Pour commencer, j'ai trouvé magnifique cette phrase au début de cette seconde partie: "Comme des lames qui l’entouraient, piquant son âme et son cœur." On ressent bien les émotions qui s'en dégagent, ce que vit Anël. Fini le petit garçon naïf, privilégié, en sécurité, "aimé" et les complots, d'une certaine façon. Ton protagoniste est vraiment original et est une vraie force dans ton récit. Il sort de l'image qu'on se fait d'un héros... d'autant qu'il ne se voit pas comme tel, pas après avoir décidé de rejeter les histoires dans lequel il a grandi innocemment pour devenir un véritable justicier. Il se fait passer pour faible, mais en vérité, il a transformé ses douleurs, son semblant de faiblesse en de véritables forces. Il s'est forgé une carapace dure pour ainsi se jeter dans une académie où très clairement, il vaut mieux ne pas aller, une punition pour les sans pouvoirs avant de les détruire définitivement. Quoi donc va-t-il apprendre ? Trouvera-t-il le moyen d'aider les autres ? De renverser ce système totalement perverti ? Mais ne deviendra-t-il pas lui même, plus ou moins, l'ombre de lui-même ? J'ose espérer que Sorore là pour l'aider et lui apporter un peu de réconfort et de douceur, comme il est écrit des lignes plus haut. J'ai hâte de savoir la suite, merci de nous faire savourer une aussi belle plume et une histoire aussi fascinante et originale, Naischa, même si je suis méfiante. X)