Fyctia
Chapitre 6
Légèrement surprise, Syllow observe Ximena à deux reprises. Cette dernière semble perdue, ce qui amène Syllow à lui demander :
- tu te diriges quelque part ? J'ai l'impression que tu es un peu désorientée.
- Je suis à la recherche de mon amour, j'ai perdu de vue mon fiancé.
Syllow la fixe avec un étonnement manifeste, sans saisir la situation. Pendant ce temps, au sous-sol, le tireur d'élite a succombé à ses blessures. Son corps est marqué par de nombreuses brûlures, des traînées de cire chaude et il reste transpercé par une balle. Les hommes du Phoenix procèdent à son enveloppement dans un sac tout en échangeant les propos suivants :
- Il est impératif de nous débarrasser du corps, il a déjà cédé à la torture.
- Sa résistance est faible. Où allons-nous le jeter ?
- À un endroit très discret.
En quittant sa chambre, vêtu d'un élégant costume, Tariq-Aziz se rend dans la cuisine pour s'adresser à Sonia, qui se trouvait en compagnie de presque toutes les femmes de ménage :
- Sonia.
- Oui, Monsieur.
- Où est passé Syllow ? Je vous l'avais confié.
- Je ne sais pas, Monsieur. Je l'avais laissé dans sa chambre.
- Et toi, Béni ?
- Non, Monsieur, je ne l'ai pas vu, répondit la collègue de Sonia.
- Hmm... Très bien. Pourriez-vous déposer mon petit déjeuner sur la table à manger ? Je dois retourner au club immédiatement.
- C'est bien noté, monsieur.
Il s'éloigne, les laissant dans la cuisine. Elles commencent à échanger des questions entre elles, puis Béni demande discrètement à Sonia :
- Sonia, tu sais où elle se trouve, n'est-ce pas ?
- Non, je n'en ai aucune idée.
- Sonia.
- Eh bien, je l'ai simplement laissée sortir quelques minutes. Elle souhaitait se rendre au club.
- t'es malade ? Ne tiens tu pas à ta vie ? as-tu oublié l'homme à qui tu as menti ?
- Je le sais, mais je ne pouvais pas la laisser s'ennuyer comme une prisonnière dans ce château immense.
- ta gentillesse pourrait te jouer des tours, Sonia. N'oublie pas que le phoenix a une mémoire infaillible.
- Je ferai preuve de plus de prudence, c'était une exception pour cette fois.
Dans sa cabine d'essayage, Angeline ne ressentait plus l'envie d'essayer ses vêtements. Elle repensait sans cesse aux conseils de sa belle-mère. Elle finit par rassembler ses vêtements et sortit de la cabine. William l'attendait, mais il la trouva étrange. Il lui demanda :
- Madame Angeline, avez-vous besoin de quelque chose ?
- William, où va Eden-jo chaque fois qu'il sort ?
- Je n'ai pas de réponse à vous fournir, madame.
- Je suis consciente que tu es souvent à ses côtés, ce qui fait que tu as probablement des informations à son sujet. Il t'a laisse à ma disposition uniquement ce mois-ci, donc il est fort probable que tu saches quelque chose.
- Je suis désolé, madame, mais je n'en sais rien. Je ne suis pas en mesure de vous répondre, car je ne dispose pas des informations nécessaires.
- Tous les hommes se ressemblent. remarqua-t-elle en secouant la tête, avant de s'éloigner.
Dans l'hôtel, Eden-jo profitait de moments agréables en compagnie de la femme qu'il avait invitée. Alors qu'elle se blottissait dans ses bras, il reçut un appel.
-Oh non ! Qui vient encore nous déranger ?.demanda la jeune femme.
-Attends une minute, je vais répondre rapidement. répondit Eden-jo.
Il saisit son téléphone et répondit :
-Oui, bonjour.
-Que fais-tu, Eden-jo ? Es-tu en train de t'amuser ?
- Sylva ? Pourquoi cet appel après tout ce temps où tu es restée silencieuse ?
- Je souhaite te parler d'une magnifique fête que j'organise dans quelques jours. Je t'enverrai les détails prochainement, mais j'aimerais vraiment que toi et ta femme soyez présents.
- Tu as vraiment des idées surprenantes. Une fête, dis-tu ?
- Chaque événement mérite d'être célébré. Est-ce que tu es partant ?
- J'attends d'abord les détails, mais s'il y a de belles convives, cela promet d'être un succès.
- Bien noté, n'oublie pas que cet événement est destiné aux couples. Sur ce, je te laisse profiter de ta journée.
Il raccroche. Eden-jo repose son téléphone sur la table et caresse doucement le cou de la charmante femme en déclarant :
- Où en étions-nous déjà ?
1 commentaire
Seb Verdier (Hooper)
-
Il y a 4 jours