Je suis tomber par hasard, mais j'en suis très contente! J'aime beaucoup l'univers que tu as choisi et j'ai bien hâte de lire la suite! À l'occasion passe chez moi :)

Oh merci beaucoup 🥰 J'espère que la suite te plaira. (C'est amusant, nous avons les mêmes initiales : Geane est un pseudo pour Virginie et mon nom d'épouse est Sital)

Coucou, me voici pour l’échange d’avis ! Je vais me concentrer sur le fond comme demandé donc mon commentaire final sera le plus complet ! Peut être je vais laisser ici et là certaines petits commentaires ^^

Merci pour ce conseil 😄

Bonjour Amphitrite. Merci 💜 beaucoup ^^

Voilà ce que je vais modifier sur cette histoire : PROLOGUE En ce mois d’avril capricieux, un feu salvateur crépite dans la cheminée, étirant l’ombre d’une silhouette plantée devant l’âtre. Une bûche s’effondre sur elle-même et des braises s’élèvent, étincelles rougeoyantes illuminant un visage marqué par la fatigue. Dans la chaleur étouffante, les yeux rivés aux flammes sinueuses, le roi Ouray laisse échapper un soupir. Ses doigts s’écrasent sur sa tempe où palpite une migraine dévorante, inapaisable depuis les incessantes cavales de ces dernières années, et sa main vient mourir à la base de sa nuque, avant de retomber mollement à son côté. Lentement, il se détourne de l’âtre et lève le regard vers le portrait qui trône au-dessus du foyer. Ses prunelles vertes se perdent dans une contemplation dévote de l’œuvre. Il en connait chaque parcelle, chaque coup de pinceau, chaque aplat de blanc et d’écru qui façonne la somptueuse toilette portée par son épouse aujourd’hui décédée ; les nuances de rouge dans sa chevelure flamboyante, apanage de leur peuple ; le sourire énigmatique au coin de ses lèvres, illuminant jusqu’à son regard tandis qu’elle tient dans ses bras un bambin de trois ans. Sa fille, leur unique descendance. Témérence. Dès son plus jeune âge, la jeune princesse avait développé des capacités redoutables, dévastatrices, obligeant ses parents à l’exile, pour la tenir à l’écart de toutes frustrations et préserver le peuple de sa folie incendiaire. Dès lors, cette pauvre enfant n’était plus quittée les murs de leur château. Mais depuis que ces envahisseurs, venus de par-delà l’horizon tels des Dieux insatiables et colériques, sont arrivés pour s’emparer de leurs terres, elle était ballottée de forteresse en sanctuaire, pour échapper à leur furie. C’est comme ça qu’ils avaient atterri ici, dans la citadelle la plus reculée de leur territoire, abandonnée par le chef du clan qui avait conduit sa tribu dans les montagnes. Pourtant, il ne savait pas ce qu’il craignait le plus. Ses paupières chassent les horreurs des années passées à fuir la rapacité de ces étrangers, et les jours de terreur durant lesquels Témérence devenait incontrôlable, pour se concentrer sur le portrait. — Je ferai tout pour la protéger, Calista… Je te le jure. De toutes mes forces… Mais sans toi, c’est si difficile. Sa voix se brise et sa tête bascule en avant. « Au moins, mon peuple est à l’abri… » pense-t-il. « Des Envahisseurs et de ma fille… » Il se mord les lèvres, honteux de cette dernière pensée infâme. Ce don qui brûle dans les veines de la jeune princesse est un fardeau. Le pire qui puisse exister sur Gaera. — Je n’ai pas eu le choix, lâche-t-il en quittant le portrait des yeux. Un bruit de pas précipités attire son attention sur la porte. — Ils arrivent par le fleuve, Mon Seigneur, l’avertit le Conseiller Royal en déboulant dans la grande pièce unique. Ça ne pouvait signifier qu’une seule chose : le champ de force de la tribu Katihki avait cédé. Il est trop tard pour fuir. Il doit les affronter. — Préparez les archers… Le roi Ouray se rue vers son épée. Ses bottes martèlent le sol pavé de dalles en terre cuite. — C’est fait, Votre Grâce. — Finn… Le Conseiller se redressa, reprenant son souffle par la même occasion. — Assurez-vous que Témérence se tient prête. Puis, d’un geste solennel, Ouray attrape son casque posé sur une table trônant au milieu de la pièce et se retourne vers Finn, déjà engagé dans l’escalier qui dessert les chambres. — Boutons ces Nàpews hors de nos terres !