Fyctia
Chapitre 19.3
Il était triste, et ça se voyait. J’avais tellement envie de le serrer dans mes bras car je savais qu’il en mourait d’envie. Je décidai alors de me levai, m’agenouillai à ses côtés, me penchai vers lui et je l’enlaçai. Je sentis aussitôt que cela lui faisait du bien. Je me dégageai et retournai à ma place.
Il me sourit et ajouta :
− Merci beaucoup.
− Il n’y a pas de quoi.
− Bref, je pense que c’est mon tour.
− Aucune idée, répondis-je en haussant les épaules.
− Très bien, parle moi de… il réfléchit. Tes amis par exemple.
− Et bien, j’ai une meilleure amie. Elle s’appelle Nia et à l’heure qu’il est, elle doit certainement être morte de trouille.
Il rit et je poursuivis.
− On se connaît depuis… toujours en fait. Du moins pour ma part. Nous avons huit jours d’écart exactement et nous sommes voisines et nos parents amis donc indéniablement, nous avons grandi ensemble. Elle est comme une sœur pour moi. Bien que je n’en ai jamais eu. Tu as des frères et des sœurs toi ?
− Aucun, je suis fils unique. Malheureusement.
− C’est vrai, moi aussi j’aurais adoré avoir un frère ou une sœur. Enfin bref, Nia et moi ça a toujours été comme une évidence. Nous avons passé notre vie ensemble. Mais un jour, elle a rencontré un garçon, Evan. Depuis, ils sont les meilleurs amis du monde. Même si je pense que je resterai à jamais la première dans son cœur. Et Evan est génial ce n’est pas ça, vraiment je l’adore. Je me pose juste des questions sur eux. Nia ne m’a jamais rien dit mais je suis sûre qu’ils sont amoureux l’un de l’autre et ce depuis des années. Mais je suppose qu’aucun n’a jamais osé en parlé à l’autre de peur que ses sentiments ne soient pas réciproque et je comprends totalement. Néanmoins, ils s’aiment tous les deux, c’est certains. À mon retour je les mettrai ensemble, ils n’auront pas le choix.
Kyle se mit à rire.
− ET bein, toi quand tu as une idée en tête…
je ris à mon tour.
− Oups. Non mais je te jure, tu les verrais, tu comprendrais directement. Il n’y a qu’eux qui ne s’en sont pas encore rendu compte.
− C’est toujours comme ça.
− Pas faux. Parle moi de tes amis maintenant.
Kyle marqua une pause, il ne répondit rien et baissa la tête.
− Ça va être compliqué, je n’ai jamais le temps de me faire de vrai amis, je finis toujours par déménager quelques mois plus tard et je ne les revois plus jamais. Alors j’ai arrêté de m’attacher aux gens, j’ai arrêté de m’obstiner à me faire des amis. À quoi cela pourrait bien me servir ? Je finirai quand même par les abandonner.
− Tu sais, certains amis sont éphémères, mais se sont généralement eux qui compte le plus. Il n’y a pas de raison que tu restes seul par contrainte. Et si tu le voulais vraiment, tu serais resté en contact avec eux. Peut-être que tu te voiles un peu la face. Tu es un humain et comme tout le monde, tu as besoin d’avoir des personnes sur qui compter et si tu ne trouves pas cela dans tes parents, c’est dans les amis que ça se trouve. Fais moi confiance. Tu mérites d’avoir des amis géniaux car tu es un gars génial.
Il me sourit l’air gêné.
− Tu as peut-être raison.
− Mais bien sûr que j’ai raison. Et puis maintenant, tu m’as moi. Je lui adressai un clin d’œil.
− Tu me considères vraiment comme ton amis ?
− Mais bien sûr, je pensais que c’est ce que tu pensais toi aussi.
− Je le pense aussi.
Nous nous sourîmes mutuellement et je lui demandai :
− Bien, changeons de sujet. Quel est ton plat préféré ?
− Les tacos mexicains. Avec beaucoup de sauce piquante. J’adore la sauce piquante.
− Beurk, je déteste quand ça pique. Moi je suis plutôt, pâtes au saumon fumé.
− Mmm, bon choix, j’adore le poisson.
− Moi aussi. Je préfère mille fois le poisson à la viande.
− J’aime beaucoup les deux moi.
− Chacun ses goûts.
− Ce n’est pas ce que tu avais l’air de dire tout à l’heure.
Oups. Il avait raison. C’était sortit instinctivement.
− Bref, à ton tour.
− Ton dessert préféré ?
− Une viennoiserie ça compte ?
− Si tu veux.
− Ok alors les petits pains au chocolat de la boulangerie de mon quartier. Elle est tenue par un français. Ça n’a absolument rien à voir avec les « pains au chocolat » américains.
− Ça, c’est sûr mais est ce que toi, tu as déjà mangé un petit pain au chocolat sur une terrasse à Paris ?
− Nooon, tu as fait ça ?
− Et oui, j’ai vécu cinq mois à Paris.
− Le rêve de tout américain qui se respecte. Quoi que, moi je rêve d’aller à Rome. Malgré ce qu’il vient de nous arriver, j’irai là bas un point c’est tout.
− Tu as raison, il faut croire en ses rêves.
− Et toi, quel est ton dessert préféré ?
− Ce n’est pas facile mais peut-être le chocolat belge. Un tuerie vraiment. Je te le conseille.
− C’est bon à savoir. Si j’ai un jour la chance d’aller en Belgique, je n’hésiterai pas à aller m’acheter du chocolat. Lequel par contre ? Noir je suppose ? De toute façon je déteste le blanc et le lait.
− Oui, bien sûr le noir. C’est dix fois meilleur.
− Merci du conseil.
− Bon, dit-il. Il se fait tard, nous devrions peut-être aller nous coucher tu ne crois pas ?
− Excellente idée.
Nous nous levâmes alors, prîmes nos feuilles de palmier et les déposâmes à l’abri du vent et prêt du feu pour ne pas mourir de froid.
Une fois installée, je me tournai vers lui.
− Bonne nuit, dis-je.
− Bonne nuit à toi aussi.
Et nous fermâmes les yeux et nous laissâmes emporter par le sommeil.
10 commentaires
DIANA BOHRHAUER
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Il y a 3 mois
Jenn Bl Writes
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Il y a un an
Salma Rose
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Balika08
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