Oui la vie est ainsi, il y a parfois des situations bizarres inexplicables, on reçois la vie ainsi.

Pas de doute après son installation, un rêve qui me ramène en pensée vers Eva, tu confirmes que c'est un homme hors pais qui pense à ses hommes, un barda lourd, il veut les ménager car il sait combien l'après peut être une fin pour beaucoup d'entre-eux...

Oui, l'officier ne fait pas l'homme, mais c'est l'homme qui fait l'officier, comme en toute chose d'ailleurs.

Oui, c'est vrais, tu as raison, mon soucis, l'année dernière était de faire croiser des personnes qui ont véritablement existées, et mes personnages qui proviennent de mon esprit. Par exemple, le général Jacquot est réel, et il a bien commandé le 35 é corps d'armée une composante de la Xé armée qui stationnait bien dans ce secteur du front. Le général Michelet est bien le commandant en chef de la Xé armée Le colonel Dufieux son aide de camps a également existé. Puis il se fait remplacer à ce poste par le colonel Putois à partir du 26 Septembre. Tous les autres personnages sont fictifs. Mon travail, le plus difficile est de les faire se croiser. L'histoire à mon sens dois demeurer quelque peu crédible et ce, en mélangeant réel et fictif. La ville de Vermandovillers est prise par les français le 4 Septembre, pas avant. La 63 é compagnie en vérité, n'a jamais été encerclée dans cette ville à partir du 24 Août comme je l'écris. Par contre, la météo, est réelle, j'ai vérifié la situation du temps jour après jour pendant cette courte période. Mais tout ça, n'importe qui peut le faire, ce qui n'est pas donné à tout le monde par contre, c'est de s'y déplacer, et d'y rester toute une journée sans rien faire d'autre, que de déambuler à travers ces terres qui ont vues tant et tant de souffrances, et qu'à s'y pencher un instant, on pourrait y entendre des plaintes, des cris et des gémissements. On en sort alors tout ébranlé, rempli d'émotion, et d'une forme de malaise. En vérité, rien n'a disparu de tout ça, on ne le vois plus c'est tout. Je me suis assis dans un coin au milieu des fils de fer barbelé rouillés qui sortent parfois de terre comme un long serpent qui sort et qui rentre tour à tour de la terre et de ce terrain défoncé vestiges lointains des crevasses d'obus. C'est une expérience bizarre que je conserve pour moi, sinon, ce que j'ai (cru voir ou entendre)vu ou entendu, à en parler, me ferait passer pour un schizophrène que je ne crois pas être, rentré chez moi tout se remet en place. J'évite les endroits où se déroulèrent des événements assez forts. Mais ça doit-être ma sensibilité qui me joue des tours.En écrivant cette histoire, ce fut en hommage à ces hommes qui n'ont rien demandés que de vivre une vie entière.