Salut ! Déjà, bravo d’avoir construit une atmosphère si oppressante dès le prologue ! Tu arrives bien à poser un cadre de tension et de mystère, et ça donne envie d’en savoir plus sur l’histoire. Maintenant, pour renforcer l’impact et éviter de perdre le lecteur, quelques points peuvent être ajustés. D’abord, j’ai remarqué pas mal de répétitions dans les descriptions et expressions. Par exemple, tu parles plusieurs fois de la peur, des tremblements et des sensations intenses. Plutôt que d’enchaîner
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
les termes, un ou deux mots percutants suffiraient pour marquer. Par exemple, au lieu de « je ressens encore la peur me comprimer, me lacérer les entrailles », un simple « la peur me lacère les entrailles » serait plus direct et efficace. Ça laisse l’impression de cette angoisse sans rallonger inutilement. Ensuite, les temps et la syntaxe manquent un peu de cohérence parfois, surtout dans les passages entre souvenirs et présent. On passe du passé composé à l’imparfait puis au présent sans transition claire,
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
et ça peut déstabiliser. Par exemple, « Je m’en souviendrais toute ma vie » devrait être au futur : « Je m’en souviendrai toute ma vie. » Juste une petite révision de ces moments aiderait à rendre la lecture plus fluide. Ton texte gagnerait à montrer certains détails visuels ou sensoriels de façon simple. En somme d’utiliser le sacro-saint Show don’t tell. Par exemple, au lieu de dire « une peur absolue », tu peux montrer la réaction physique du personnage : « mes mains moites glissent sur le bureau en bois »,
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
ou « mon souffle se coupe au moindre grincement », pour faire sentir la panique sans la nommer. De même, au lieu de répéter qu’elle est terrifiée, tu pourrais indiquer que sa main tremble quand elle replace le croquis, ou qu’elle n’ose pas croiser le regard de son père. (Ça montrerait son angoisse persistante, sans pour autant le redire plusieurs fois). Enfin, la scène de la punition est marquante, mais elle arrive assez brusquement, presque comme un détail dans la narration. Pour renforcer
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
l’effet sans tomber dans la violence gratuite, tu pourrais suggérer sa peur sans forcément détailler la scène, ou donner un ressenti du personnage après la punition (par exemple, « les marques de la corde brûlaient encore trois jours après »). Ça permet de garder la scène marquante sans trop d’exposition directe. Souvent, en narration, moins c’est plus. En tout cas, le prologue a un vrai potentiel pour poser l’ambiance ! J’espère que ces conseils t’aideront à rendre l’ensemble plus percutant. Bon courage et bonne chance pour le concours !
M.B.Auzil
-
Il y a un mois
Bienvenue 🤗 Il envoie ce prologue ! Pauvre fillette 😅 Si tu pouvais passer m'aider à débloquer les miens ce serait sympa 😊
Oswine
-
Il y a un mois
Un chapitre intéressant ! Ici, tu exploites très bien la peur de notre protagoniste ! Les détails sont bons et ce debut d'histoire tiens très bien la route ! En revanche, j'ai noté quelques petites choses à revoir, dans ma lecture. Il y a des passages où il manque des mots pour que la compréhension de certaines phrases soient totale. (Je t'en ai mis un en anotations) Tu maintient bien le suspens avec cette fin de chapitre, on se demande si tout ça n'est vraiment qu'un rêve ou si c'est plutôt quelques chose de "magique" une sorte de demon, peut être aussi une paralysie du sommeil ! Ça donne des idées et nous envoies sur plusieurs pistes alors j'ai vraiment hâte de savoir ce que tu vas nous faire par la suite. Une très belle plume. Bravo à toi.
maelys_thn
-
Il y a un mois
Ce passage est riche en tension et en horreur psychologique. Il mélange habilement le passé traumatique et le danger immédiat, et on ressent clairement la peur du personnage. Voici mes impressions, avec quelques suggestions pour accentuer l'impact :
Points forts
1. Évocateur et sensoriel : La description de la créature et des sensations du personnage est saisissante. Des phrases comme « son haleine nauséabonde », « sa longue griffe acérée d’où du sang coulait » créent une image dérangeante et palpable, immergeant le lecteur dans le cauchemar.
2. Cadre et construction progressive : Le passage alterne entre le cauchemar d’enfance et le danger actuel. Cela donne un rythme captivant et renforce la tension, car le lecteur comprend que cette peur enfouie depuis des années est en train de devenir réalité.
3. Description du traumatisme parental : La punition sévère du père et la réaction de l’enfant donnent une profondeur psychologique au personnage. Ce passé difficile ajoute un poids émotionnel qui rend la scène encore plus intense.
Suggestions d'amélioration
1. Affiner le contraste passé/présent : Le texte pourrait gagner en fluidité en alternant plus clairement les paragraphes sur le cauchemar d'enfance et ceux sur la situation présente. Cela permettrait de mieux structurer le souvenir du traumatisme d'enfance face à l'horreur actuelle, tout en donnant un rythme plus efficace.
2. Renforcer l'impact de la créature : Les détails sont déjà très bien choisis, mais pour donner un impact encore plus percutant, il serait possible d'ajouter des images plus frappantes pour la créature. Par exemple, la décrire comme si elle changeait de forme ou de couleur en fonction de la terreur du personnage pourrait intensifier le malaise.
3. Alléger certains passages : Quelques phrases sont un peu longues et gagneraient en force si elles étaient plus concises. Par exemple : « J’étais absolument terrifiée. Si petite je l’avais été devant un bout de papier crayonné qui m’avait fait cauchemarder » pourrait être simplifiée pour maintenir la tension sans l'atténuer. Cela permettrait de conserver un rythme haletant, en phase avec la terreur ressentie par le personnage.
4. Utiliser des métaphores pour l’impact émotionnel : Pour renforcer l'intensité du cauchemar, des métaphores supplémentaires pourraient être ajoutées pour mieux retranscrire la peur, comme « sa griffe était une lame de glace me transperçant le cœur ». Cela permettrait au lecteur de ressentir physiquement les émotions du personnage.
5. Clarifier la conclusion : La fin, avec l’évanouissement du personnage, est puissante. Cependant, pour renforcer l’impact, un ou deux mots supplémentaires pourraient clarifier le moment où elle sombre dans l’inconscience, comme « alors que je basculais dans les ténèbres ». Cela aiderait à clore la scène avec une note plus dramatique.
Le texte est déjà très immersif et bien construit. Ces ajustements visent surtout à maximiser la fluidité et la force de l’image, afin de renforcer encore davantage la terreur et le traumatisme du personnage. C'est un passage très réussi qui capte parfaitement les tourments d'une peur inoubliable.
Cécile et ses livres
-
Il y a un mois
Bonjour,
Je te remercie pour ce commentaire plus que constructif. Je vais noter tout ça pour pouvoir le retravailler de mon côté.
Encore une fois, merci pour ton retour.
Anna C
-
Il y a un mois
Son comportement est digne de la bête qu'on découvre petit à petit, qui se dessine devant nous avant d'attaquer la protagoniste. Que va-t-il bien pouvoir se passer maintenant ? Quel va être son impact sur la suite du récit ? Où comptes-tu nous mener ? Et si le père était coupable de quelques crimes en plus de la torture envers sa propre fille ? Je suis curieuse de savoir comment tu vas réussir à poursuivre le schéma de l'horreur tout en restant dans les codes du YA. Tu as attisé mon envie d'en savoir plus. Le rythme est bon et ton vocabulaire vraiment propre. Tu sais jouer avec les émotions et les doser comme il se doit. ^^
18 commentaires
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
Anthony Dabsal
-
Il y a 17 jours
M.B.Auzil
-
Il y a un mois
Oswine
-
Il y a un mois
maelys_thn
-
Il y a un mois
Cécile et ses livres
-
Il y a un mois
Anna C
-
Il y a un mois