélangent. Plus encore, ce n’est pas tous les jours qu’une nouvelle débarque et se met à traîner avec des gens de Fraternités différentes. Tout ces regards la rend anxieuse. Celeste va s’assoir à la même table que celle qu’elle utilise avec Sarina. Est-ce qu’il l’a fait exprès parce qu’il sait qu’elle se sent plus à l’aise à l’écart ds autres ? Ou peut-être souhaite-t-il se rapprocher de Sarina ? La jeune femme a remarqué qu’il semble énormément l’apprécier. Mais elle n’en sait rien après tout, rien n’est vraiment verifié pour le moment. Elle va garder cette information dans un coin de sa tête et essayer de voir de temps en temps si elle peux récupérer quelques petites informations.

Une fois assit à table, Celeste mange pour trois. Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas eu autant d’appétit mais visiblement épuiser sa magie aide beaucoup.

Après le repas pendant lequel ils ont parler de tout et de rien, Orion et Celeste retourne dehors. Il lui reste encore une heure avant d’aller devoir affronter sa nouvelle classe. D’ailleurs Orion a eu la gentillesse de lui montrer où se trouvait sa classe. Mais en attendant, ils continuent de discuter. Ils se sont installer dans les fauteuils de plante en extérieur et contrairement à ce qu’elle pensait, ils sont vraiment très confortable. Grâce à Orion, elle apprend de nouvelles choses.

- À l’origine, commence Orion, il n’existait que cette planète. Tous le monde vivait ici en harmonies, humain avec et sans pouvoirs, créatures surnaturelles en tout genre, et tout ce passait bien. Mais lorsque le génocide des Éthériens eu lieu, les ancêtres ont décidés d’anéantir les faibles au passage et donc de tuer tous les humains sans pouvoirs. Bien entendu, nombreux furent ceux qui ne souhaitaient pas ça. Alors avec l’aide des Étheriens restant, ils créèrent un monde parallèle où ceux qui n’avaient pas de pouvoir pourrai survivre. Ils l’ont appeler Terre, et en ont fait leurs maisons. Même si de nos jours, ils ont tout oublier de leurs gênes et de leurs origines. Ceux qui possèdes le gêne de leurs ancêtres et qui développent des capacités surhumaines son très vite repérer et emmener ici. Sauf toi. Ton gêne à toi fut si ancien et inconnu que personne n’a su le détecter et sans Sarina, tu ne serai pas là aujourd’hui…

- Je croyais que vous n’étiez pas au courant pour les Etheriens, répond-t-elle.

Orion lui fait un sourire, couplé d’un clin d’oeil.

- Je ne l’étais pas jusqu’à il y a deux jours. Tout ce que je t’ai raconter, je l’ai appris entre temps. Dans la version officiel, il n’y a que le génocide "humain" qui est mentionner, les Etheriens sont passés sous silence. Notre pays a énormément à se reprocher, surtout les Mages élémentaires. Nous autres, créatures surnaturelles, n’avons pas vraiment prit pars à ces guerres, du moins une majorité a préférée les ignorer…

Celeste laisse échapper un soupire, basculant sa tête en arrière pour regarder le ciel. La jeune femme observe les nuages qui avancent assez rapidement. L’histoire de ce monde est bien plus compliquée qu’elle ne l’aurai cru au prime abord.

- Si tout s’était bien passé, cela aurai fait dix ans ou plus que ma vie aurai changé. J’aurai été plus jeune à mon entrée et tout cela aurai été plus facile à accepter. J’ai vingt ans, j’ai construit toutes mes croyances autour du monde auquel je viens, et aujourd’hui, je dois tout effacer pour recommencer de zéro. Comment suis-je censée croire que tout cela est réel ? Pourquoi ne serais-je pas entrains de rêver dans un coma après mon accident ?

Légèrement nostalgique, les yeux toujours lever vers le ciel, le monde n’a jamais paru aussi irréel qu’en ce moment. Une légère brise caresse son visage, des rires résonne autour d’elle, elle peut entendre le pépiement des oiseaux. Oui, cela pourrai tout aussi bien être un rêve. Orion hausse les épaules, levant ses yeux vers le ciel à son tour pour essayer d’apercevoir ce qu’elle regarde.