Fyctia
Une nuit d'éveil
La chambre baignait dans une douce obscurité, éclairée seulement par la lueur des réverbères filtrant à travers les rideaux. Le silence de la nuit était brisé par les murmures et les rires étouffés de Léonie et Angelica. Une tension délicieuse, mêlée d'excitation et de tendresse, flottait dans l'air.
Léonie, nerveuse mais avide, se laissa guider par Angelica. Chaque geste, chaque baiser était une promesse, une invitation à explorer un territoire qu’elle n’avait jamais osé imaginer. Angelica, douce et attentive, prenait le temps de comprendre ses réactions, de la mettre à l’aise, mais aussi de l’initier à des sensations qu’elle ne connaissait pas encore.
— « Fais-moi confiance, » murmura Angelica en déposant un baiser sur son épaule nue.
Léonie hocha la tête, sa respiration accélérée. Son corps, d’abord tendu, se détendit sous les caresses d’Angelica, qui semblait lire en elle avec une précision déconcertante.
La nuit devint un ballet sensuel, une danse d’exploration où chaque caresse et chaque murmure rapprochaient un peu plus leurs âmes. Léonie découvrait un amour qu’elle n’avait jamais cru possible : un mélange parfait de respect, de complicité et de désir.
Angelica était une amante patiente, attentive, mais aussi passionnée. Elle montrait à Léonie que l’amour n’était pas seulement un acte physique, mais un échange, un partage où chaque geste devenait une déclaration.
Quand les premières lueurs de l’aube se glissèrent à travers les rideaux, elles étaient toujours enveloppées l’une dans l’autre, leurs corps fatigués mais satisfaits. Léonie, allongée sur le ventre, sentit les doigts d’Angelica tracer des cercles doux sur sa peau.
— « Ça va ? » demanda Angelica doucement, son souffle caressant la nuque de Léonie.
Léonie tourna la tête pour croiser son regard, ses yeux brillants d’émotion.
— « Oui, » répondit-elle dans un souffle. « Ça va. C’était… incroyable. »
Angelica sourit, son regard empreint d’une tendresse infinie.
— « Je voulais que ce soit spécial pour toi. »
Léonie posa une main sur celle d’Angelica, ses doigts entrelaçant les siens.
— « C’était bien plus que ça, » murmura-t-elle.
Elles restèrent ainsi, silencieuses, savourant la chaleur de l’instant. Pour la première fois depuis des semaines, Léonie se sentit complète, entière. Elle avait franchi une frontière qu’elle n’avait jamais osé imaginer, et elle savait que sa vie ne serait plus jamais la même.
Cette nuit-là, Angelica ne lui avait pas seulement appris ce qu’était l’amour charnel ; elle lui avait montré ce qu’était l’amour véritable : un espace où l’on pouvait être vulnérable, accepté, et aimé pour ce que l’on était vraiment.
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