Fyctia
☏ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟐 (1/2)
𝐋𝐢𝐯𝐢𝐚
Je me suis éveillée dans cette chambre baignée d'un bleu azur, où le plafond se décline en une palette de bleus, illuminé par des lucioles qui ajoute un contraste lumineux à la toile. Avec un sourire aux lèvres, je me redresse du lit et explore cette somptueuse chambre digne d'un manoir de la noblesse d'antan.
Mes yeux se fixent sur les vastes baies vitrées de cette pièce, alors que je me trouve à quelques pas de celle-ci. Dès que les portes-fenêtres s'ouvrent, je suis captivé par les drapés bleutés du lit à baldaquin qui virevoltent au gré des courants d'air qui pénètrent dans cette chambre somptueuse. Poussé par ma curiosité, je me dirige vers le balcon immense, d'un style romain, qui offre une vue imprenable sur le jardin. Cet endroit de rêve présente une ressemblance frappante avec la description des champs Élysées dans la Rome antique.
De loin, suspendue à la balustrade du balcon, je contemple l'aurore avec des yeux émerveillés par la magie de l'instant. Ce tableau ensorcelant inonde mon être d'une joie exquise.
Mon esprit fut brusquement arraché à sa contemplation par un raclement de gorge qui résonne délicieusement près de mon oreille. Intriguée, je me retourne vivement pour découvrir, avec émerveillement, la présence inattendue de mon cher patron.
Un rayon de félicité éclaire son visage céleste, magnifié par une barbe méticuleusement taillée qui lui confère une virilité envoûtante. À cette pensée, mes joues s'embrasent d'une nuance rosée délicate, renforçant la malice qui brille dans le regard prédateur de Juan.
Un simple regard a suffi pour faire naître en moi une multitude d'émotions. Gênée, je fixe ma chemise de nuit et commence à jouer avec le tissu de ma tenue. Juan perçoit immédiatement mon embarras, et un silence lourd s'installe entre nous jusqu'à ce qu'il décide de le briser en se raclant la gorge.
D'une voix douce et envoûtante, il me susurre :
- Prends ton temps pour te préparer. Lorsque tu seras prête, rejoins-moi dans le salon pour savourer un délicieux petit-déjeuner en ma compagnie.
À la fin de sa réplique, il s'éclipse de la chambre me laissant dans l'incompréhension la plus totale.
Sans plus attendre, je m'immerge dans un délicieux bain dans le somptueux jacuzzi qui fait partie intégrante de ma suite. Les effluves envoûtantes des huiles essentielles caressent mon esprit, apaisent mes muscles endoloris par la fatigue et me plongent dans une relaxation profonde.
Je replonge dans le souvenir envoûtant de notre étreinte passionnée, et une vague de mélancolie submerge mon être. Instinctivement, mes bras se croisent sur mes genoux, comme pour me protéger de cette douleur.
Recroquevillée sur moi-même, je me replie dans mon propre univers, ignorant le monde qui m'entoure, jusqu'à ce qu'un bruit provenant de la porte me tire brusquement de mes rêveries.
La voix douce et bienveillante de mon patron résonne dans l'espace confiné.
– Livia, tu m'entends ! Ouvre-moi cette porte.
– Oui, je suis là. Excuse-moi, je me suis endormie pendant que je prenais mon bain.
– Pourrais-tu te hâter, s'il te plaît, afin que nous puissions nous mettre en route sans tarder. Une étendue de chemin nous attend, je te laisse estimer le temps qu'il nous faudra pour relier Madrid à Barcelone.
Face à sa demande, je reste bouche bée, ignorant la distance qui sépare ces deux cités.
Juan, de l'autre côté de la porte, me répond d'une voix sereine.
– La distance entre ces deux villes est de 625,6 km, ce qui signifie que le trajet en voiture est estimé à 6h13. Étant donné que nous avons une longue traversée à accomplir, il serait plus judicieux que tu augmentes un peu le rythme. N'oublie pas que notre rendez-vous est à 10h, mais nous devons être à Barcelone aux alentours de 9h aujourd'hui.
– Effectivement, Juan, tes paroles sont justes. Aurais-tu l'amabilité de me transmettre, s'il te plaît le tas de vêtements soigneusement pliés, qui repose délicatement sur le rebord du lit ? Je lu
i lançai cette requête à travers l'entrebâillement de la porte.
1 commentaire
Diane Of Seas
-
Il y a un an