Fyctia

Surtout Maysee qui se cache pour pleurer, car selon elle, pleurer est une faiblesse qu’une femme ne doit montrer. Alors que c’est loin d’être ça, mais avec Paul elle se lâche et ôté en elle ainsi en lui parlant de lourds maux,qui la pèse mentalement.

-Paul, ta présence me fait chaud au coeur. Seulement, cela va faire quelques années maintenant, que je vais encore passer noël au froid, avec mes deux compères. Bien qu’ils soient assez présents pour moi, je commence à me lasser de cette triste routine. Ce train train quotidien me noircit le coeur, un peu plus chaque jours. -Maysee, je sais bien cela. Mais va savoir, garde espoir peut être que ce noël ci ne sera pas pareil. Garde espoir, je t’en prie.

la rassure Paul pour la consoler.

Maysee hausse les épaules en grimaçant, Paul lui tend une barre chocolatée, elle le remercie et la savoure délicatement sans prendre le temps de retirer l’emballage. Puis Paul retourne à ses obligations, en lui baisant le front et laisse Maysee sur le banc. Elle mange sa soupe, croque un bout de pain en regardant autour d’elle, voir où sont ses potes. Elle ne les voit pas, ils doivent être en vadrouille. Alors elle décide d’aller se balader, rêvasser devant les boutiques exposant des articles transcendants de Noël.

Elle passe devant une boutique de fringues luxueuses, Maysee fit une moue car les tenues exposées n’était pas à son goût, ensuite devant une papeterie montrant en vitrine quelques accessoires plutôt bien faits. Elle passe devant une boutique de puériculture, elle observe cette vitrine qui adoucit son regard, puisqu’elle y voit des articles destinés aux nouveaux-nés. De jolis bandoulières suspendus, une chaise en bois à bascule, quelques divers jouets éparpillés , une poussette avec une poupée à l’intérieur, avec en fond, une grande photo d’un enfant porté en l’air tout sourire par sa mère.

Et soudain, les larmes picorèrent les yeux verrons de Maysee, la vitrine devient subitement plus éclairée, plus étincelante. Sous ses yeux, elle s’anime, une légère traînée de petites paillettes colorées rend cet instant magique. Maysee se frotte énergiquement les yeuf en croyant rêver,mais pas tout à fait. Puisque s’illustre devant elle, cette image qui devient vivante et pleine d’émotion, le nounours rose, le train en bois, la chaise en bois bascule vivement, une douce mélodie caresse l’ouïe de la rêveuse. Cette vitrine devient un spectacle vivant, les objets qui s’y trouvent ont une âme qui s’émerveille et enchante gaiement Maysee.

Pour combler cette féerie, quelques flocons de neige commence à tomber, une légère bise frôle son visage et rafraîchit le quartier Dream Care. La lune était à moitié pleine ce soir-là, ce que remarque Maysee en levant les yeux au ciel. Elle sourit, puis en une fraction de secondes, elle porte à nouveau son regard sur la vitrine...plus rien!

Tout était devenu à nouveau immobile, la mélodie s’était arrêté, Maysee regarde autour d’elle si ce n’était pas une blague ou une caméra cachée. Ou une personne quelconque qui lui avait joué un tour, mais...rien!

Elle s’en préoccupe plus et continues à balade toute sourire. Elle regarde autour d’elle la décoration festive de noël qui illumine le centre ville, son regard s’émerveille à nouveau. Quelques flocons de neige tombent sur son visage d’ange, le ciel est étoilé , une légère bise pas très désagréable, soudainement il fait bon pour Maysee. Elle marche sans vraiment savoir où elle va. Elle se pose sur un banc qui lui gèle les fesses, pour contempler les étoiles dans le ciel et la neige qui lui servira de compagnie ce soir-là. Car ces deux copains sont en vadrouille quelque part, et comme à leur habitude, ils se retrouveront dans leur cocon.

Le lendemain matin, le quartier est couvert de neige scintillante, pas grand monde qui y rôde, Maysee se réveille, s’étire en regardant autour d’elle, quelques chats errants qui viennent à ses pieds. Elle les caresse, se lève en trébuchant sur quelque chose. Elle se baisse pour voir ce que c’est et voit un gros paquet froissé, emballé dans du papier cadeau rouge avec un ruban. Avec une petite carte suspendue à une ficelle dorée, dessus il y a marqué : '' à l’attention de la demoiselle sur le banc ''.

Maysee regarde autour d’elle, mais personne ne rôde dans le quartier, puis elle saisit le paquet. En chuchotant un « merci », elle ouvrit délicatement le présent et se trouve à l’intérieur: une boîte de bouchées au chocolat, un scoubidou avec des perles, un bâton de réglisse et une paire de chaussettes en coton blanches. Maysee referme le présent, en le gardant sous le bras de crainte de le paumer. Puis elle se lève en marchant, tout en observant autour d’elle si à tout hasard, elle alla trouver une petite pépite perdue qui la ravirait. Parfois, ça lui arrive de tomber sur un billet égaré au sol, d’un paquet minime de biscuits, d’une bouteille d’eau ou de limonade oubliée,ou bien encore, en passant par quelques boulangeries. Celles-ci lui offrent quelques viennoiseries invendues de la veille, c’est un véritable plaisir pour Maysee qui se régale. Bien connue, de quelques boulangeries généreuses, on lui offre en plus de cela un petit café savoureux. D’ailleurs, elle s’arrête à l’une d’elles:

-Alors Maysee, tiens, je t’attendais !

dit la jeune serveuse déguisée en lutin, en lui souriant.

Elle lui tend un sac en papier rempli d’un petit tas de viennoiseries gourmandes et un gobelet de café tout chaud.