Fyctia

𝐉𝐮𝐚𝐧

À cet instant, je savais au fond de moi que c'était elle et pas une autre. Elle a réussi à susciter mon intérêt pour sa personne, et j'ai pu découvrir à travers ces semaines passées près d'elle, que sous la carapace d'une jeune femme réservée se cache une personne bourrée de qualité rare chez un être humain. Plusieurs fois, je fus guidé par mes pulsions primitives lorsqu'il s'agit d'elle, l'idée même de l'a savoir en compagnie d'un autre a le don de me rendre fou.

Suis-je tombé éperdument sous le charme de mon assistante ? Serait-ce Livia, la femme de ma vie ? Celle qui sera dans un futur proche la mère de mes enfants. Sans trop me poser de questions, je rapproche mon visage près du sien pour déposer un doux baiser sur ses lèvres délicates. C'était un moment doux et agréable, enlacés dans les bras l'un de l'autre, échangeant un baiser langoureux plein de passion.

Lorsque je mis fin à notre étreinte, je réalise qu'il m'est impossible de me mettre avec une femme comme Livia, tôt ou tard elle me montrera une facette d'elle que je rejetterai, c'est indéniable. J'ai peur de haïr la femme qui est devant moi.

Alors je prend une grande inspiration en lui disant d'une voix gutturale.

– Livia c'était une erreur, on ne devrait pas avoir ce type de relation...Tu es ma secrétaire et je suis ton patron.

– Quoi, mais enfin Juan pourquoi tu me fais ça ! Un coup tu m'embrasse, un coup tu me fuis ! Faux savoir ce que tu veux à la fin !

– Restons simplement des collègues Livia, je ne veux pas d'une relation sérieuse pour le moment et je t'ai déjà parlé de la haine que j'éprouve pour les femmes matérialistes.

– Attend, tu m'insulte !

– Je ne t'ai pas insulter, je t'ai juste dis qu'une relation amoureuse entre nous n'est pas envisageable, autant qu'on s'arrête là, tant qu'il est encore temps !

– Très bien monsieur Alvarez, je présume que je dois suivre le même protocole que tes autres employés.

– Livia ce n'est pas ce que j'ai dis-

– Ça serait tout monsieur, dans ce cas je vais dans ma suite. Je vous souhaite une excellente fin de journée, au revoir. Conclut-elle en quittant le séjour.

PDV Extérieur

Le lendemain matin, le milliardaire contacte son chauffeur personnel afin qu'il appelle la compagnie de jet privé Luna jets pour réserver un vol dans une heure selon les recommandations de son patron. Juan ajouta pour conclure l'appel que ce dernier les emmène, lui et son assistante jusqu'à l'aéroport de Barcelone El Prat avant de raccrocher.

Quelques heures plus tard, les voilà arrivés à l'aéroport Adolfo Suárez Madrid-Barajas. Rapidement, Livia et Juan regagnent le tarmac, côte à côte entourer de gardes du corps. Lorsqu'une jeep noire se gare près d'eux, lui et elle montent à l'intérieur en saluant respectueusement le chauffeur.

Sans plus attendre, le conducteur dépose Livia près de son domicile en face d'un immense immeuble dans le quartier d'El Parque Del Buen Retiro aussi appelé El Retiro par les gens qui vivent ici, avant de ramener le milliardaire dans sa luxueuse villa.