Jean-Marc-Nicolas.G Le reclusoir d’Élisabeth de Beaupond. (La pénitente.) Les adieux de François.

Les adieux de François.

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4 commentaires

Sand Canavaggia

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Il y a 4 ans

Je ne sais pas si tes réponses à mes coms ne sont pas plus bouleversantes que ma lecture...Une grâce pour tes réponses toujours précises, où je ressens un respect de ton lecteur et une grande émotion d'où certainement cette qualité d'écriture...Nos tripes sont notre compteur et conteur, sans elles nous ne saurions pas donner vie à nos textes. Bravo pour les tiens et ce que tu partages dont je suis vraiment animée, intégrée, happée à chaque fois. Merci à toi.

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 4 ans

Oui j'aime mes lecteurs, je leur suis attaché, je ne sais pas par quelle magie,c'est un sentiment curieux et nouveau pour moi, d'autant que certains d'entre eux datent depuis les Anachorètes, enfin datent!!Si je puis dire. Peut être sont ils comme le vin, ils se bonifient avec le temps car ils comprennent de mieux en mieux mon écriture et moi, également je m'améliorent grâce à eux et à toi bien sur puisque tu en fait partie.En fait c'est un peu comme une communion,on partage mon monde et j'en suis heureux.

Sand Canavaggia

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Il y a 4 ans

Il manquait cette part active de François dans ton texte et il arrive dans ce chapitre ravageant de sensibilité mon cœur de lecteur, moment fort ou tu traces des instants de sa vie,son âge et son attachement à sa mère qui le fait retomber dans l'émotion d'un enfant, cest criante véritéquand on a connu la douleur perdre un de nos parents, on a les sens qui se mêlent c'est toujours l'enfant qui parle au moment de leur dire aurevoir. C'est très beau...Tu enlèves chaque fois ma lecture dans tes mots dans quelquefois des chapitres courts mais tout aussi percutant. Merci de ce partage, une grande prière sans diacre pour une continuation aussi forte de ton écrit.

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 4 ans

Bonsoir Sand, oui, on est toujours un enfant face à la perte d'un proche. D'ailleurs à y réfléchir, on demeure un enfant face à certaines épreuves de la vie. Je m'en suis rendu compte au cours de mon existence en étant le témoin d'événements ou en étant directement concerné. Mais c'est tout de même plus difficile pour un enfant ou un adolescent ,enfin pour moi, enfant ou adolescent, face à la terrible épreuve de la perte d'un proche c'est similaire. Parce que un être humain de cette tranche d'age, est pas ou peu protégé.Tout comme l'épiderme de certaines parties du corps qui en s'usant, s'épaississent et se durcissent.Mais concernant François, je pense que cet homme n'a pas du être toujours aimable,voire attentionné auprès de sa mère ou de son père d'ailleurs. L'homme n'est pas mauvais, mais il a été pris par sa passion pour la médecine et ce, au détriment de ses proches,au détriment de lui même également puisqu'il a eu une vie affective pauvre pour ne pas dire désertique. Il a entretenu des liaisons je dirais un peu sordides, à savoir avec des membres de son personnel. Pour lui c'était sans doute le chemin le plus facile ou le plus court ou les deux à la fois pour accéder vers une relation avec la gente féminine.Cet homme n'a pas fait le saut, enfin ce que j'appelle le saut, c'est à dire de franchir le passage de l'amour inconditionnel à sa mère vers l'amour pour une autre femme. Enfin, je le perçois ainsi. D’où la douleur insupportable de la perte de sa mère.Que les lecteurs ne s'égarent pas, me concernant, j'ai aimé ma mère et j'y suis toujours attaché, elle évoque tellement de souvenirs pour moi, mais j'ai eu la chance d'aimer plusieurs femmes à des ages et des niveaux différents mais j'ai eu une existence évolutive et épanouie d'un homme. Pas François. Ce qui ne lui enlève pas de belles qualités d'humanité, de cœur et de dévouement auprès des hommes. Je pense d'ailleurs que lorsque l'on se donne aux autres c'est toujours au détriment de sois et de ses proches.