Fyctia
Chapitre 11.2
A 19h30, j'entre au Cross One vêtue d'une robe bleu roi ouverte à mi-cuisse sur le côté droit, perchée sur mes superbes Louboutin dont les lanières entrelacées affinent mes chevilles.
Le chef de rangs arrive et me salue :
— Bonsoir Madame, puis-je vous aider ?
— Bonsoir, je suis attendue à la table de Monsieur Smith.
— Tout à fait mais il s'est installé au bar en attendant votre arrivée.
Il me fait signe de la tête pour le suivre afin de me mener vers David.
Ce dernier se retourne lorsque l'homme qui m'a menée jusqu'à lui se racle légèrement la gorge et lui annonce d'une voix professionnelle mon arrivée. Les yeux bleus de mon apollon brillent de mille feux. Il a son regard de fauve. Il se lève avec élégance de son siège, tel un félin, se penche et dépose un baiser à la fois léger mais possessif sur mes lèvres. Il recule légèrement, me contemple de la tête aux pieds, hoche lentement la sienne, sans émettre le moindre son.
Il apprécie ce qu'il voit. Son regard exprime ce qu'il se retient de dire à haute voix. Il a envie de me baiser sur une table du restaurant à la vue de tous. Il s'approche de nouveau, encercle mon visage et m'embrasse de nouveau, introduisant cette fois-ci sa langue dans ma bouche pour mener la danse. Il finit par quitter mes lèvres mais à contrecoeur, son visage s'approche de mon oreille et me il dit discrètement afin que seule moi l'entende :
— Putain, tu es magnifique et cette robe est à couper le souffle. Je bande comme un âne, après s'être collé un peu plus à moi.
Bien sûr, j'ai immédiatement ressenti cette énorme bosse contre mon ventre. Ça allait être dur pour lui de la cacher.
— Tu n'es pas mal non plus, dis-je avec un air amusé.
Bordel, il avait enflammé mes hormones en cinq minutes ! Il portait un magnifique costume gris avec une chemise bleu ciel. Ces couleurs lui allaient à merveille et faisaient ressortir son teint mat. Il était à tomber !
Le chef de rangs attendait discrètement, un peu éloigné, que nous ayons fini de nous donner en spectacle, avant d'annoncer :
— Madame, Monsieur, si vous voulez bien me suivre jusqu'à votre table.
Sourire en coin, nous le suivons sans broncher. David se tient derrière moi, légèrement collé et décalé afin que les autres clients ne se rendent pas compte de son léger trouble physique.
David tire ma chaise afin que je m'installe et il prend place en face de moi.
Un serveur arrive, lui tend la carte des vins et s'en va.
— Je ne pensais pas te faire autant d'effet avec cette robe. Si j'avais su, j'aurai mis un tailleur pantalon à la place ; cela t'aurai évité d'être dans l'embarras.
— Tu plaisantes j'espère ! C'est le meilleur moment de ma journée. Tant pis pour les aléas je ferai avec jusqu'à la fin du dîner.
— Effectivement, vu sous cet angle... Je propose de me dévouer corps et corps pour t'aider avant la fin de ce dîner. Si tu le souhaites bien sûr, tout en faisant remonté lentement et sensuellement mon pied dans l'intérieur de sa jambe, avec un regard charmeur.
Il stoppe mon pied qui est presque arrivé à destination de son entrejambe. Il enserre ma cheville fermement de sa main. Il la caresse délicatement avec son pouce.
— Tu vas plutôt m'achever avant le fin du dîner si tu continues ainsi. Et on sera obligé de partir avant le plat chaud.
J'éclate de rire et redescends mon pied à terre pour réduire la tension sexuelle qui règne à notre table. Le serveur revient à notre table, dépose les menus tout en énumérant aussi les plats du soir si l'on ne souhaite pas ceux à la carte. Après son intervention, il attend près de nous afin que nous passions commande. Ni David, ni moi ne l'avons écouté, nous scrutons les menus et nous jetons des regards embrasés par dessus nos menus. Nos yeux pétillent d'amusement, nos cerveaux carburent sur la manière dont la suite du dîner va se passer. Et moi je le sais, ça va être torride ! Rien qu'à l'idée d'y penser j'ai des bouffées de chaleur et mon visage s'empourpre. J'ai hâte qu'on termine le repas !
Je passe commande et termine ma diction en faisant glisser lentement le bout de ma langue sur ma lèvre supérieure, histoire d'aguicher un peu plus mon amant. Le corps de David se crispe. J'aime l'allumer, c'est trop facile !
******
Bonté divine ! Elsa est à couper le souffle et elle ne s'en rend toujours pas compte !
Tous les hommes l'ont matée lorsque nous sommes allés nous installer à notre table. J'étais à la fois fier de leur montrer qu'elle était avec moi mais à la fois jaloux qu'ils puissent la regarder sans vergogne. Leurs pensées salaces suintaient à travers leurs pores. Leurs yeux ne cessaient de reluquer son corps comme si elle était du gibier. Même moi, j'avais perdu le contrôle du mien. Ma bite avait réagit au quart de tour. Lorsque nous nous sommes assis, Elsa à jouer la carte de la provocation. Elle m'allumait, sans pudeur, en faisant remonter son pied le long de ma jambe, me lançant des regards énamourés, se mordillant sa lèvre inférieure et léchant sensuellement la supérieure. Quand elle a proposé d'être le plat de résistance, j'ai craqué ! J'ai fait appel à tout mon self contrôle pour ne pas la déloger de sa chaise, la retourner face contre la table et la pilonner sauvagement à la vue de tous. Rien qu'à cette pensée mon corps est traversé par l'adrénaline et mon sexe demande à sortir de sa cage. Je ne fais que me tortiller sur mon siège pour calmer mes ardeurs et elle le remarque. Cela l'amuse. Elle prend plaisir à enfoncer le clou.
Foutu Elsa ! Tu vas vraiment finir par avoir ma peau !
10 commentaires
User237318
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Il y a 7 mois
Nessa Tomas
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Il y a 7 mois
Maddy Havas
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Il y a 7 mois
Nessa Tomas
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Il y a 7 mois
C. Tardielle
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Il y a 7 mois
Maddy Havas
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Il y a 7 mois
C. Tardielle
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Il y a 7 mois
C. Tardielle
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Il y a 7 mois
C. Tardielle
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Il y a 7 mois
Jehan Calu de Autegaure
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Il y a 7 mois