Le savais, c'est pas du jeu.

Le repas ne pouvaient qu'être lourd de ce qui trottait dans chaque esprit et les mots de Valantine prennent tellement d'importance...Les Laplaine rejoignent leur fille et la famille s'unit mais suivant les idées de son père même s'il a tout préparé son retour sera-t-il aussi facile ? Et là le petit choux rentre en scène c'est beau, un des rares mots que l'ont peu prononcer à son âge fait l'effet en plein cœur, là où tu sais si bien me toucher avec ton écrit... Dussac continue d'enfoncer le clou avec son arrivée, que vas-tu réserver à ce commandant avec ce départ qui s'annonce ?

Et oui "maman" c'est le plus doux mot avec amour qui existe. Dussac lui a rendu des services maint et maint fois. Il a besoin de lui, d'autre part les commandants de compagnies, de bataillons et de régiments manquent, ils on été durement éprouvés,beaucoups ont péris car directement en action sur les lignes même. Hors, si l'armée française dispose d'effectifs disponibles formant aussi les réserves générales, elle manque cruellement de chefs, et compétents qui plus est pour les mener dignement au combat. L'armée française a subit de lourdes pertes souvent à causes de chefs incompétents et d'offensives mal préparées. La soldatesque commence à grogner et la conclusion en sera les mutineries de 1917. Mais nous n'en sommes pas là. Néanmoins le général Jacquet connait la grogne, c'est la raison pour laquelle, il a été sensible aux propositions de Dussac, d'une part pour commander ces unités qui doivent monter en ligne pour reprendre le terrain perdu dernièrement, d'autre part, pour libérer la 67 é compagnie, ses camarades, ses amis. Il a partagé avec eux les souffrances et ça soude les hommes à jamais.