Ce chapitre est très chouette et riche en conflit. On y voit un Mathieu en pleine connerie adolescente, bien loin du petit garçon admiratif de sa maman qu'il était à 9 ans, qui en veut à sa mère pour des trucs qui sont de la faute d'autres gens : l'ostracisation du voisinage due à l'intolérance des gens, son absence de père qui, pour moi, n'est certainement pas de sa faute à elle, et enfin, son métier, dont Mathieu a honte, mais qui a été le choix d'une mère célibataire pour pouvoir élever son fils dignement et être présente pour lui... et de toute évidence, elle a été une bonne mère, puisque Mathieu est intelligent, capable, aimé, et qu'il va grâce à elle pouvoir faire des études à l'étranger. J'aime cette ambivalence chez Mathieu, et cette fragilité qu'on sent chez sa mère, on voit une femme influençable, qui veut faire plaisir à tout prix... c'est triste, et c'est effectivement du pain béni pour une secte, cette culpabilité, cette honte, ce désir de devenir "meilleure".

Merci :)

Ohh un immense merci pour ces encouragements :)

merci beaucoup pour ces orientations que je réinvestirais avec plaisir dans la réécriture :)

Tu décris bien la complexité des rapports entre le protagoniste et sa mère, entre affection, tendresse et rancoeur. Très jolie plume !

Vraiment merci, c'est encourageant :)

Merci beaucoup :) je vais poursuivre l'histoire dans ce cas :p