Fyctia

Logan Deadheart se réveille. Un mal de tête vient lui tambouriner les tempes alors qu'il essaie de se relever. Ils n'arrivent plus à contrôler ses membres de manière fluide. Il a l'impression de s'être dopé et qu'il a ensuite surenchérit avec quelques verres d'alcools. Ses yeux clignent à chaque instant. Ses pas sont moins précis. Il peine à voir, mais il s'avance tout de même vers la porte en chancelant. Il se tient au mur et essaie d'ouvrir la porte, mais la poignée tourne dans le vide. Il est définitivement enfermé, il ne peut plus rien faire. Son heure a sonné, il se met à rire nerveusement dans sa tête. Il ne pensait pas mourir aussi rapidement encore moins jeune. Il pense au commandant qui doit être sur les nerfs de ne pas savoir où il se trouve, mais finalement, c'est l'officier qui se retrouve dans le camp où l'avantage jaillit. Logan est coincé, au bord du gouffre, plus personne ne peut faire quoi que ce soit pour lui.

Soudain, il entend des pas, ils s'approchent de sa cellule qui va peut-être même devenir son tombeau. Les pas résonnent puis plus rien. La porte fait un drôle de CLAC. Il se tourne vers elle et remarque la fameuse silhouette s'avancer vers lui. Il met ses mains devant lui, en position de défense, mais il se sent bien trop faible pour esquisser le moindre mouvement. La silhouette vient lui empoigner le bras et le traîne au sol comme un vulgaire bout de chiffon. Logan s'efforce de ne faire transparaître aucune émotion. Il est hors de question que ce psychopathes ait ce qu'il veut. Il n'aura pas le détective et ce dernier compte bien garder sa détermination jusqu'à la fin. Il est emmené dans une salle tout aussi sombre que sa cellule. En essayant d'ouvrir les yeux, il aperçoit des instruments de torture disposés sur une espèce de table en métal où trône sûrement le tétanos depuis des décennies. Une marre de sang séché tapissent le sol en béton de la pièce. Quelques tâches persistent également sur les murs en métal, comme des éclaboussures. Logan observe alors la dure réalité. Cet homme est complètement fou. C'est sans aucun doute ici qu'il a fait souffrir les jeunes filles tuées. Il est donc le prochain sur la liste. Dans un élan d'espoir, il imagine que sa mort sera lente et peu douloureuse, mais les psychopathes font rarement les choses à moitié.

En parlant du loup, celui-ci revient avec une tronçonneuse dans les mains qu'il s'amuse à allumer pour faire vrombir le moteur. Il ricane, heureux d'être dans son élément. Un cri perçant se fait entendre, Logan lève la tête et remarque qu'une jeune fille est attachée au mur, les membres écartés. Les marques de l'effroi et de la peur viennent peindre son visage. Ses yeux sortent presque de leur orbite tant elle est effrayée par la scène qui se déroule devant elle. Le kidnappeur pose alors la tronçonneuse sur la table et vient prendre un couteau avec une lame d'une vingtaine de centimètres. Il s'approche de la jeune fille et caresse ses cuisses nues avec le tranchant. Logan entend les sanglots de la fillette, elle tremble, elle se retient de crier à nouveau. Sans crier garde, le psychopathe enfonce la lame dans sa chair et la fait descendre d'environ huit centimètres avant de la retirer et de la reposer sur la table. La petite brune pousse alors une lamentation de douleur. Logan essaie de se lever pour venir s'interposer, mais il se sent toujours aussi faible. Impuissant, il assiste à la scène sans pouvoir faire quoi que ce soit. Ses yeux brillent et ses rétines lui piquent. C'est si monstrueux de ne pas pouvoir intervenir pour l'en empêcher. La silhouette toujours aussi sombre de par ses vêtements mais aussi de par la faible luminosité, prend un scalpel et s'approche à nouveau de la fille qui ne sait plus comment réagir pour tenter de survivre. Elle implore son pardon, elle se soumet à lui pour qu'il s'arrête, pour qu'il arrête son supplice. Elle cherche à se débattre, mais les chaînes la retiennent prisonnière. Des larmes coulent à flot sur son visage angélique. Ses cris se mêlent à sa peine et à sa souffrance. L'homme, d'un seul coup, enfonce le petit couteau dans le ventre de la jeune fille qui ne cesse de brailler sa douleur. Il retourne à la table, cherchant un nouvel objet, mais une voix vient l'interrompre.

— STOP! Arrêtez!

Il fait demi-tour et semble reconnaître la voix puisqu'il appelle la personne par son prénom.

— Amélie... Voyons, calme-toi. Ne vois-tu pas que je travaille, ne t'inquiète pas, vous allez toutes passer par là. Quoi que, pour toi, je te réserve une bien meilleure vie. Je te promets de ne jamais te lâcher, tu verras. Moi, je ne suis pas comme Lance, je ne partirai pas dans les bois durant des jours sans te donner de nouvelles alors que tu te fais un sang d'encre pour lui.

La cellule d'Amélie semble être la plus proche de cette pièce puisqu'il n'a pas besoin de crier pour qu'elle entende. Logan peut entendre les sanglots de la jeune fille, qui se trouve elle aussi, impuissant face à ce qui se passe.

— La prochaine sera ton amie, tu verras, je m'occuperai bien d'elle. Tout comme j'ai bien pris soin de ton frère, Lance. Il ne sait pas encore qui je suis, enfin qui est derrière tout cela, mais il finira sa vie dans une prison et il pensera que tout est de sa faute jusqu'à sa mort.

— Vous n'êtes qu'un MONSTRE!

Logan a de la peine pour Amélie, elle semble tellement attachée à son frère que la douleur se fait perceptible dans sa voix.

— D'ailleurs, je vais peut-être augmenté les doses, pour toi, ma chérie. Tu sembles vraiment excitée aujourd'hui. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment tu te débrouilles pour autant résister à mes sérums.

La silhouette continue de torturer la jeune fille pendue au mur, il termine son tableau ensanglantée en plantant une paire de ciseaux dans l’œil droit de la jeune fille. Du sang vient perler le long de sa cavité oculaire. Elle crie de douleur, tant ce coup doit être atroce.

Logan commence peu à peu à retrouver des forces. Il se lève avec difficulté et s'approche doucement vers le kidnappeur. Il forme ses poings et les assemble avant de donner un violent coup sur le crâne de l'homme. Celui-ci tombe à terre. Il la regarde la jeune fille pour la détacher, mais elle est inerte, la tête tombant vers le bas. Son sang s'écoule toujours le long de son corps. Il n'a pas une minute à perdre, il sort de la pièce et se rend devant la cellule d'Amélie. À l'aide d'un couteau qu'il a emprunté sur la table, il crochète la serrure de la jumelle de Lance et entre dans la pièce pour la tenir par les épaules. Celle-ci crie, pensant que c'est le kidnappeur.

— Ne t'inquiète pas, je suis détective. C'est ton frère qui m'a demandé de te retrouver. Nous allons sortir d'ici.

Alors qu'il allait se retourner. Il entend derrière lui, le bruit d'une tronçonneuse.

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C'est donc ici que je vais m'arrêter pour le concours, si je fais partie des finalistes, la suite ne viendra pas maintenant, mais si je ne le suis pas, je vous donne rendez-vous fin avril!